Le 11 janvier, François Hollande et Patrick Pelloux, chroniqueur à "Charlie". Photo © AFP
Coulisses. Quand l'Elysée n'était pas "charlie"...
« Après la publication d’une enquête sur Faouzi Lamdaoui, un conseiller de Hollande, Charlie a été la cible d’articles dans les médias algériens, accusant notre journal des maux les plus délirants. Des articles téléguidés depuis… la présidence de la République ! »
Ainsi commençait un article de Charlie Hebdo, publié le 4 décembre 2013.
L’enquête, signée par le journaliste d’investigation Laurent Léger (rescapé de la tuerie du 7 janvier), révélait les malversations de l’Élysée pour nuire à l’hebdomadaire satirique, devenu le symbole de la liberté d’expression depuis les attaques islamistes.
Tout commence en octobre 2013, avec une enquête de Charlie Hebdo révélant les méthodes de Faouzi Lamdaoui, conseiller de François Hollande à l’Élysée (qui a dû démissionner en décembre 2014), suspecté, à l’époque, de profiter d’une protection policière abusive, et accusé d’avoir demandé aux policiers de lui livrer des pains au chocolat un matin.
Pour avoir attaqué le “conseiller diversité” du président, Charlie Hebdo est, à l’époque, traîné dans la boue par certains médias algériens, et devient coupable de faire « de l’islamophobie sa marque de fabrique et de la maghrebophobie son fonds de commerce ».
L’hebdomadaire satirique se vautrerait, selon ces médias, dans le « caniveau de la xénophobie », caché derrière le « masque hideux du racisme »…
En décembre 2013, le journaliste Laurent Léger perce à jour le mystère de cette campagne de dénigrement : « Il a fallu attendre ces derniers jours pour comprendre où était logé le cerveau de ces attaques : en France, au sommet du pouvoir. Indigne mais vrai… »
Selon l’enquêteur de Charlie Hebdo, c’est Mustapha Saha, conseiller « qui n’existe pas dans l’organigramme officiel mais dispose néanmoins d’un bureau à la présidence de la République », qui « s’active en effet pour que des médias algériens défendent son patron bec et ongles ».
La « belle prose » instruisant sans nuance le procès en racisme de Charlie Hebdo est en effet « issue des ordinateurs de l’Élysée », selon Laurent Léger, qui poursuit : « Il s’agit d’un mail de Mustapha Saha, commençant par la mention : “Confidentiel. À paraître sous un autre nom.” Suit un texte insultant Charlie et usant d’amalgames débilitants. Ainsi, un collaborateur de l’Élysée s’en prend à notre journal en téléguidant des articles dans la presse algérienne. »
Pour preuve, Charlie Hebdo publie les propriétés du document Word de l’article, portant la mention « présidence » et venant directement de… la secrétaire de Faouzi Lamdaoui.
La présidence avait à l’époque nié être au courant des agissements de Mustapha Saha.
Reste qu’à une époque pas si lointaine des attentats, l’Élysée “n’était pas Charlie”.
Tout commence en octobre 2013, avec une enquête de Charlie Hebdo révélant les méthodes de Faouzi Lamdaoui, conseiller de François Hollande à l’Élysée (qui a dû démissionner en décembre 2014), suspecté, à l’époque, de profiter d’une protection policière abusive, et accusé d’avoir demandé aux policiers de lui livrer des pains au chocolat un matin.
Pour avoir attaqué le “conseiller diversité” du président, Charlie Hebdo est, à l’époque, traîné dans la boue par certains médias algériens, et devient coupable de faire « de l’islamophobie sa marque de fabrique et de la maghrebophobie son fonds de commerce ».
L’hebdomadaire satirique se vautrerait, selon ces médias, dans le « caniveau de la xénophobie », caché derrière le « masque hideux du racisme »…
En décembre 2013, le journaliste Laurent Léger perce à jour le mystère de cette campagne de dénigrement : « Il a fallu attendre ces derniers jours pour comprendre où était logé le cerveau de ces attaques : en France, au sommet du pouvoir. Indigne mais vrai… »
Selon l’enquêteur de Charlie Hebdo, c’est Mustapha Saha, conseiller « qui n’existe pas dans l’organigramme officiel mais dispose néanmoins d’un bureau à la présidence de la République », qui « s’active en effet pour que des médias algériens défendent son patron bec et ongles ».
La « belle prose » instruisant sans nuance le procès en racisme de Charlie Hebdo est en effet « issue des ordinateurs de l’Élysée », selon Laurent Léger, qui poursuit : « Il s’agit d’un mail de Mustapha Saha, commençant par la mention : “Confidentiel. À paraître sous un autre nom.” Suit un texte insultant Charlie et usant d’amalgames débilitants. Ainsi, un collaborateur de l’Élysée s’en prend à notre journal en téléguidant des articles dans la presse algérienne. »
Pour preuve, Charlie Hebdo publie les propriétés du document Word de l’article, portant la mention « présidence » et venant directement de… la secrétaire de Faouzi Lamdaoui.
La présidence avait à l’époque nié être au courant des agissements de Mustapha Saha.
Reste qu’à une époque pas si lointaine des attentats, l’Élysée “n’était pas Charlie”.
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