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jeudi 25 décembre 2014

L’université Toulouse-II évacuée par les forces de l’ordre.

Par Marie-Estelle Pech
Publié le 23/12/2014 à 11:13


Le squat à l’université Toulouse II la semaine dernière- (Photo Marie-Estelle Pech)


Des militants anarchistes ont été évacués de l’Université Toulouse-II-Jean-Jaurès qu’ils occupaient depuis plusieurs semaines. Ils ont causé pour 100 000 euros de dégâts.

Les forces de l’ordre ont évacué dans le calme mardi matin quelque 25 militants encore ensommeillés sur le site de l’Université Toulouse-II-Jean-Jaurès (anciennement Le Mirail) qu’ils occupaient depuis plusieurs semaines.
Un important déploiement de CRS et des policiers en civil ont poussé les jeunes à partir lors de discussions parfois un peu tendues, mais environ deux heures plus tard, photographes et cameramen avaient été invités à quitter les lieux, juste avant que les occupants ne se résolvent à partir avec leurs sacs, selon l’AFP.

Désorganisation des cours, dégradations et vols


Les autorités appliquaient une décision de justice en référé obtenue par l’université auprès du tribunal administratif, après l’occupation de plusieurs salles de bâtiments et l’installation de baraquement de fortune dans les allées de l’UT2J.
«La fin de cette occupation avait été obtenue il y a déjà deux semaines. Le président de l’UT2J Jean-Michel Minovez voulait initialement donner «un délai raisonnable», «quatre cinq jours» aux occupants pour partir d’eux-mêmes. il comptait sur les vacances, suivies d’examens à la rentrée, en janvier, pour affaiblir le mouvement, «faute de spectateurs».

Certains avaient d’ailleurs levé le camp la semaine dernière.
Ce week-end, quelques dizaines d’entre eux continuaient toutefois à camper en plein milieu de l’université.
 Le président a finalement demandé l’intervention des forces de l’ordre pour faire partir ces irréductibles qui comptaient rester «ycompris pendant les vacances de Noël» avaient-ils confié au Figaro.

Outre la désorganisation des cours dans certains départements, principalement en lettres, philosophie et géographie, des dégradations ont été commises sur les murs et dans des salles dans plusieurs bâtiments.

Et du matériel a été volé ou cassé: des vidéoprojecteurs, des ordinateurs, du câblage, etc.

 Le président de l’université confiait en fin de semaine dernière au Figaro qu’il comptait plus de 100 000 euros de dégâts…

Les jeunes, essentiellement des gauchistes et anarchistes ont quitté les lieux dans le calme accompagnés d’une meute de chiens qui vivaient avec eux.

Ils ont laissé derrière eux des tentes, des baraques en bois, des tables et du linge accroché sur des cordes.

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