Photo : Bus de l’armée de Terre (c) Military Vehicles Photos
Le renouvellement des Véhicules de l’avant blindé (VAB) est attendu non sans impatience par l’armée de Terre.
Même chose pour les aviateurs, qui disposent d’avions ravitailleurs datant de l’époque où le général de Gaulle était président de la République.
Il est souvent question de ces programmes dans la mesure où ils sont d’une importance cruciale pour l’avenir des forces armées françaises : sans ravitailleur, pas de projection de troupes et plus de composante aéroportée de la dissuasion…
Et sans nouveaux véhicules blindés, plus d’infanterie…
Cela étant, il y a d’autres véhicules qui, au quotidien, sont d’une grande utilité et dont on ne parle pas.
Excepté lors de l’audition du commissaire général Jean-Marc Coffin, directeur central du service du commissariat des armées (SCA) par les députés de la commission de la Défense.
En effet, ce dernier a brièvement évoqué les « 13.000 véhicules de la gamme commerciale » et les « 1.300 bus » du ministère de la Défense, en affirmant qu’il fallait « porter un regard critique sur la gestion des actifs pour l’améliorer, en essayant d’économiser une part des annuités d’amortissement ».
S’agissant des véhicules légers de la gamme commerciale (VLGC), leur gestion a fait l’objet d’une externalisation en 2006.
Le marché, conclu avec GE Fleet, n’a pas été reconduit en juillet dernier, si l’on en croit un rapport du Sénat.
Et cela « en raison des coûts de la partie maintenance trop élevés ».
Mais, fondamentalement, il n’y a pas lieu d’avoir d’inquiétude à leur sujet.
En revanche, il en va autrement pour les 1.300 véhicules de transport en commun du minstère de la Défense.
Déplorant que « nos infrastructures de soutien de l’homme et nos matériels ne sont pas en bon état », notamment dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie où il faudrait 500 millions d’euros au moins pour y remédier, le commissaire général Coffin a donné un chiffre assez incroyable : « 60 à 70 % de nos bus ne passeront pas l’année 2015, faute de pouvoir les équiper selon les conditions de sécurité définies au niveau national ».
En clair, cela veut dire qu’entre 520 et 910 cars (ou bus) ne seront plus aptes à prendre la route.
Voilà qui va singulièrement limiter les déplacements!
« Il nous faudra donc trouver d’autres solutions pour régler ces difficultés », a affirmé le directeur du SCA. Reste à voir lesquelles…
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