Jeudi 05 Mars 2015 à 14:46 (mis à jour le 05/03/2015 à 14:47)
Par valeursactuelles.com
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Des opposants au barrage de Sivens lors d'affrontements avec les gendarmes. Photo © SIPA
ALERTE SIVENS. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve est sorti de son silence pour appeler «solennellement à l’apaisement et à la responsabilité de chacun» face à la «situation de tension» à Sivens.
Fascisme vert contre agriculteurs
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a évoqué aujourd’hui la situation à Sivens, alors que cette semaine s’annonce décisive pour la suite du projet : «la France garde en mémoire les conséquences dramatiques des manifestations du mois d'octobre 2014, qui avaient conduit au décès tragique de Rémi Fraisse. Rien ne saurait justifier de nouveaux déferlements de violence susceptibles de conduire à de nouveaux drames», en référence au décès du « zadiste » Rémi Fraisse.
Les agriculteurs responsables
L’appel au calme n’est pas uniquement venu du ministre, mais également du président de la FNSEA, premier syndicat agricole français, Xavier Beulin : «ce n'est pas aux agriculteurs de faire évacuer la zone mais à la puissance publique de tout mettre en œuvre si la décision est positive demain».
L’homme a déclaré «craindre le pire», un jour avant l’ouverture des débats au Conseil général du Tarn sur d’éventuels projets alternatifs à la retenue d’eau contestée par des mouvances écologistes.
Depuis hier, environ 2150 agriculteurs se sont rendus dans la « zone à défendre » (ZAD), occupée par plus d’une quarantaine de militants, « zadistes ».
Les deux partis s’accusent mutuellement de débordements et de provocations.
«Les agriculteurs ont montré depuis le mois de septembre-octobre qu'ils savaient faire preuve de responsabilités et se sont comportés de manière digne et responsable. Mais ce qui génère aujourd'hui les tensions, c'est beaucoup d'exaspération face aux renoncements successifs» a expliqué Xavier Beulin.
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a évoqué aujourd’hui la situation à Sivens, alors que cette semaine s’annonce décisive pour la suite du projet : «la France garde en mémoire les conséquences dramatiques des manifestations du mois d'octobre 2014, qui avaient conduit au décès tragique de Rémi Fraisse. Rien ne saurait justifier de nouveaux déferlements de violence susceptibles de conduire à de nouveaux drames», en référence au décès du « zadiste » Rémi Fraisse.
Les agriculteurs responsables
L’appel au calme n’est pas uniquement venu du ministre, mais également du président de la FNSEA, premier syndicat agricole français, Xavier Beulin : «ce n'est pas aux agriculteurs de faire évacuer la zone mais à la puissance publique de tout mettre en œuvre si la décision est positive demain».
L’homme a déclaré «craindre le pire», un jour avant l’ouverture des débats au Conseil général du Tarn sur d’éventuels projets alternatifs à la retenue d’eau contestée par des mouvances écologistes.
Depuis hier, environ 2150 agriculteurs se sont rendus dans la « zone à défendre » (ZAD), occupée par plus d’une quarantaine de militants, « zadistes ».
Les deux partis s’accusent mutuellement de débordements et de provocations.
«Les agriculteurs ont montré depuis le mois de septembre-octobre qu'ils savaient faire preuve de responsabilités et se sont comportés de manière digne et responsable. Mais ce qui génère aujourd'hui les tensions, c'est beaucoup d'exaspération face aux renoncements successifs» a expliqué Xavier Beulin.
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