Histoire de continuer à avoir des nouvelles du premier des Français, mieux vaut encore s’en remettre à l’hebdomadaire Voici.
Pour les Français qui souffrent – soit à peu près tout le monde, Français de gauche comme Français de droite, riches à « 4.000 euros mensuels » ou tout simplement « sans dents » –, heureusement qu’un François Hollande est là pour égayer leurs journées.
De retour de son Vol 714 pour Sydney, voilà donc notre tintinesque Président de retour en France.
Eh oui, c’est tout lui : il prête l’oreille au peuple avec la même acuité auditive qu’un professeur Tournesol et, à l’instar des shampooings du même nom, fait dans le deux en un, façon Dupon(t) et Dupon(d), pour ce qui est du registre de la sagacité politique et intellectuelle.
Bref, notre Séraphin Lampion, courtier en assurances et en promesses électorales, était en visite dans les usines de Florange ; enfin, de ce qu’il en reste.
À en croire Le Monde, « dès son arrivée sur le site, le chef de l’État a évité la petite centaine de personnes et de manifestants de la CGT qui l’attendaient à la porte principale des grands bureaux d’ArcelorMittal en passant par une entrée annexe ».
Pourquoi ?
Explication du fameux quotidien vespéral : « Le convoi présidentiel souhaitait sûrement échapper aux huées qui l’avait accueilli un an plus tôt. »
Courageux, mais pas téméraire.
« Normal », quoi…
Inutile de plus longtemps épiloguer sur les promesses que François Hollande avait faites et qu’il était incapable de tenir sur le maintien de la sidérurgie française, de longue date bradée par un autre François – Mitterrand, celui-là –, et ce, presque deux ans, jour pour jour, après le 10 mai 1981.
Quand on ouvre la France aux quatre horizons, qu’ils soient financiers, mondialistes et immigrationnistes, inutile de s’étonner après qu’on puisse être mouillé lorsque urinant par vent contraire.
Du coup, un sacré paquet de cocus.
Premier d’entre eux, le « syndicaliste » Édouard Martin, belle et grande gueule tôt reclassée comme député socialiste au Parlement européen, qui se dit aujourd’hui « déçu ».
On peine à le croire…
Tout juste derrière, Aurélie Filippetti, éphémère ministre de la Culture et toujours député de la Moselle, qui ressent, selon Le Point, « un sentiment de tristesse ».
Soit « une désillusion qui nous ronge le cœur comme un remords ».
Et ce pourquoi ?
En raison de ces milliers de familles détruites par la désindustrialiation du pays ?
Non, il y a plus grave encore : « La victoire du Front national à Hayange, commune voisine et de la perte de la ville même de Florange aux dernières élections municipales. »
Ça fait toujours plaisir, de constater que le personnel politique, fût-il féminin, se montre toujours à la hauteur des enjeux nationaux.
Pour le reste, juste histoire de continuer à avoir des nouvelles du premier des Français, mieux vaut encore s’en remettre à l’hebdomadaire Voici, lequel nous montre en première page notre François en train de gazouiller avec sa Julie dans les jardins de l’Élysée.
Le tout entre deux autres appels de une.
Le premier nous apprend que « Beyoncé Knowles a gâché le mariage de sa sœur » tandis que le second nous renseigne sur une autre nouvelle des plus stratégiques quant à l’avenir de la France : « Nabilla ? Pourquoi Thomas la protège… »
Comment sommes-nous tombés si bas ?
Peut-être, tout simplement, en suivant la voie tracée par François Hollande, président normal.
On pourrait certes en rire, mais le goût n’y est pas.
N’y est plus.
De retour de son Vol 714 pour Sydney, voilà donc notre tintinesque Président de retour en France.
Eh oui, c’est tout lui : il prête l’oreille au peuple avec la même acuité auditive qu’un professeur Tournesol et, à l’instar des shampooings du même nom, fait dans le deux en un, façon Dupon(t) et Dupon(d), pour ce qui est du registre de la sagacité politique et intellectuelle.
Bref, notre Séraphin Lampion, courtier en assurances et en promesses électorales, était en visite dans les usines de Florange ; enfin, de ce qu’il en reste.
À en croire Le Monde, « dès son arrivée sur le site, le chef de l’État a évité la petite centaine de personnes et de manifestants de la CGT qui l’attendaient à la porte principale des grands bureaux d’ArcelorMittal en passant par une entrée annexe ».
Pourquoi ?
Explication du fameux quotidien vespéral : « Le convoi présidentiel souhaitait sûrement échapper aux huées qui l’avait accueilli un an plus tôt. »
Courageux, mais pas téméraire.
« Normal », quoi…
Inutile de plus longtemps épiloguer sur les promesses que François Hollande avait faites et qu’il était incapable de tenir sur le maintien de la sidérurgie française, de longue date bradée par un autre François – Mitterrand, celui-là –, et ce, presque deux ans, jour pour jour, après le 10 mai 1981.
Quand on ouvre la France aux quatre horizons, qu’ils soient financiers, mondialistes et immigrationnistes, inutile de s’étonner après qu’on puisse être mouillé lorsque urinant par vent contraire.
Du coup, un sacré paquet de cocus.
Premier d’entre eux, le « syndicaliste » Édouard Martin, belle et grande gueule tôt reclassée comme député socialiste au Parlement européen, qui se dit aujourd’hui « déçu ».
On peine à le croire…
Tout juste derrière, Aurélie Filippetti, éphémère ministre de la Culture et toujours député de la Moselle, qui ressent, selon Le Point, « un sentiment de tristesse ».
Soit « une désillusion qui nous ronge le cœur comme un remords ».
Et ce pourquoi ?
En raison de ces milliers de familles détruites par la désindustrialiation du pays ?
Non, il y a plus grave encore : « La victoire du Front national à Hayange, commune voisine et de la perte de la ville même de Florange aux dernières élections municipales. »
Ça fait toujours plaisir, de constater que le personnel politique, fût-il féminin, se montre toujours à la hauteur des enjeux nationaux.
Pour le reste, juste histoire de continuer à avoir des nouvelles du premier des Français, mieux vaut encore s’en remettre à l’hebdomadaire Voici, lequel nous montre en première page notre François en train de gazouiller avec sa Julie dans les jardins de l’Élysée.
Le tout entre deux autres appels de une.
Le premier nous apprend que « Beyoncé Knowles a gâché le mariage de sa sœur » tandis que le second nous renseigne sur une autre nouvelle des plus stratégiques quant à l’avenir de la France : « Nabilla ? Pourquoi Thomas la protège… »
Comment sommes-nous tombés si bas ?
Peut-être, tout simplement, en suivant la voie tracée par François Hollande, président normal.
On pourrait certes en rire, mais le goût n’y est pas.
N’y est plus.
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