Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, et Manuel Valls, premier ministre. Image: AFP
Un regard suisse sur l'agitation française du jour :
Un regard suisse sur l'agitation française du jour :
"Paris a annoncé mercredi avoir déjoué un attentat visant une ou deux églises à Villejuif, en banlieue parisienne.
En France, les attentats de janvier sont encore dans toutes les têtes.
Et les déclarations alarmistes se succédaient dans la journée, le premier ministre, Manuel Valls, affirmant même que «la France, comme d’autres pays encore ces dernières semaines, fait face à une menace terroriste sans équivalent par le passé».
Alors que la loi sur le renseignement, examinée par le parlement, agite la classe politique, cette interpellation vient à point nommé pour les défenseurs d’un texte jugé par une partie de la classe politique et de l’opinion comme étant liberticide.
La découverte de ce projet d’attentat semble pourtant fortuite (...)
Surenchère politique
«La mobilisation est permanente, indiquait le premier ministre, Manuel Valls.
Notre seul but est de protéger les Français.
Il faut répondre par la protection de nos concitoyens, l’unité et une très grande détermination», concluait-il.
La surenchère politique n’a pas traîné.
Mercredi, un député UMP demandait au gouvernement de «protéger nos églises, comme il le fait pour les mosquées et les synagogues».
Pour Eric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement, interrogé sur France Info, «révéler un attentat contribue à un climat anxiogène».
L’expert dénonce aussi «une exploitation politique indéniable» et rappelle que 70 attentats ont été déjoués en France en quinze ans, sans que l’opinion ne le sache à chaque fois".
Lahire
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