06/05/2014 – 08H00 Saint-Brieuc (Breizh-info.com)
En cause ?
La présence quotidienne et de plus en plus nombreuse de marginaux et d’étrangers demandeurs d’asile qui « zonent » dans le centre-ville et notamment du côté de la place de la Résistance, ou près du parking de la Banque Postale.
Excédé. Voilà le mot qui revient fréquemment lorsque l’on interroge les riverains et les commerçants du centre-ville de Saint-Brieuc.
En cause ?
La présence quotidienne et de plus en plus nombreuse de marginaux et d’étrangers demandeurs d’asile qui « zonent » dans le centre-ville et notamment du côté de la place de la Résistance, ou près du parking de la Banque Postale.
Une présence qui entraîne, selon les Briochins, mendicité, agressivité, voire atteintes aux personnes – un employé d’une agence immobilière a été passé à tabac alors qu’il demandait à des marginaux de ne pas paralyser son activité économique par une présence non désirée devant ses locaux.
« Avant, il y avait quelques «punks à chiens» comme on les surnomme, qui faisaient la manche . Mais depuis plusieurs mois, on a l’impression qu’ils se sont passés le mot et qu’ils arrivent tous à Saint-Brieuc, on ne sait pas pourquoi » s’interroge un commerçant. « Il y a aussi de plus en plus d’Africains et de personnes originaires d’Europe de l’Est, sûrement en attente de régularisation, qui traînent toute la journée, qui demandent sans arrêt de l’argent, et qui nous importunent », explique Clément, un riverain.
Ivresse sur la voie publique, incivilités – avec des lieux publics qui finissent par sentir l’urine de façon permanente – agressions.
Le tableau central de la municipalité dirigée depuis 2001 par le centriste Bruno Joncour, membre du bureau exécutif du Modem, est loin d’être rayonnant.
En parallèle, les commerces ferment – il y aurait 140 cellules commerciales disponibles sur Saint-Brieuc.
Et la priorité des agents municipaux ne semble pas être la même que celle des commerçants et des riverains : « on voit en permanence des contractuels arroser de PV nos voitures, alors que la moindre des choses serait que ceux qui font vivre le centre-ville et qui contribuent à l’activité économique ne soient pas traités comme des délinquants», s’étonne le patron d’une société.
Le tableau central de la municipalité dirigée depuis 2001 par le centriste Bruno Joncour, membre du bureau exécutif du Modem, est loin d’être rayonnant.
En parallèle, les commerces ferment – il y aurait 140 cellules commerciales disponibles sur Saint-Brieuc.
Et la priorité des agents municipaux ne semble pas être la même que celle des commerçants et des riverains : « on voit en permanence des contractuels arroser de PV nos voitures, alors que la moindre des choses serait que ceux qui font vivre le centre-ville et qui contribuent à l’activité économique ne soient pas traités comme des délinquants», s’étonne le patron d’une société.
«Il serait tant que le maire assume ses responsabilités, qu’il partage avec l’Etat, et qu’il prenne la mesure du ras le bol qui monte» prévient Clément.
Certains parlent déjà de monter un collectif, de distribuer des pétitions pour obtenir avant tout l’expulsion des marginaux et l’amélioration des conditions de stationnement.
Certains parlent déjà de monter un collectif, de distribuer des pétitions pour obtenir avant tout l’expulsion des marginaux et l’amélioration des conditions de stationnement.
En attendant, nous avons effectivement constaté que la police passe plusieurs fois par jour dans le centre-ville, sans agir vis à vis des marginaux.
Quant à la mairie de Saint-Brieuc, c’est pour le moment silence radio.
En effet, Jocelyne Chauvin, directrice générale adjointe de l’action citoyenne de Saint-Brieuc , prévenue depuis lundi de notre article à venir , n'a pour le moment pas souhaité nous recontacter.
En effet, Jocelyne Chauvin, directrice générale adjointe de l’action citoyenne de Saint-Brieuc , prévenue depuis lundi de notre article à venir , n'a pour le moment pas souhaité nous recontacter.
En janvier, un homme est mort poignardé, rue de la Poissonnerie, après une bagarre ayant mal tourné.
Crédit photo : breizh-info [cc] Breizh-info.com, 2014, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
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