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La tension a repris vers 17h30. /S.B.
La tension est montée d'un cran hier au camp des gitans de la Vivarié (commune de Castres).
Un véritable coup de chaud… au sens propre comme au sens figuré.
En effet, «pour alerter sur leur situation et la dénoncer», selon l'un des occupants des lieux, un petit groupe de résidents habituels du site a installé des pneus enflammés sur la route d'Hauterive, qui passe devant le camp.
L'opération a eu lieu en deux temps : un peu après 12 heures, puis un peu avant 18 heures.
Si la seconde manifestation était préméditée en fonction évidemment de l'augmentation du flux de la circulation sur ce secteur à cette heure-là, la première était plutôt un coup de sang spontané après que la Ville a décidé quelques instants plus tôt… de couper totalement l'électricité d'une partie du camp (la zone basse) !
Les raisons de ce conflit entre la municipalité et les usagers du site restent confuses. D'aucuns évoquent des branchements «illégaux».
«On paie au moyen d'une carte. Les compteurs ne sont pas assez puissants, alors il y a forcément des problèmes», commente une dame concernée, tout en montrant du doigt une machine à laver chargée de linge puisqu'arrêtée en plein travail et une plaque à cuisson où le repas du déjeuner attend toujours.
Et un homme de préciser : «Il fait à nouveau froid et nous n'avons plus de chauffage pour les gosses.»
Hier soir, avant que ne survienne la pluie, un feu avait également été allumé dans un champ provoquant des fumées noires au-dessus de la voie rapide, sécurisée par la police et la Direction des routes.
De son côté, la Ville s'est résolument refusée à tout commentaire.
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