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dimanche 18 janvier 2015

Une femme décapitée en pleine rue à la Mecque.

16/01/2015 / ARABIE SAOUDITE          

 
Des policiers saoudiens entourent une femme en noir, à genoux, qui va être éxecutée. Capture d'écran d'une vidéo.

 Ces images, tournées discrètement, montrent l’exécution en public d’une femme dans les rue de la Mecque, lundi. Retirée de YouTube, la vidéo continue de circuler sur d’autres sites.
 
 France 24 a décidé de n’en publier que des captures d’écran.

Laila Bint Abdul Muttalib Basim, birmane, vivait en Arabie saoudite.
La justice du pays l’a jugée coupable d’avoir sexuellement abusé de sa belle-fille de sept ans et de l'avoir tuée.

Dans la vidéo, on voit plusieurs policiers la maintenir à terre en pleine rue.
 Elle clame son innocence et hurle à l’injustice jusqu’à la fin.
Un homme la frappe trois fois au cou avec un sabre. Les hurlements de la femme cessent dès le premier coup.


Le bourreau lève son sabre dans l'air. Capture d'écran de la vidéo.

Puis, une voix s’élève d’un haut parleur : "Annonce du ministère de l’Intérieur… ".

Puis la voix déclame des versets du Coran : “La punition de ceux qui font la guerre à Allah et à son messager, et qui les affrontent de toutes leurs forces pour semer la discorde sur la terre, sera la décapitation ou l’amputation des mains et des pieds. "

Selon un communiqué du ministère de l’Intérieur, les autorités espèrent que cette exécution découragera d’autres personnes qui pourraient être tentées de commettre des crimes semblables.

Le nombre d’exécutions en Arabie saoudite est en augmentation ces dernières années.
Il est passé de 78 en 2013 à 87 en 2014.
 Depuis le début de l'année, Basim est la septième personne à être exécutée, c'est-à-dire en seulement deux semaines.

Cette vidéo a été publiée sur Internet alors que l’Arabie saoudite était déjà sous le feu des critiques pour un autre cas d’atteinte aux droits de l’Homme : la semaine dernière, les autorités ont administré 50 coups de fouet à un bloggeur qu’elles accusent "d’insulte à l’Islam ".

Une deuxième série de coups de fouet était prévue ce vendredi 16 janvier : Raif Badawi a été condamné à 1 000 coups au total, à raison de 50 tous les vendredis, ainsi que dix ans de prison, mais cette session a été reportée "pour raisons médicales ".

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