La prédiction de Winston Chuchill ne serait-elle pas sur le point de se réaliser ? « Les fascistes de demain s'appelleront eux-mêmes antifascistes », disait-il avec perspicacité.
Invité sur la chaîne LCI à commenter l’actualité politique de la semaine, le comédien de théâtre, de cinéma et de télévision Pierre Arditi semblait très remonté contre la diabolisation du Front national, « une imbécillité », d’après lui.
Et la montée du Front ne laisse pas d’inquiéter l’acteur, et il a de quoi.
Les résultats d’un sondage Odoxa pour Le Parisien-Aujourd’hui en France porte à 43 % les opinions favorables pour Marine Le Pen.
Alors, M. Arditi s’interroge.
Qu’est-ce-qu’on fait pour ramener ces mal votants dans le giron de l’UMP et du PS ?
Le comédien a bien pensé à certaines solutions :
« Bâillonner les gens qui votent pour le FN ? », « les brûler ? », « les déporter ? »
Mais comme aucune de ces trois possibilités – qui priveraient à coup sûr les partis convenables de millions d’électeurs – ne lui semble souhaitable, le démocrate Arditi, pour empêcher Marine Le Pen d’entrer à l’Élysée, a une idée géniale : il faudrait que la classe politique de droite comme de gauche sache que « la parole donnée doit être tenue».
Sur quels sujets et dans quels domaines ?
L’acteur ne brille pas de précision…
Des solutions radicales ou finales, mais concrètement non envisageables, pour des millions de gens bafoués et méprisés par quarante années de mensonges, de faux-fuyants, de lâchetés, de reniements de tout acabit d’un côté, et de l’autre, une demande toute simple et toute gentille à des hommes et des femmes politiques qui ont oublié en cours de route qu’ils étaient au service de l’État et non d’eux-mêmes : semblable analyse en impose.
Ce qui s’impose, en revanche, c’est de ne pas prendre les propos de M. Arditi à la légère.
Alors que la « fournée » de Jean-Marie Le Pen a fait les choux gras de toute la presse chienne de garde de la bien-pensance, ne pas envisager de brûler et de déporter les millions d’électeurs avérés et supposés du FN est une bien curieuse façon d’exprimer son antipathie envers ce parti.
D’autant plus qu’il y a des précédents.
Pierre Bergé n’y était pas allé de main morte en exprimant sa haine de la Manif pour tous, en mars 2013, quand il tweetait : « Vous me direz, si une bombe explose le 24 mars sur les Champs à cause de la Manif pour tous, c’est pas moi qui vais pleurer. »
Et que penser d’un Guy Bedos qui accuse Marine Le Pen de faire la campagne d’Hitler, mais se rend, en mars 2014, aux obsèques de Félicien Marceau – de son vrai nom Louis Carette, condamné par contumace à 15 ans de travaux forcés par le Conseil de guerre de Bruxelles, en raison d’activités antisémites et pro-nazies ?
Les gens de gauche tombent-ils le masque ?
Les autoproclamés démocrates défenseurs des libertés ne dévoileraient-ils pas l’exact opposé de ce qu’ils prétendent défendre et ce, sans aucune réaction de la caste journalistique ?
La prédiction de Winston Chuchill ne serait-elle pas sur le point de se réaliser ?
« Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes », disait-il avec perspicacité.
Et la montée du Front ne laisse pas d’inquiéter l’acteur, et il a de quoi.
Les résultats d’un sondage Odoxa pour Le Parisien-Aujourd’hui en France porte à 43 % les opinions favorables pour Marine Le Pen.
Alors, M. Arditi s’interroge.
Qu’est-ce-qu’on fait pour ramener ces mal votants dans le giron de l’UMP et du PS ?
Le comédien a bien pensé à certaines solutions :
« Bâillonner les gens qui votent pour le FN ? », « les brûler ? », « les déporter ? »
Mais comme aucune de ces trois possibilités – qui priveraient à coup sûr les partis convenables de millions d’électeurs – ne lui semble souhaitable, le démocrate Arditi, pour empêcher Marine Le Pen d’entrer à l’Élysée, a une idée géniale : il faudrait que la classe politique de droite comme de gauche sache que « la parole donnée doit être tenue».
Sur quels sujets et dans quels domaines ?
L’acteur ne brille pas de précision…
Des solutions radicales ou finales, mais concrètement non envisageables, pour des millions de gens bafoués et méprisés par quarante années de mensonges, de faux-fuyants, de lâchetés, de reniements de tout acabit d’un côté, et de l’autre, une demande toute simple et toute gentille à des hommes et des femmes politiques qui ont oublié en cours de route qu’ils étaient au service de l’État et non d’eux-mêmes : semblable analyse en impose.
Ce qui s’impose, en revanche, c’est de ne pas prendre les propos de M. Arditi à la légère.
Alors que la « fournée » de Jean-Marie Le Pen a fait les choux gras de toute la presse chienne de garde de la bien-pensance, ne pas envisager de brûler et de déporter les millions d’électeurs avérés et supposés du FN est une bien curieuse façon d’exprimer son antipathie envers ce parti.
D’autant plus qu’il y a des précédents.
Pierre Bergé n’y était pas allé de main morte en exprimant sa haine de la Manif pour tous, en mars 2013, quand il tweetait : « Vous me direz, si une bombe explose le 24 mars sur les Champs à cause de la Manif pour tous, c’est pas moi qui vais pleurer. »
Et que penser d’un Guy Bedos qui accuse Marine Le Pen de faire la campagne d’Hitler, mais se rend, en mars 2014, aux obsèques de Félicien Marceau – de son vrai nom Louis Carette, condamné par contumace à 15 ans de travaux forcés par le Conseil de guerre de Bruxelles, en raison d’activités antisémites et pro-nazies ?
Les gens de gauche tombent-ils le masque ?
Les autoproclamés démocrates défenseurs des libertés ne dévoileraient-ils pas l’exact opposé de ce qu’ils prétendent défendre et ce, sans aucune réaction de la caste journalistique ?
La prédiction de Winston Chuchill ne serait-elle pas sur le point de se réaliser ?
« Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes », disait-il avec perspicacité.
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