Certains demandent la démission de Jouyet ; pour quoi faire ? Un autre, aussi pourri, sera nommé aussitôt.
L’affaire qui occupait les médias cette semaine, s’affichant sur toutes les unes, ce sont bien sûr les magouilles qui se trament entre l’Élysée, le PS et l’UMP.
Chacun y est allé de son commentaire éclairé, chacun suppute, tous se gaussent.
Affaire sans réelle importance, tant elle est le reflet de la collusion entre les deux camps.
Je ne reviendrai pas sur cette affaire de poker menteur, « il a dit que… », « il n’a pas dit que… », on se croirait dans une cour de récréation.
Peut-être que la seule question qui vaille la peine d’être posée serait : « Mais pourquoi ont-ils déjeuné ensemble ? »
Celle-là, personne ne se la pose.
Les journalistes du Monde se bornent à expliquer que s’ils se sont vus, c’est pour « bouffer du Sarko ».
C’est peut-être vrai, c’est peut-être faux, la France entière s’en fiche comme de sa première augmentation d’impôts.
Par contre, il est intéressant de noter que le principal protagoniste, Jean-Pierre Jouyet, est le symbole même de la collusion UMP–PS.
Copain d’école de François Hollande, il est son conseiller à l’Élysée.
Qui pourrait croire que ce Jouyet est allé déjeuner avec François Fillon sans en référer au « chef » ?
C’est totalement impossible, à moins qu’il n’y soit allé en scooter, avec un casque…
Ce personnage de l’État fut tout de même en son temps ministre des Affaires européennes, sous Fillon et Sarkozy, sans que cela n’émeuve personne.
Peut-être était-il déjà une taupe du PS ?
Allez savoir.
Toujours est-il qu’il représente, quoi que l’on en dise, l’exacte expression de la pourriture politique, mangeant à toutes les gamelles, trempant dans toutes les soupes, avec comme seule ambition de rester au pouvoir.
On en connaît bien d’autres, mais celui-ci remporte le pompon en allant baver ensuite auprès des journalistes.
N’oublions jamais que son action de ministre de Sarkozy a été importante au point de nous faire avaler l’Europe dont nous ne voulions pas.
Qui peut croire que Jean-Pierre Jouyet aurait accepté de se faire enregistrer par deux journalistes d’un quotidien très engagé à gauche sans la moindre arrière-pensée ?
Enregistrement dont tout le monde parle mais dont personne n’a encore vu la couleur.
Maintenant que Fillon a porté plainte pour diffamation, ces enregistrements seront forcément versés au dossier, sauf si les magistrats agissent sur ordre, mais cela est impossible, puisque la justice est libre et indépendante…
Certains demandent la démission de Jouyet ; pour quoi faire ? Un autre, aussi pourri, sera nommé aussitôt.
Ils n’auront pas de peine à trouver : dans chaque chapelle de l’UMPS, on se bat pour les postes et les fonctions de magouilleurs en chef.
Je ne citerai pas de noms, la liste serait trop longue.
Et pendant ce temps-là, on ne parle plus du chômage, de l’économie, des drones, des manifestations…
Avec cette affaire, Fillon apporte bien, lui aussi, un soutien bienvenu à la majorité en l’aidant à « parler d’autre chose ».
Pendant ce temps, Sarkozy aborde dans ses meetings les sujets qui fâchent, mais personne ne l’entend.
Chacun y est allé de son commentaire éclairé, chacun suppute, tous se gaussent.
Affaire sans réelle importance, tant elle est le reflet de la collusion entre les deux camps.
Je ne reviendrai pas sur cette affaire de poker menteur, « il a dit que… », « il n’a pas dit que… », on se croirait dans une cour de récréation.
Peut-être que la seule question qui vaille la peine d’être posée serait : « Mais pourquoi ont-ils déjeuné ensemble ? »
Celle-là, personne ne se la pose.
Les journalistes du Monde se bornent à expliquer que s’ils se sont vus, c’est pour « bouffer du Sarko ».
C’est peut-être vrai, c’est peut-être faux, la France entière s’en fiche comme de sa première augmentation d’impôts.
Par contre, il est intéressant de noter que le principal protagoniste, Jean-Pierre Jouyet, est le symbole même de la collusion UMP–PS.
Copain d’école de François Hollande, il est son conseiller à l’Élysée.
Qui pourrait croire que ce Jouyet est allé déjeuner avec François Fillon sans en référer au « chef » ?
C’est totalement impossible, à moins qu’il n’y soit allé en scooter, avec un casque…
Ce personnage de l’État fut tout de même en son temps ministre des Affaires européennes, sous Fillon et Sarkozy, sans que cela n’émeuve personne.
Peut-être était-il déjà une taupe du PS ?
Allez savoir.
Toujours est-il qu’il représente, quoi que l’on en dise, l’exacte expression de la pourriture politique, mangeant à toutes les gamelles, trempant dans toutes les soupes, avec comme seule ambition de rester au pouvoir.
On en connaît bien d’autres, mais celui-ci remporte le pompon en allant baver ensuite auprès des journalistes.
N’oublions jamais que son action de ministre de Sarkozy a été importante au point de nous faire avaler l’Europe dont nous ne voulions pas.
Qui peut croire que Jean-Pierre Jouyet aurait accepté de se faire enregistrer par deux journalistes d’un quotidien très engagé à gauche sans la moindre arrière-pensée ?
Enregistrement dont tout le monde parle mais dont personne n’a encore vu la couleur.
Maintenant que Fillon a porté plainte pour diffamation, ces enregistrements seront forcément versés au dossier, sauf si les magistrats agissent sur ordre, mais cela est impossible, puisque la justice est libre et indépendante…
Certains demandent la démission de Jouyet ; pour quoi faire ? Un autre, aussi pourri, sera nommé aussitôt.
Ils n’auront pas de peine à trouver : dans chaque chapelle de l’UMPS, on se bat pour les postes et les fonctions de magouilleurs en chef.
Je ne citerai pas de noms, la liste serait trop longue.
Et pendant ce temps-là, on ne parle plus du chômage, de l’économie, des drones, des manifestations…
Avec cette affaire, Fillon apporte bien, lui aussi, un soutien bienvenu à la majorité en l’aidant à « parler d’autre chose ».
Pendant ce temps, Sarkozy aborde dans ses meetings les sujets qui fâchent, mais personne ne l’entend.
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