En ce début décembre, le navire de la droite est piégé en haute mer.
En ce début décembre, le navire de la droite est piégé en haute mer.
Gros temps sur l’UMP, dont l’élection pauvrette du héros discount aura occupé – quel exploit ! – les plateaux télé un ouiquende entier.
Les chiffres reviennent, telles des grosses vagues blanches, frapper la coque de la réalité : Sarko obtient 20 points de moins qu’à l’époque de sa gloire, et il a désormais un adversaire non négligeable au sein même de son mouvement.
Pis : 42 % des adhérents du parti n’ont même pas pris la peine de se traîner (en fauteuil roulant ?) jusqu’à leur ordinateur pour voter.
Les maisons de retraite n’étaient visiblement pas toutes connectées.
Il y avait pourtant trois candidats.
Certes, le Mariton n’avait rien de très sexy, Bruno avait le charisme d’un bulot en plastique et Sarko sentait un peu la redif de Derrick un lundi pluvieux.
Mais, bon…
L’avenir de la droite républicaine, môssieur, se jouait là.
N’en demeure pas moins que c’est un des mystères de la politique nationale : on parle souvent davantage de celui qui a perdu.
En 2012, au soir du 1er tour, c’est Marine Le Pen qui dansait entre les bulles de champagne, malgré son élimination.
Samedi soir, les sarkozystes se planquaient presque tandis que les partisans de Le Maire, gonflés de leur tiers de votants, s’enrobaient de sourires sucrés ! Mariton lui-même célébrait sa « victoire » !
De retour à quai, l’UMP, dont c’était probablement le dernier voyage, risque de tanguer rudement dans les semaines à venir.
Le Maire, c’est la percée centriste dans ce que Sarko eût aimé une forteresse droitisée.
L’ancien Président a pourtant fait le forcing durant sa campagne : petites phrases et humour douteux sur ses ex-ministres d’origine exotique (la couleur voyante de Rama, les parents maghrébins de Rachida…), concession accordée à Sens commun avec la morgue de l’aristo bourré qui balance sa piécette à la gueule du clodo, discours « viril » sur Schengen, apologie du référendum et on en passe.
Un mois de campagne en plus et Nicolas aurait condamné la loi Veil et défendu la guillotine.
Faut ce qu’il faut.
Mais – et c’est bien navrant – 30 % des adhérents UMP préfèrent l’Europe molasse et le verbe frisquet de l’ancien ministre de l’Agriculture.
Alors maintenant, on va jouer cartes sur table.
Quid du « renouveau » et de la « force politique » que Le Maire veut imposer ?
Quid du nouveau nom de l’UMP que Sarko entend rebaptiser « parce qu’en 2014, on a besoin d’idées nouvelles » ?
Le RPR et l’UDF ressusciteront-ils ?
Un RPR dépouillé façon Guaino, une UDF ouverte au grand large ?
Les moussaillons parlent déjà de « ticket », histoire de faire toujours plus yankee.
Ticket Juppé-Bayrou, Ticket Le Maire-Juppé…
Avec qui Sarkozy va t-il s’éticketer ?
Au fonds des chaumières de la France périphérique, l’électeur doit bien se demander quelles sont les lignes politiques de ces énergumènes.
À part la ligne de flottaison au-dessus de la soupe politichienne…
Gros temps sur l’UMP, dont l’élection pauvrette du héros discount aura occupé – quel exploit ! – les plateaux télé un ouiquende entier.
Les chiffres reviennent, telles des grosses vagues blanches, frapper la coque de la réalité : Sarko obtient 20 points de moins qu’à l’époque de sa gloire, et il a désormais un adversaire non négligeable au sein même de son mouvement.
Pis : 42 % des adhérents du parti n’ont même pas pris la peine de se traîner (en fauteuil roulant ?) jusqu’à leur ordinateur pour voter.
Les maisons de retraite n’étaient visiblement pas toutes connectées.
Il y avait pourtant trois candidats.
Certes, le Mariton n’avait rien de très sexy, Bruno avait le charisme d’un bulot en plastique et Sarko sentait un peu la redif de Derrick un lundi pluvieux.
Mais, bon…
L’avenir de la droite républicaine, môssieur, se jouait là.
N’en demeure pas moins que c’est un des mystères de la politique nationale : on parle souvent davantage de celui qui a perdu.
En 2012, au soir du 1er tour, c’est Marine Le Pen qui dansait entre les bulles de champagne, malgré son élimination.
Samedi soir, les sarkozystes se planquaient presque tandis que les partisans de Le Maire, gonflés de leur tiers de votants, s’enrobaient de sourires sucrés ! Mariton lui-même célébrait sa « victoire » !
De retour à quai, l’UMP, dont c’était probablement le dernier voyage, risque de tanguer rudement dans les semaines à venir.
Le Maire, c’est la percée centriste dans ce que Sarko eût aimé une forteresse droitisée.
L’ancien Président a pourtant fait le forcing durant sa campagne : petites phrases et humour douteux sur ses ex-ministres d’origine exotique (la couleur voyante de Rama, les parents maghrébins de Rachida…), concession accordée à Sens commun avec la morgue de l’aristo bourré qui balance sa piécette à la gueule du clodo, discours « viril » sur Schengen, apologie du référendum et on en passe.
Un mois de campagne en plus et Nicolas aurait condamné la loi Veil et défendu la guillotine.
Faut ce qu’il faut.
Mais – et c’est bien navrant – 30 % des adhérents UMP préfèrent l’Europe molasse et le verbe frisquet de l’ancien ministre de l’Agriculture.
Alors maintenant, on va jouer cartes sur table.
Quid du « renouveau » et de la « force politique » que Le Maire veut imposer ?
Quid du nouveau nom de l’UMP que Sarko entend rebaptiser « parce qu’en 2014, on a besoin d’idées nouvelles » ?
Le RPR et l’UDF ressusciteront-ils ?
Un RPR dépouillé façon Guaino, une UDF ouverte au grand large ?
Les moussaillons parlent déjà de « ticket », histoire de faire toujours plus yankee.
Ticket Juppé-Bayrou, Ticket Le Maire-Juppé…
Avec qui Sarkozy va t-il s’éticketer ?
Au fonds des chaumières de la France périphérique, l’électeur doit bien se demander quelles sont les lignes politiques de ces énergumènes.
À part la ligne de flottaison au-dessus de la soupe politichienne…
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