"On est classé en réseau éducation prioritaire plus (REP+), pas mal de choses très bien sont faites à l'intérieur, cependant l'environnement de ce collège gâche tout. Moi, quand je suis venue passer mon entretien, j'ai pris des photos des alentours tellement j'étais surprise", lâche Myriam Khattabi, une professeure de Lettres récemment débarquée dans ce collège qui accueille 450 élèves principalement issus des quartiers Bougainville, Ruisseau-Mirabeau, Consolat, la Calade et Campagne-Lévêque.
"Ce sont des familles à faibles revenus, qui n'ont pas de voitures, dont nombre d'enfants prennent le bus", ajoute une professeur.
Alors, chaque matin et chaque soir, ces élèves de 10 à 15 ans, ainsi que certains des enseignants, pour rejoindre l'arrêt de bus "Littoral Santi" (lignes 35 et 36) doivent parcourir plusieurs centaines de mètres, notamment sur une passerelle insalubre, et absolument obscure à ces heures-là, surtout l'hiver.
Un coup sur la tête a provoqué sa chute
C'est à l'entrée de cette passerelle qu'une enseignante de 42 ans a été sauvagement agressée jeudi soir dernier.
Trois adolescents l'ont d'abord abordée, puis ont tenté de la ceinturer.
La dame est parvenue à filer sur quelques mètres mais l'un des malfaiteurs l'a attaquée par-derrière, lui a donné un coup sur la tête qui a provoqué sa chute.
Il lui a alors arraché son sac, après l'avoir traînée sur plusieurs mètres, et avant de lui asséner plusieurs coups de pied.
Les trois individus - deux sont d'anciens élèves expulsés de l'établissement et le troisième est sous le coup d'une "mesure conservatoire" - auraient été mis en fuite par des jeunes du collège.
Deux d'entre eux ont rapidement été interpellés par la brigade spécialisée de terrain (BST) et le troisième par la Bac.
La victime a formellement reconnu son agresseur : il n'a que 13 ans.
Le manque de sécurité aux abords du collège
Dès vendredi, les enseignants ont fait jouer leur droit de retrait en soutien à leur collègue.
Hier, ils étaient en grève pour alerter les pouvoirs publics sur le manque de sécurité aux abords du collège.
"Cela fait des années que l'on demande à la RTM et à la communauté d'agglomération MPM d'agir, mais on nous dit toujours qu'on ne peut pas avoir cet arrêt de bus devant l'établissement", peste une enseignante.
Hier, il nous a été impossible de recueillir l'explication du service des transports de MPM sur ce point...
Pour autant, les pouvoirs publics ont été représentés dans la matinée par le député et conseiller général Henri Jibrayel qui a participé à un tour de table de deux heures.
"Cet endroit est désertique, c'est un coupe-gorge, lâchait le parlementaire qui a promis une réunion avec l'ensemble des pouvoirs publics, en janvier.
Il a été mal conçu, ce collège, tanqué sur cette butte, c'est un fait. Mais je veux agir. D'abord on fait ajouter deux médiateurs - ils sont trois actuellement aux abords de l'établissement, mais jeudi soir ils avaient été réquisitionnés sur un événement - qui vont surveiller la passerelle et ensuite je souhaite qu'on y installe des caméras et de l'éclairage".
Rendez-vous donc en janvier.
source
Hier, ils étaient en grève pour alerter les pouvoirs publics sur le manque de sécurité aux abords du collège.
"Cela fait des années que l'on demande à la RTM et à la communauté d'agglomération MPM d'agir, mais on nous dit toujours qu'on ne peut pas avoir cet arrêt de bus devant l'établissement", peste une enseignante.
Hier, il nous a été impossible de recueillir l'explication du service des transports de MPM sur ce point...
Pour autant, les pouvoirs publics ont été représentés dans la matinée par le député et conseiller général Henri Jibrayel qui a participé à un tour de table de deux heures.
"Cet endroit est désertique, c'est un coupe-gorge, lâchait le parlementaire qui a promis une réunion avec l'ensemble des pouvoirs publics, en janvier.
Il a été mal conçu, ce collège, tanqué sur cette butte, c'est un fait. Mais je veux agir. D'abord on fait ajouter deux médiateurs - ils sont trois actuellement aux abords de l'établissement, mais jeudi soir ils avaient été réquisitionnés sur un événement - qui vont surveiller la passerelle et ensuite je souhaite qu'on y installe des caméras et de l'éclairage".
Rendez-vous donc en janvier.
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NOUS PASSONS EN TRIBUNAL AU JUGE DES ENFANTS POUR AVOIR DESCOLARISER NOTRE FILS
RépondreSupprimerPOUR INSECURITE DANS LES COLLEGES DES QUARTIERS NORD
TRUC DE FOU ...