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vendredi 5 décembre 2014

Allocation aux personnes âgées : une préférence étrangère bien réelle.(vidéo)


retraites-argent



Le 4 décembre 2014


   
Après être devenu un hôpital pour les clandestins via l'AME, la France peut ainsi devenir aussi une généreuse maison de retraite.

Invité de Léa Salamé sur France Inter lundi, j’ai été amené à évoquer l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées, ex-minimum vieillesse) et la manière dont en bénéficient des milliers d’étrangers sans jamais avoir cotisé.
Quiconque a dans son entourage l’un de ces retraités pauvres, souvent anciens agriculteurs ou commerçants, qui vit avec quelques centaines d’euros par mois comprendra immédiatement le caractère scandaleux du sujet.
 Comme la fameuse aide médicale d’État, ce gouffre financier sans fond – 744 millions d’euros en 2013 – qui permet aux clandestins d’être soignés gratuitement dans notre pays, il s’agit d’une forme de « discrimination positive » (positive pour les immigrés, et donc négative pour les nationaux) ou de préférence étrangère.
Cela m’a valu les honneurs de la rubrique « Désintox » de Libération.
Ces journalistes appartiennent à cette nouvelle caste dans la caste qui se piquent de – pardonnez l’anglicisme – « fact checking » et s’en vont ainsi vérifier les affirmations de tel ou tel.
Tel ou tel étant, étrangement, souvent un patriote, et le sujet sur lequel ils s’efforcent de démontrer « l’intox » étant, bizarrement, souvent l’immigration.

 Ainsi, pour rester avec la « Désintox » de Libération (mais les « Décodeurs » du Monde sont dans la même veine), je note avec intérêt qu’entre 2011 et aujourd’hui, ce ne sont pas moins de quatre articles qui ont été consacrés au sujet des étrangers bénéficiaires de l’ASPA (toujours pour expliquer que ceux qui le dénoncent se trompent évidemment), ou encore que, sur leurs quatre dernières chroniques en partenariat avec la chaîne Arte, deux ont été consacrées à contrer des propos de Marine Le Pen.
Vous aurez bien compris que, sous prétexte de s’intéresser aux faits, le but est bien souvent purement politique.
Il en va ainsi des chiffres comme des mots : on peut leur donner plusieurs sens.
 Et il en va des rois de la « Désintox » ou des « Décodeurs » comme de ces nombreux trucologues hantant nos médias : à les écouter, l’insécurité serait en constante baisse, tout comme l’immigration, alors que, bien entendu, l’euro n’aurait pas lourdement affecté notre pouvoir d’achat.
 
Mais puisque je suis donc attaqué et que manifestement Libération n’a pas jugé utile de revenir vers moi, voici ma réponse, très factuelle elle aussi.
L’ASPA est, un peu à la manière du RSA, un complément de revenus dont peuvent bénéficier les personnes âgées de plus de 65 ans (ou moins dans le cas d’une incapacité de travail ou d’un handicap).
 Dans un rapport à l’Assemblée nationale d’avril 2013, la députée Isabelle Le Callennec faisait remarquer que de très nombreux agriculteurs, particulièrement concernés par les petites retraites et donc ce dispositif, renonçaient à l’ASPA.
 
Il en va de même pour beaucoup d’autres retraités pauvres, ayant pourtant cotisé.
 
 Dans le même temps, les étrangers résidant en France depuis plus de dix ans peuvent y prétendre par une simple déclaration sur l’honneur, sans jamais avoir travaillé ni cotisé dans notre pays !
 
 Ce sont ainsi 30 % des bénéficiaires du seuil maximal de l’ASPA (800 euros par mois) qui ne sont pas français.
 
Après être devenu un hôpital pour les clandestins via l’AME, la France peut ainsi devenir aussi une généreuse maison de retraite.
 
 


 

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