Le 21/02/2015
Chez les Bongo, on a le sens de la famille : pour un régnant, ils furent des dizaines à s’en mettre plein les poches.
Omar Bongo, deuxième président du Gabon indépendant, a régné 41 ans sur son pays, du 2 décembre 1967 à sa mort le 8 juin 2009.
Un grand ami de nos politiques, ce cher Omar, plaque tournante à lui tout seul de la Françafrique et de ses magouilles.
Mieux même : on a murmuré qu’il faisait, du temps de Chirac, les gouvernements de la France ou, s’il ne les faisait pas, il pouvait les défaire.
Un de ces potentats africains comme il y en a encore tant.
Les poches emplies de ces milliards déversés par un Occident honteux de son passé colonial ; sommes qui s’entassent sur les comptes en Suisse ou aux îles Caïmans tandis que les populations du continent maudit embarquent par milliers sur des rafiots de fortune qui les laisseront au mieux sur nos plages, quand ce n’est pas au fond de la Méditerranée.
Chez les Bongo, on a le sens de la famille : pour un régnant, ils furent des dizaines à s’en mettre plein les poches.
Culture et tradition, dira-t-on : le chef est le chef, il prend les femmes et le pognon.
On connaît le sens de l’entraide des familles africaines : le père, la mère, les frères et les sœurs, oncles et tantes, neveux et nièces, enfants de la première, deuxième, troisième épouse…
Tous ministres, tous dotés, chefs d’État de père en fils.
Aujourd’hui, c’est la fille aînée du grand homme, sœur de l’actuel président Ali Bongo, qui fait l’actualité : Pascaline Bongo, ministre des Affaires étrangères dans les années 90, classée en mai 2013 par le journal Jeune Afrique comme l’une des « 25 femmes les plus influentes du business en Afrique ».
Bref, une Mama Benz d’envergure, comme on dit là-bas.
Rompue à la mondialisation des affaires et à ses codes.
Championne de l’import-export, enfin… surtout de l’import.
La dame doit en effet se retrouver devant le tribunal le 17 mars prochain pour y répondre de factures impayées.
Oh, rien que des babioles (fleurs, sapin de Noël, épicerie, vaisselle…), mais pour un montant de 453.300 euros.
Rien que pour la période allant du 29 janvier 2013 au 1er avril 2014.
C’est Le Canard enchaîné qui révèle cette affaire qui pourrait bien envoyer par le fond la petite société Blue Mendel, prestataire de tous ces bons services.
« L’ancienne ministre commandait par SMS, le dirigeant de Blue Mendel accusait réception et expédiait sa commande à sa cliente, qui réglait ensuite la facture directement, via l’une de ses sociétés ou par l’intermédiaire de la présidence gabonaise, écrit Le Canard. Puis, du jour au lendemain, Pascaline Bongo a cessé de payer, à défaut de mettre un frein à sa frénésie consumériste. »
Ça ne vous rappelle rien ?
Moi, si.
Un exemple : le monsieur de l’Institut du monde arabe, pour ne pas le nommer.
Un politique bien français, socialiste même, qui – bien avant le traiteur libanais évoqué récemment sur ce site – a laissé partout où il est passé des ardoises mémorables…
Faut-il rappeler que, dans le classement des pays les plus corrompus, la France pointe à la 26e place ?
Un grand ami de nos politiques, ce cher Omar, plaque tournante à lui tout seul de la Françafrique et de ses magouilles.
Mieux même : on a murmuré qu’il faisait, du temps de Chirac, les gouvernements de la France ou, s’il ne les faisait pas, il pouvait les défaire.
Un de ces potentats africains comme il y en a encore tant.
Les poches emplies de ces milliards déversés par un Occident honteux de son passé colonial ; sommes qui s’entassent sur les comptes en Suisse ou aux îles Caïmans tandis que les populations du continent maudit embarquent par milliers sur des rafiots de fortune qui les laisseront au mieux sur nos plages, quand ce n’est pas au fond de la Méditerranée.
Chez les Bongo, on a le sens de la famille : pour un régnant, ils furent des dizaines à s’en mettre plein les poches.
Culture et tradition, dira-t-on : le chef est le chef, il prend les femmes et le pognon.
On connaît le sens de l’entraide des familles africaines : le père, la mère, les frères et les sœurs, oncles et tantes, neveux et nièces, enfants de la première, deuxième, troisième épouse…
Tous ministres, tous dotés, chefs d’État de père en fils.
Aujourd’hui, c’est la fille aînée du grand homme, sœur de l’actuel président Ali Bongo, qui fait l’actualité : Pascaline Bongo, ministre des Affaires étrangères dans les années 90, classée en mai 2013 par le journal Jeune Afrique comme l’une des « 25 femmes les plus influentes du business en Afrique ».
Bref, une Mama Benz d’envergure, comme on dit là-bas.
Rompue à la mondialisation des affaires et à ses codes.
Championne de l’import-export, enfin… surtout de l’import.
La dame doit en effet se retrouver devant le tribunal le 17 mars prochain pour y répondre de factures impayées.
Oh, rien que des babioles (fleurs, sapin de Noël, épicerie, vaisselle…), mais pour un montant de 453.300 euros.
Rien que pour la période allant du 29 janvier 2013 au 1er avril 2014.
C’est Le Canard enchaîné qui révèle cette affaire qui pourrait bien envoyer par le fond la petite société Blue Mendel, prestataire de tous ces bons services.
« L’ancienne ministre commandait par SMS, le dirigeant de Blue Mendel accusait réception et expédiait sa commande à sa cliente, qui réglait ensuite la facture directement, via l’une de ses sociétés ou par l’intermédiaire de la présidence gabonaise, écrit Le Canard. Puis, du jour au lendemain, Pascaline Bongo a cessé de payer, à défaut de mettre un frein à sa frénésie consumériste. »
Ça ne vous rappelle rien ?
Moi, si.
Un exemple : le monsieur de l’Institut du monde arabe, pour ne pas le nommer.
Un politique bien français, socialiste même, qui – bien avant le traiteur libanais évoqué récemment sur ce site – a laissé partout où il est passé des ardoises mémorables…
Faut-il rappeler que, dans le classement des pays les plus corrompus, la France pointe à la 26e place ?
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