L'ex-ministre du Redressement productif retourne à l'école pour apprendre les règles du management.
Il a compris, sa décision est prise : parce qu’être patron, c’est un « vrai métier, je m’en suis rendu compte ces deux dernières années », l’ex-ministre du Redressement productif retourne à l’école pour apprendre les règles du management.
Il va ainsi intégrer l’INSEAD, situé en bordure de la forêt de Fontainebleau – l’une des meilleures écoles de commerces du monde, fondée en 1957 par trois personnalités (dont Olivier Giscard d’Estaing) ayant étudié à Harvard et qui eurent pour ambition de créer une institution similaire à celle de Wharton, aux États-Unis, dispensant une formation complémentaire d’administration des affaires aux ingénieurs.
Il faut dire que rien dans le parcours de Montebourg ne le prédisposait à assurer les fonctions au sein d’un ministère rebaptisé « Redressement productif », l’emploi manufacturier en France étant passé de 5,1 millions en 1980 à 2,9 millions en 2012 ; le terme « Industrie » était devenu pour le moins inapproprié.
En effet, à 23 ans, il entre au Parti socialiste où il commence sa carrière en politique.
Et, comme chacun le sait, où un réseau solide de connaissances dans ce milieu constitue un portefeuille indispensable aux ambitions électorales.
Chiffre d’affaires, bénéfices, nantissements sur le fond, si ces termes parlent à ces investisseurs en politique, c’est davantage sous la forme de pourcentage d’électeurs et du nombre de mandats convoités que sous celle de remboursements bancaires à régler.
Avocat – il plaidera quelques affaires –, député de l’Assemblée nationale de 1997 à 2012, conseiller du conseil général de Saône-et-Loire, poste pour lequel il perçoit 2.000 euros nets mensuels, ancien ministre, donc, qui lui valut 9.940 euros mensuels, Arnaud la cigale aurait donc dansé toutes ces années, qui se trouve fort dépourvu l’inscription à l’INSEAD venue.
Car M. Montebourg est dans la dèche : il demande à être boursier ! 34.000 euros les quatre semaines de formation seraient hors de portée du haut fonctionnaire Montebourg ?
Qui plus est, de 2010 à 2014, à plusieurs reprises, Arnaud Montebourg s’exercera à sa future fonction de chef d’entreprise – sans trop de risque, disons-le tout net – en poursuivant le magazine Closer, duquel il obtiendra la bagatelle de 42.000 euros de dommages, somme qui « pourrait pourtant payer les frais de scolarité », tweete sa directrice, Laurence Pieau.
Face à tant d’imprévoyance, une formation à l’INSEAD s’imposait…
Au fait, quel est le projet de M. Montebourg ?
Monter une boîte « autour du matériel médical » pour lequel ses associés et lui ont déjà réuni l’argent.
Cela commence mal que d’investir dans une entreprise avant d’en effectuer la formation nécessaire.
Des cours fort onéreux dispensés par la prestigieuse école, il n’en fallait pas moins, c’est certain.
Mais Montebourg montre déjà tout son sérieux, qui s’est soumis au test du « 360 degrés. »
L’école va interroger ses anciens supérieurs et collaborateurs quant aux qualités et défauts du nouvel étudiant de 52 ans.
Président de la République, Premier ministre, Benoît Hamon, Najat Belkacem, pour ne citer qu’eux, ont accepté de jouer le jeu.
Et à nous, les citoyens, on ne nous demande rien ?
Il va ainsi intégrer l’INSEAD, situé en bordure de la forêt de Fontainebleau – l’une des meilleures écoles de commerces du monde, fondée en 1957 par trois personnalités (dont Olivier Giscard d’Estaing) ayant étudié à Harvard et qui eurent pour ambition de créer une institution similaire à celle de Wharton, aux États-Unis, dispensant une formation complémentaire d’administration des affaires aux ingénieurs.
Il faut dire que rien dans le parcours de Montebourg ne le prédisposait à assurer les fonctions au sein d’un ministère rebaptisé « Redressement productif », l’emploi manufacturier en France étant passé de 5,1 millions en 1980 à 2,9 millions en 2012 ; le terme « Industrie » était devenu pour le moins inapproprié.
En effet, à 23 ans, il entre au Parti socialiste où il commence sa carrière en politique.
Et, comme chacun le sait, où un réseau solide de connaissances dans ce milieu constitue un portefeuille indispensable aux ambitions électorales.
Chiffre d’affaires, bénéfices, nantissements sur le fond, si ces termes parlent à ces investisseurs en politique, c’est davantage sous la forme de pourcentage d’électeurs et du nombre de mandats convoités que sous celle de remboursements bancaires à régler.
Avocat – il plaidera quelques affaires –, député de l’Assemblée nationale de 1997 à 2012, conseiller du conseil général de Saône-et-Loire, poste pour lequel il perçoit 2.000 euros nets mensuels, ancien ministre, donc, qui lui valut 9.940 euros mensuels, Arnaud la cigale aurait donc dansé toutes ces années, qui se trouve fort dépourvu l’inscription à l’INSEAD venue.
Car M. Montebourg est dans la dèche : il demande à être boursier ! 34.000 euros les quatre semaines de formation seraient hors de portée du haut fonctionnaire Montebourg ?
Qui plus est, de 2010 à 2014, à plusieurs reprises, Arnaud Montebourg s’exercera à sa future fonction de chef d’entreprise – sans trop de risque, disons-le tout net – en poursuivant le magazine Closer, duquel il obtiendra la bagatelle de 42.000 euros de dommages, somme qui « pourrait pourtant payer les frais de scolarité », tweete sa directrice, Laurence Pieau.
Face à tant d’imprévoyance, une formation à l’INSEAD s’imposait…
Au fait, quel est le projet de M. Montebourg ?
Monter une boîte « autour du matériel médical » pour lequel ses associés et lui ont déjà réuni l’argent.
Cela commence mal que d’investir dans une entreprise avant d’en effectuer la formation nécessaire.
Des cours fort onéreux dispensés par la prestigieuse école, il n’en fallait pas moins, c’est certain.
Mais Montebourg montre déjà tout son sérieux, qui s’est soumis au test du « 360 degrés. »
L’école va interroger ses anciens supérieurs et collaborateurs quant aux qualités et défauts du nouvel étudiant de 52 ans.
Président de la République, Premier ministre, Benoît Hamon, Najat Belkacem, pour ne citer qu’eux, ont accepté de jouer le jeu.
Et à nous, les citoyens, on ne nous demande rien ?
et LE PEN a t elle déjà été chef d'entreprise, alors pour qu'une fois qu un politique ose le faire
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