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lundi 5 janvier 2015

Scandale à Marseille: des détenus publient des selfies sur Facebook (vidéo)

Rédaction en ligne Publié le -
 Mis à jour le


 
Société Une page Facebook qui laisse penser qu'on s'amuse bien en prison...
 
A en voir les images postées sur la page Facebook « MDR o baumettes », la mythique prison de Marseille ressemblerait plutôt à un club de vacances plus qu'à un centre de détention.
Le sourire au visage, à découvert, des prisonniers se sont pris en photos exhibant fièrement des téléphones portables, de la drogue, des billets, du narguilé, etc.
 Sans oublier les clichés de groupe sous le soleil, torse-nu comme à la plage ou après un match de football.
 En les voyant, tout laisse à penser qu'on s'amuse bien en prison.
La page a pris de l'ampleur en période de fêtes pour atteindre les 4800 mentions « j'aime » avant d'être fermée par la direction des Baumettes.
 

"Ils ont tous des téléphones portables, le sport, l'école, des activités, la télévision avec en prime Canal+ (pour 9 euros par cellule et par mois), alors que la majorité des gens à l'extérieur n'ont pas les moyens de se payer l'abonnement : cela n'est plus une prison, c'est un centre de vacances",

 
 s'exclame Catherine Forzi du syndicat Force Ouvrière, au quotidien local La Provence qui a publié quelques-uns de ces clichés.
 
Des conditions de travail difficiles
 
Après avoir pris connaissance de cette page Facebook, les agents du centre de détention ont été épinglés par la direction.
"Mais le problème c'est que nous ne sommes plus assez nombreux, nous le répétons depuis des années. Ils n'ont plus peur de rien, et nous, nous n'avons pas les moyens de lutter. Cette page n'a rien de valorisant pour nous, pour le travail fait chaque jour par les surveillants, mais c'est un fait, les détenus sont livrés à eux-mêmes", explique à La Provence David Cucchietti, le secrétaire local de la CGT.
 Mais ce qui inquiète principalement les surveillants, ce sont les couteaux qui circulent dans la prison.
 Les détenus peuvent accumuler tellement d'affaires dans leur mini-cellule qu'il est difficile d'y voir clair, d'autant que les moyens manquent et que l'article 57 de la loi pénitentiaire interdit les fouilles corporelles systématiques.

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