Après Bilal à l’Épeule et Abou Bakr dans le Pile, c’est le quartier Oran-Cartigny qui va voir pousser une mosquée flambant neuve.
C’est le centre cultuel et culturel Eyup-Sultan, que la communauté franco-turque de Roubaix veut le plus ouvert possible sur la ville.
Cet après-midi, pour la communauté franco-turque, c’était un jour historique.
Les pères, venus à Roubaix et tout particulièrement dans les quartiers du Cul-de-Four et Oran-Cartigny pour travailler à la Lainière, avaient transformé un garage en lieu de prière.
Les fils vont construire une véritable mosquée avec un minaret culminant à 23 m de haut.
Mieux, un centre cultuel et culturel sur un terrain de 5 000 m².
La première pierre a été posée aujourd’hui, vers 16h.
Plusieurs millions à trouver
« C’est le jour qui voit se réaliser le rêve de milliers de Roubaisiens, une trentaine d’années d’espoir et de travail », s’enthousiasme Ibrahim Alci, le président de la mosquée franco-turque.
Il insiste : ce lieu ne sera pas seulement celui d’une communauté, il l’imagine ouvert sur son quartier, sur la ville.
Bref, ouvert à tous, musulman ou non.
Il insiste : ce lieu ne sera pas seulement celui d’une communauté, il l’imagine ouvert sur son quartier, sur la ville.
Bref, ouvert à tous, musulman ou non.
L’ancien et le nouveau maire étaient présents.
Pierre Dubois (PS), auteur du schéma directeur des lieux de culte, avait fortement accompagné le projet.
Guillaume Delbar (UMP) a marché dans ses pas.
Si la municipalité n’a pas le droit de financer la construction, elle a aidé les responsables de la mosquée à présenter un projet architectural susceptible d’être validé par l’architecte des bâtiments de France et compatible avec le plan local d’urbanisme.
Pierre Dubois (PS), auteur du schéma directeur des lieux de culte, avait fortement accompagné le projet.
Guillaume Delbar (UMP) a marché dans ses pas.
Si la municipalité n’a pas le droit de financer la construction, elle a aidé les responsables de la mosquée à présenter un projet architectural susceptible d’être validé par l’architecte des bâtiments de France et compatible avec le plan local d’urbanisme.
Eyup Sultan –c’est son nom – est la troisième mosquée neuve qui va sortir de terre à Roubaix, après Bilal à l’Épeule et Abou Bakr dans le Pile.
Elle coûtera, selon Ibrahim Alci, entre 6 et 10 millions d’euros, entièrement financés par les dons des fidèles.
« Nous avons déjà près d’un million », indique le président, confiant pour la suite : « La première pierre montre que ça devient concret. Ceux qui étaient sceptiques vont commencer à donner. »
Elle coûtera, selon Ibrahim Alci, entre 6 et 10 millions d’euros, entièrement financés par les dons des fidèles.
« Nous avons déjà près d’un million », indique le président, confiant pour la suite : « La première pierre montre que ça devient concret. Ceux qui étaient sceptiques vont commencer à donner. »
Le gros œuvre doit être achevé dans huit mois.
Ensuite, tout dépendra des récoltes de dons.
Ensuite, tout dépendra des récoltes de dons.
Les responsables de la mosquée franco-turque mettront ce temps à profit pour négocier avec les pouvoirs publics : ils espèrent racheter 1 000 ou 2 000 m² de terrain pour « aérer » leur mosquée, avec espaces verts et terrains de sport.
Où en sont les six mosquées?
une nouvelle caserne !!!
RépondreSupprimerOui une de plus!!! On se demande vraiment si l'on vit en France????
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