Ayant abandonné toutes défenses immunitaires spirituelles, notre pays se trouve démuni contre un mouvement qui propose l’absolu maintenant.
« Exclusif. Léa, 15 ans : ils nous demandent de faire des attentats en France. »
C’est le titre d’un article du Nouvel Obs paru le 1er octobre.
Une adolescente ayant grandi dans une famille sans problèmes raconte comment elle a été approchée par des recruteurs djihadistes par Facebook interposé.
Un récit qui fait froid dans le dos et qui nous convainc que cela n’arrive pas qu’aux autres.
Le même jour, Le Parisien interviewait le commissaire de police, chef d’état-major de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) qui décrit le dispositif Vigipirate à Paris.
En rapprochant ces deux articles que nous vous invitons à lire, on peut se poser la question de l’efficacité du dispositif Vigipirate face à une menace qui semble se faire de plus en plus prégnante.
Il l’est sans conteste.
Des dizaines d’attentats auraient été déjoués depuis plusieurs années : c’est ce que disent, en tout cas, les « experts » convoqués régulièrement chez Yves Calvi.
Est-ce vrai ou faux, on n’en sait rien, mais c’est un fait qu’il y a bien longtemps que la France n’a pas connu d’attentats islamistes.
On connaît le mot du maréchal Joffre à propos de la bataille de la Marne : « Je ne sais qui l’a gagnée, mais je sais qui l’aurait perdue. »
On peut appliquer cette boutade aux mesures gouvernementales mises en œuvre de longue date dans cette bataille ou plutôt cette guerre contre le terrorisme.
Au passage, il convient d’ailleurs de souligner le rôle majeur de nos soldats déployés dans les grandes villes.
Redoublant de vigilance, en appui des policiers, ils sont une présence qui inlassablement observe, certainement rassure, sans doute dissuade.
Bien entendu, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas eu d’attentats depuis des années qu’il n’y en aura pas. Le risque zéro n’existe pas, surtout pas à la guerre.
Au-delà de la question de l’efficacité de Vigipirate, on peut s’inquiéter de son efficience future face à l’accroissement visiblement exponentiel du nombre de terroristes potentiels.
On nous annonce environ 1.000 volontaires partis en Syrie : l’effectif d’un régiment…
Combien dans un an ?
Et que se prépare-t-il dans ces « zones de non-droit» sur le territoire de la République où nos policiers n’entrent pas comme ils veulent, Schengen ne s’y appliquant visiblement pas ?
Mais ce qui est inquiétant par-dessus tout, c’est l’incapacité de notre société à proposer un idéal à la jeunesse au point que certains envisagent désormais le djihad, là-bas et, pourquoi pas, ici.
Nous payons sans doute l’abandon de nos racines chrétiennes, ne serait-ce que comme référence culturelle, dans une Europe désincarnée et une France réduite aux acquis.
Ayant abandonné toutes défenses immunitaires spirituelles, notre pays se trouve démuni contre un mouvement qui propose l’absolu maintenant.
La politique des numéros verts risque de trouver ici toutes ses limites.
C’est le titre d’un article du Nouvel Obs paru le 1er octobre.
Une adolescente ayant grandi dans une famille sans problèmes raconte comment elle a été approchée par des recruteurs djihadistes par Facebook interposé.
Un récit qui fait froid dans le dos et qui nous convainc que cela n’arrive pas qu’aux autres.
Le même jour, Le Parisien interviewait le commissaire de police, chef d’état-major de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) qui décrit le dispositif Vigipirate à Paris.
En rapprochant ces deux articles que nous vous invitons à lire, on peut se poser la question de l’efficacité du dispositif Vigipirate face à une menace qui semble se faire de plus en plus prégnante.
Il l’est sans conteste.
Des dizaines d’attentats auraient été déjoués depuis plusieurs années : c’est ce que disent, en tout cas, les « experts » convoqués régulièrement chez Yves Calvi.
Est-ce vrai ou faux, on n’en sait rien, mais c’est un fait qu’il y a bien longtemps que la France n’a pas connu d’attentats islamistes.
On connaît le mot du maréchal Joffre à propos de la bataille de la Marne : « Je ne sais qui l’a gagnée, mais je sais qui l’aurait perdue. »
On peut appliquer cette boutade aux mesures gouvernementales mises en œuvre de longue date dans cette bataille ou plutôt cette guerre contre le terrorisme.
Au passage, il convient d’ailleurs de souligner le rôle majeur de nos soldats déployés dans les grandes villes.
Redoublant de vigilance, en appui des policiers, ils sont une présence qui inlassablement observe, certainement rassure, sans doute dissuade.
Bien entendu, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas eu d’attentats depuis des années qu’il n’y en aura pas. Le risque zéro n’existe pas, surtout pas à la guerre.
Au-delà de la question de l’efficacité de Vigipirate, on peut s’inquiéter de son efficience future face à l’accroissement visiblement exponentiel du nombre de terroristes potentiels.
On nous annonce environ 1.000 volontaires partis en Syrie : l’effectif d’un régiment…
Combien dans un an ?
Et que se prépare-t-il dans ces « zones de non-droit» sur le territoire de la République où nos policiers n’entrent pas comme ils veulent, Schengen ne s’y appliquant visiblement pas ?
Mais ce qui est inquiétant par-dessus tout, c’est l’incapacité de notre société à proposer un idéal à la jeunesse au point que certains envisagent désormais le djihad, là-bas et, pourquoi pas, ici.
Nous payons sans doute l’abandon de nos racines chrétiennes, ne serait-ce que comme référence culturelle, dans une Europe désincarnée et une France réduite aux acquis.
Ayant abandonné toutes défenses immunitaires spirituelles, notre pays se trouve démuni contre un mouvement qui propose l’absolu maintenant.
La politique des numéros verts risque de trouver ici toutes ses limites.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.