Le 12/02/2015
L’UMP, c’est un peu comme les enfants : ils ne savent plus quoi inventer pour se rendre intéressants.
L’UMP, c’est un peu comme les enfants : ils ne savent plus quoi inventer pour se rendre intéressants.
La preuve par Stéphane Tiki, ci-devant patron des « Jeunes Pop », comprenez les « jeunes de l’UMP ».
Bizarre, déjà ; car être en même temps « jeune » et à « l’UMP », ça flaire l’oxymore aussi sûrement que la litière du chat ou que le vomi de cuite de la veille.
Stéphane Tiki, donc, Camerounais d’origine, toujours étudiant à 27 ans, vieille sagesse africaine voulant qu’il faille prendre son temps, est un immigré clandestin, à en croire Le Canard enchaîné de ce mercredi.
Le gag, c’est qu’il appartenait au courant dit de la Droite forte, machin fondé par Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, bidule piloté en loucedé par Patrick Buisson et vistemboire destiné à tailler des croupières électorales au Front national.
L’autre gag, c’est que la gauche exige désormais sa régularisation.
Et alors que le Stéphane Tiki en question tweetait « Donner le droit de vote aux étrangers, c’est brader la nationalité française et prendre le risque du communautarisme », d’autres tweetent, tels les tweeteurs de Commission travailleurs migrants : « Camarade, courage ! #Tikigate# JeSuisTiki#solidaritéaveclessanspapiers/ »
De son côté, François Fillon assure ne pas connaître ce Stéphane Tiki, même s’il faisait partie des « visiteurs du soir », rue de Miromesnil à Paris, dans les locaux de Nicolas Sarkozy.
Le soldat inconnu devait donc être un peu connu, sachant que le vibrionnant député parisien Bernard Debré assure dans Le Figaro : « C’est un garçon surprenant, gentil, drôle, disponible, absolument partout. Je le croisais dans tous les arrondissements où j’allais… »
Certes, les partis politiques français ont une vilaine tendance à se transformer en pétaudières, mais là, quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites ; et c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres.
D’où la déclaration hébétée de Thierry Mariani, maître-étalon de ce que la droite peut fournir en ravis de la crèche : « J’ose espérer que c’est une mauvais blague. Je ne comprends pas qu’il ne soit pas français. C’est la moindre des choses pour être à la tête des jeunes de l’UMP. »
Tout à fait Thierry, comme aurait dit Jean-Michel Larqué.
Le pire, c’est que ce Stéphane Tiki ne doit pas être mauvais bougre, et même sans papiers, plus français que d’autres Français de papiers.
La preuve par Stéphane Tiki, ci-devant patron des « Jeunes Pop », comprenez les « jeunes de l’UMP ».
Bizarre, déjà ; car être en même temps « jeune » et à « l’UMP », ça flaire l’oxymore aussi sûrement que la litière du chat ou que le vomi de cuite de la veille.
Stéphane Tiki, donc, Camerounais d’origine, toujours étudiant à 27 ans, vieille sagesse africaine voulant qu’il faille prendre son temps, est un immigré clandestin, à en croire Le Canard enchaîné de ce mercredi.
Le gag, c’est qu’il appartenait au courant dit de la Droite forte, machin fondé par Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, bidule piloté en loucedé par Patrick Buisson et vistemboire destiné à tailler des croupières électorales au Front national.
L’autre gag, c’est que la gauche exige désormais sa régularisation.
Et alors que le Stéphane Tiki en question tweetait « Donner le droit de vote aux étrangers, c’est brader la nationalité française et prendre le risque du communautarisme », d’autres tweetent, tels les tweeteurs de Commission travailleurs migrants : « Camarade, courage ! #Tikigate# JeSuisTiki#solidaritéaveclessanspapiers/ »
De son côté, François Fillon assure ne pas connaître ce Stéphane Tiki, même s’il faisait partie des « visiteurs du soir », rue de Miromesnil à Paris, dans les locaux de Nicolas Sarkozy.
Le soldat inconnu devait donc être un peu connu, sachant que le vibrionnant député parisien Bernard Debré assure dans Le Figaro : « C’est un garçon surprenant, gentil, drôle, disponible, absolument partout. Je le croisais dans tous les arrondissements où j’allais… »
Certes, les partis politiques français ont une vilaine tendance à se transformer en pétaudières, mais là, quand les bornes sont franchies, il n’y a plus de limites ; et c’est la porte ouverte à toutes les fenêtres.
D’où la déclaration hébétée de Thierry Mariani, maître-étalon de ce que la droite peut fournir en ravis de la crèche : « J’ose espérer que c’est une mauvais blague. Je ne comprends pas qu’il ne soit pas français. C’est la moindre des choses pour être à la tête des jeunes de l’UMP. »
Tout à fait Thierry, comme aurait dit Jean-Michel Larqué.
Le pire, c’est que ce Stéphane Tiki ne doit pas être mauvais bougre, et même sans papiers, plus français que d’autres Français de papiers.
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