Créé le 04/09/2014 à 18h31 -- Mis à jour le 04/09/2014 à 20h49
POLITIQUE - L'Elysée avançait des «raisons personnelles»...
Thomas Thévenoud a été débarqué du gouvernement Valls en raison de «problèmes de conformité avec les impôts», selon une source gouvernementale.
«Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a mis fin aux fonctions de Thomas Thévenoud [...], à sa demande et pour des raisons personnelles», apprend-on dans un communiqué de l'Elysée, indiquant que le député PS Matthias Fekl le remplace, poste pour poste à la tête du secrétariat d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères et du Développement international, chargé du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger.
Thévenoud, un député pugnace... Retrouvez son portrait par ici...
Il sera resté 9 jours au sein du gouvernement.
Selon Matignon, la démission du secrétaire d'Etat est due «à une situation découverte après sa nomination».
Une loi relative à la transparence de la vie publique a été votée après l'affaire Cahuzac.
Thévenoud aura l'occasion de s'expliquer
«Le Premier ministre a considéré que, suite à une situation découverte après sa nomination, Thomas Thévenoud ne pouvait poursuivre sa fonction», a indiqué le cabinet de Manuel Valls à l'AFP. Matignon a refusé d'en dire davantage, indiquant que «Thomas Thévenoud aura l'occasion de préciser les motifs de sa démission».
Une source gouvernementale a précisé qu'il ne s'agissait «en aucun cas d'une démission pour un motif de désaccord politique», malgré sa proximité avec Arnaud Montebourg.
Thomas Thévenoud, dans une déclaration écrite transmise à l'AFP, a admis «des retards de déclaration et de paiement» au fisc. Mais il a par ailleurs assuré que ces paiements étaient désormais «intégralement régularisés».
«Je n'ai jamais fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire ou fiscale», a-t-il ajouté».
Un proche d'Arnaud Montebourg
Entré en 2000 au cabinet de Laurent Fabius à Bercy en tant que conseiller technique, Thomas Thévenoud en est devenu plus tard l'assistant parlementaire.
En 2011, il est élu vice-président du conseil général de Saône-et-Loire, dont le président est Arnaud Montebourg.
Il a également fait partie de la mission d'enquête parlementaire sur la gestion par l'État de l'affaire Cahuzac.
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