Le 10/02/2015
Un mélange de stupidité et de malhonnêteté abyssales auto-exonère cette droite et cette gauche de toute responsabilité.
On se croirait en train de revivre la fin des années soixante-dix, lorsqu’une droite suffisante, arrogante, trop sûre de son fait, aux dents du fond baignant depuis trop longtemps, non sans mépris à l’égard de l’électorat, offrit la relève sur un plateau à Mitterrand & consorts.
S’ensuivit le délire d’auto-détestation antiraciste et son corollaire, un multiculturalisme dont l’épidémie nihilisto-djihadiste actuelle constitue l’un des exotiques fruits (parmi lesquels la grenade, cela va de soi).
Un mélange de stupidité et de malhonnêteté abyssales auto-exonère cette droite et cette gauche de toute responsabilité.
Et puisqu’il faut bien un bouc émissaire, droite molle et gauche (teigneuse comme une imbuvable vieille semelle pourrie) confondues le désignent comme un seul homme : FN.
Ils reprochent à ce parti de désigner l’immigré comme responsable du chômage : en quarante ans, nous avons 3 ou 4 millions de chômeurs PS, RPR et UMP supplémentaires, mais devinez d’où vient le danger ?
Au lendemain de la législative partielle du Doubs, Bruno Le Maire reconnaît la progression inexorable du FN.
Et pourquoi monsieur Le Maire désire-t-il « reconnaître devant les électeurs que, depuis trente ou quarante ans, nous n’avons pas fait le travail ; nous avons dégradé la parole politique à force de grandes […] déclarations jamais suivies d’effets pour combattre le chômage » ?
Pour « combattre le Front national ».
En substance, combattre le chômage, c’est donc combattre le Front national.
Monsieur Le Maire rajoute : « Il faut que la parole politique retrouve sa crédibilité, c’est la première manière de combattre le Front national. »
Non, Monsieur Le Maire, ce n’est pas la parole qui va combattre le chômage, c’est en effet ce que croyait votre ami et tartuffe Hollande et sa désormais légendaire « inversion de la courbe avant la fin de l’année », parole d’un féroce « ennemi de la finance ».
Ce ne sont pas des paroles, ce sont des actes efficients qui vous redonneront de la crédibilité.
Il vous a fallu quarante ans pour venir expliquer aux Français ce qu’ils comprenaient déjà depuis ce temps : vous avez échoué dans la lutte contre le chômage.
Nous attendons maintenant que vos amis du PS fassent de même : reconnaître leur responsabilité dans l’échec de la lutte contre le chômage.
Cela fait, nous verrons ce que nous ferons de notre bulletin de vote, mais il va vous falloir être très sages, à l’UMP et au PS, moins arrogants, moins haineux du peuple français, plus respectueux à l’égard d’un parti qui, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas un parti interdit, n’est pas en dehors de la République, même si je ne crois pas dans ce « système des partis ».
Pour ce que nous avons vu lors de la législative partielle du Doubs, et pour rappel, voici une déclaration de votre candidat UMP éliminé au premier tour : « Ce sont les bons petits blonds qui m’emmerdent, pas les gens de l’immigration.»
Est-ce cela, que vous appelez « redonner de la crédibilité à la parole politique » ?
S’ensuivit le délire d’auto-détestation antiraciste et son corollaire, un multiculturalisme dont l’épidémie nihilisto-djihadiste actuelle constitue l’un des exotiques fruits (parmi lesquels la grenade, cela va de soi).
Un mélange de stupidité et de malhonnêteté abyssales auto-exonère cette droite et cette gauche de toute responsabilité.
Et puisqu’il faut bien un bouc émissaire, droite molle et gauche (teigneuse comme une imbuvable vieille semelle pourrie) confondues le désignent comme un seul homme : FN.
Ils reprochent à ce parti de désigner l’immigré comme responsable du chômage : en quarante ans, nous avons 3 ou 4 millions de chômeurs PS, RPR et UMP supplémentaires, mais devinez d’où vient le danger ?
Au lendemain de la législative partielle du Doubs, Bruno Le Maire reconnaît la progression inexorable du FN.
Et pourquoi monsieur Le Maire désire-t-il « reconnaître devant les électeurs que, depuis trente ou quarante ans, nous n’avons pas fait le travail ; nous avons dégradé la parole politique à force de grandes […] déclarations jamais suivies d’effets pour combattre le chômage » ?
Pour « combattre le Front national ».
En substance, combattre le chômage, c’est donc combattre le Front national.
Monsieur Le Maire rajoute : « Il faut que la parole politique retrouve sa crédibilité, c’est la première manière de combattre le Front national. »
Non, Monsieur Le Maire, ce n’est pas la parole qui va combattre le chômage, c’est en effet ce que croyait votre ami et tartuffe Hollande et sa désormais légendaire « inversion de la courbe avant la fin de l’année », parole d’un féroce « ennemi de la finance ».
Ce ne sont pas des paroles, ce sont des actes efficients qui vous redonneront de la crédibilité.
Il vous a fallu quarante ans pour venir expliquer aux Français ce qu’ils comprenaient déjà depuis ce temps : vous avez échoué dans la lutte contre le chômage.
Nous attendons maintenant que vos amis du PS fassent de même : reconnaître leur responsabilité dans l’échec de la lutte contre le chômage.
Cela fait, nous verrons ce que nous ferons de notre bulletin de vote, mais il va vous falloir être très sages, à l’UMP et au PS, moins arrogants, moins haineux du peuple français, plus respectueux à l’égard d’un parti qui, jusqu’à preuve du contraire, n’est pas un parti interdit, n’est pas en dehors de la République, même si je ne crois pas dans ce « système des partis ».
Pour ce que nous avons vu lors de la législative partielle du Doubs, et pour rappel, voici une déclaration de votre candidat UMP éliminé au premier tour : « Ce sont les bons petits blonds qui m’emmerdent, pas les gens de l’immigration.»
Est-ce cela, que vous appelez « redonner de la crédibilité à la parole politique » ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.