De Manuel Gomez
6 janvier 2015
Moussa Nouï est né en France, à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône), en 1962. Il n’a jamais quitté la France.
Ses sœurs et ses frères ont la nationalité française et en ce qui le concerne on la lui refuse.
Allez savoir pourquoi ?
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, propose que les milliers de migrants clandestins, sans papier, en situation irrégulière, et qui trouble actuellement l’ordre public à Calais, soient tous naturalisés.
On offre la naturalisation chaque année à des milliers d’étrangers soit parce qu’ils sont nés sur notre sol (uniquement dans le but de l’obtenir), soit parce qu’ils vivent en France depuis des années en situation irrégulière grâce à l’assistanat que nous leur proposons.
On ouvre nos portes à une immigration non contrôlée, sans travail, sans logement, sans revenus, qui bénéficiera un jour où l’autre de la naturalisation.
Et toute la gauche, une certaine droite, les biens pensants, les « bobos », roucoulent devant l’humanisme dont fait preuve notre pays en accueillant toute la misère du monde.
Et c’est là que se situe l’absurde qui m’oblige à m’élever contre la débilité de notre administration, et de ceux qui la dirigent.
Depuis sa naissance, il y a 52 ans, il n’a jamais été considéré comme français mais toujours comme ressortissant algérien et il a bénéficié d’une carte de séjour renouvelable, jusqu’au moment récent, où il a décidé de ne pas la renouveler, la considérant comme illégitime à juste raison.
A partir de là tout se complique pour lui : il est menacé d’expulsion vers l’Algérie, un pays qu’il ne connaît pas.
Moussa a fourni à l’administration tous les papiers et toutes les attestations nécessaires pour justifier de sa présence en France depuis sa naissance, en 1962 : certificats de scolarité, de clubs de sports, de médecins, d’amendes payées et même des attestations d’élus de la République.
Toutes les preuves donc qu’il n’a jamais quitté la France et qu’il y vit depuis 52 ans.
Il fait partie des « meubles » de Port-de-Bouc depuis sa naissance.
D’ailleurs il ne possède même pas de passeport.
La Cour d’Appel estime qu’il ne peut pas prouver sa présence continue sur le territoire français, ni depuis dix ans, ni même depuis sa naissance mais a t-elle bien consulté les textes :
…Pour l’enfant né en France de parents étrangers nés à l’étranger, la nationalité française lui revient automatiquement et de plein droit à sa majorité (« droit du sol simple différé ») s’il réside en France à cette date, et s’il a eu sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d’au moins 5 ans depuis l’âge de 11 ans…
Moussa affirme, ce qui est bien loin d’être le cas pour les dizaines de milliers d’autres prétendants à notre nationalité, que l’Algérie n’est ni sa religion, ni sa culture, et qu’il est totalement intégré à la société française.
Moussa Nouï ne sera pas expulsé, il peut dormir tranquille, et très bientôt il aura des papiers en règle, qu’il en soit assuré, et son avocate également, car l’administration ne peut pas se ridiculiser davantage.
Les services du ministère de l’Intérieur vont se pencher sur son cas dans de très brefs délais.
Il a choisi la meilleure solution afin d’obtenir raison : alerter les médias sur son sort !
On offre la naturalisation chaque année à des milliers d’étrangers soit parce qu’ils sont nés sur notre sol (uniquement dans le but de l’obtenir), soit parce qu’ils vivent en France depuis des années en situation irrégulière grâce à l’assistanat que nous leur proposons.
On ouvre nos portes à une immigration non contrôlée, sans travail, sans logement, sans revenus, qui bénéficiera un jour où l’autre de la naturalisation.
Et toute la gauche, une certaine droite, les biens pensants, les « bobos », roucoulent devant l’humanisme dont fait preuve notre pays en accueillant toute la misère du monde.
Et c’est là que se situe l’absurde qui m’oblige à m’élever contre la débilité de notre administration, et de ceux qui la dirigent.
Depuis sa naissance, il y a 52 ans, il n’a jamais été considéré comme français mais toujours comme ressortissant algérien et il a bénéficié d’une carte de séjour renouvelable, jusqu’au moment récent, où il a décidé de ne pas la renouveler, la considérant comme illégitime à juste raison.
A partir de là tout se complique pour lui : il est menacé d’expulsion vers l’Algérie, un pays qu’il ne connaît pas.
Moussa a fourni à l’administration tous les papiers et toutes les attestations nécessaires pour justifier de sa présence en France depuis sa naissance, en 1962 : certificats de scolarité, de clubs de sports, de médecins, d’amendes payées et même des attestations d’élus de la République.
Toutes les preuves donc qu’il n’a jamais quitté la France et qu’il y vit depuis 52 ans.
Il fait partie des « meubles » de Port-de-Bouc depuis sa naissance.
D’ailleurs il ne possède même pas de passeport.
La Cour d’Appel estime qu’il ne peut pas prouver sa présence continue sur le territoire français, ni depuis dix ans, ni même depuis sa naissance mais a t-elle bien consulté les textes :
…Pour l’enfant né en France de parents étrangers nés à l’étranger, la nationalité française lui revient automatiquement et de plein droit à sa majorité (« droit du sol simple différé ») s’il réside en France à cette date, et s’il a eu sa résidence habituelle en France pendant une période continue ou discontinue d’au moins 5 ans depuis l’âge de 11 ans…
Moussa affirme, ce qui est bien loin d’être le cas pour les dizaines de milliers d’autres prétendants à notre nationalité, que l’Algérie n’est ni sa religion, ni sa culture, et qu’il est totalement intégré à la société française.
Moussa Nouï ne sera pas expulsé, il peut dormir tranquille, et très bientôt il aura des papiers en règle, qu’il en soit assuré, et son avocate également, car l’administration ne peut pas se ridiculiser davantage.
Les services du ministère de l’Intérieur vont se pencher sur son cas dans de très brefs délais.
Il a choisi la meilleure solution afin d’obtenir raison : alerter les médias sur son sort !
source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.