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dimanche 12 avril 2015

Manuel Valls dérape encore à la télévision portugaise


 
 
Le 12/04/2015
 
 
Ils détruisent notre pays quotidiennement. Leur dernier espoir tient dans les gesticulations d’un Premier ministre qui a fait profession du mensonge.
 
Le Premier ministre ne se contrôle plus.
Obsédé par la montée du Front national, Manuel Valls devient outrancier et grotesque lors de ses sorties dans les médias.
En visite chez nos voisins lusitaniens, il a déclaré que « la France possède l’arme nucléaire, il est hors de question que ce pays tombe entre les mains du Front national ».
 « Ce » pays, comme aime le dire Manuel Valls, est habité par des citoyens français libres de leurs choix de vote et n’a pas à souffrir du partisanisme maladif d’un pouvoir aux abois.
 Les propos en question seraient amusants s’ils étaient tenus au cours d’une assemblée générale de l’UNEF par un étudiant à peine majeur ; ils sont, en revanche, très inquiétants pour notre démocratie lorsqu’ils sont tenus par le numéro deux de l’exécutif en visite à l’étranger.
 De quel droit peut-il condamner de la pire des façons un parti et ses millions d’électeurs à l’opprobre de nos amis portugais ?
 Gageons que ces derniers, victimes des folles politiques eurostéritaires, comprendront facilement que Manuel Valls panique car il n’a plus les solutions pour répondre aux angoisses et aux problèmes des Français.
 D’ailleurs, on serait plus en droit de s’inquiéter de voir l’arme nucléaire entre les mains d’un pouvoir va-t-en-guerre qui soutient les conflits les plus absurdes (ou injustes) depuis plusieurs années maintenant.
 Est-ce le Front national qui a provoqué le chaos libyen ou bien monsieur Sarkozy soutenu par les funestes imprécations de Bernard-Henri Lévy, l’actuel conseiller diplomatique officieux de monsieur Hollande ?
 Est-ce le Front national qui a causé la terrible situation qui pourrit le Moyen-Orient, à commencer par la Syrie dont les habitants de toutes confessions vivent sous la menace constante des djihadistes ?
 Non.
 Pourquoi, alors, accuser cette formation de menacer la sécurité nationale et, pire encore, sous-entendre que lui confier l’arme nucléaire pourrait entraîner un conflit majeur, sinon pour jouer sur les peurs et décourager les Français à voter pour le seul parti présentant une alternative plutôt qu’une alternance ?

En plus d’être fausses, les spéculations de l’histrion de Matignon sont diffamatoires.

Si j’étais aussi insultant que monsieur Valls, je dirais qu’il ne faudrait pas lui confier l’arme nucléaire en cas de possibilité de victoire du Front national en mai 2017, sa main ne tremblerait pas pour bombarder nos concitoyens qui auraient, selon lui, « quitté la République ».

 Mais voilà, contrairement à lui, j’ai la retenue nécessaire pour ne pas accuser de torts fictifs mes adversaires politiques.

En effet, je crois qu’il est préférable de lui répondre sur le terrain des idées et du bilan politique plutôt que de pratiquer la surenchère verbale.

Le gouvernement n’a aucun argument à opposer au Front national sur les sujets majeurs qui intéressent les Français. Sécurité, immigration, économie, souveraineté : ils détruisent notre pays quotidiennement.

 Leur dernier espoir tient dans les gesticulations d’un Premier ministre qui a fait profession du mensonge.

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