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dimanche 5 avril 2015

Don du sang pour tous. Un grand merci à MST (Marisol Touraine).


 
 
Le 05/04/2015

Médecin
 
C’est l’application de la dialectique du lobby homo selon lequel "il n'y a pas de population à risque, mais des pratiques à risques".
 
« Oui, je mettrai fin à l’exclusion du don de sang, parce que chaque prélèvement est contrôlé d’abord, et parce qu’il est dévastateur à tous les niveaux d’accréditer une forme de présomption de séropositivité des hommes homosexuels. »
Pour une fois, François Hollande aura tenu une promesse électorale, puisque en contradiction avec l’avis du Comité national d’éthique rendu trois jours plus tôt, l’amendement annulant l’interdiction du don du sang aux hommes homosexuels et bisexuels vient d’être adopté par les députés.
Désormais, donc, « nul ne peut être exclu du don de sang en raison de son orientation sexuelle».
 C’est l’application de la dialectique du lobby homo selon lequel « il n’y a pas de population à risque, mais des pratiques à risques ».
La formule est subtile mais n’empêche pas que, statistiquement, on risque plus de tomber un jour d’un arbre si on est élagueur plutôt qu’égoutier.
 Et, de fait, le nombre de contaminés par le VIH est 65 fois plus élevé parmi les hommes homosexuels que dans le reste de la population.
 Enfin, la période pendant laquelle la contamination est indétectable par les tests est toujours de 10 à 20 jours, tandis que les scientifiques estiment que cette libération risque de multiplier par quatre les contaminations transfusionnelles.
 C’était bien la peine que Chirac inscrive le principe de précaution dans la Constitution !
Certes, plusieurs pays avaient déjà assoupli leur règle en la matière, se contentant d’exiger avant le don une période d’abstinence, ici de quatre mois, là d’un an, un peu au doigt mouillé, tandis que l’Europe pressait la France de faire de même.

 Ce n’est pas la première fois que les socialistes préfèrent l’électoralisme à la sécurité sanitaire, puisque dans la rude compétition d’imbéciles officiels de la lutte contre le SIDA, la médaille d’or reste détenue par la directrice de l’administration pénitentiaire de Mitterrand, qui ordonna d’intensifier les collectes de sang dans les prisons françaises.

 Les autres pays les avaient pertinemment proscrites, tant il semblait évident que ce milieu fortement atteint par le SIDA et la toxicomanie devait être exclu des prélèvements.
Mais pour les angéliques bigots de la rédemption citoyenne des délinquants par le don du sang (nous étions en plein badinterisme, ancêtre du taubirisme), il s’agissait là d’une attitude discriminatoire inenvisageable.

 On estime à cinq mille environ les contaminations liées à l’application de cette circulaire, dont la responsable – en bonne logique administrative française du coup de pied au cul ascensionnel – fut promue premier président de la cour d’appel de Paris, et le conseiller, procureur de la République. « L’affaire du sang contaminé » n’en éclaboussa pas moins durement plusieurs ministres ; mais malgré son sobriquet affectueux de MST , Maria de la Soledad, dite Marisol Touraine, ne semble pas superstitieuse…

À vrai dire, et en pratique, les homosexuels ont toujours pu donner leur sang, puisque l’on ne déclare que ce qu’on veut bien lors de l’interrogatoire du préleveur.

Au lieu de demander « Êtes-vous homosexuel ? », celui-ci demandera désormais « Avez-vous des pratiques sexuelles à risque ? », ce qui ne changera pas grand-chose.

 Mais pour le lobby qui prétend représenter les homosexuels, il s’agissait, après le mariage gay, de la conquête politique d’un « droit » nouveau, celui de donner son sang comme tout le monde quand on n’est pas comme tout le monde.

 En classe de philo, on appelle cela une aporie.

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