La gauche Titanic se noie et, se sentant couler, se débat comme un diable. Elle veut museler tout ce qui bouge. Les maires, la presse.
Christophe Cambadélis ressemble à un naufragé de première classe du Titanic qui s’accrocherait à sa vieille valise.
Sa valise qui flotte encore, sa valise qui ne le quittait pas du temps de sa superbe avec, à l’intérieur, tous ses outils bien rangés, toutes ses imprécations, ses indignations, ses discours horrifiés bien huilés qui lui ont rendu tant de loyaux services.
Alors que le gouvernement sombre, entraînant par le fond tout le socialisme français, et que se profile, pour le Président déjà à la baille, l’ombre d’un scénario catastrophe, Les Sans-dents de la mer, Cambadélis ne semble pas voir que sa valise prend l’eau, il fourrage à l’intérieur, il en sort « le racisme », l’agite en tous sens avec l’énergie du désespoir.
Il ne lui reste plus que ça.
Dans un communiqué officiel, il demande que Minute soit condamné pour son titre : « Une Marocaine musulmane à l’Éducation nationale ».
On peut penser ce que l’on veut du journal Minute, le juger sulfureux, provocateur, refuser habituellement de le lire, ou ne le lire que pour lever les yeux au ciel, mais la moindre des honnêtetés journalistiques commande, en l’espèce, de rester factuel : Minute serait condamnable si son titre était faux ou insultant.
Cambadélis ne peut pas dire qu’il est faux, ni insultant.
Sauf s’il considère qu’être de nationalité marocaine et de religion musulmane est infamant ; et dans ce cas, bien sûr, le raciste, ce serait lui.
Ce serait donc la mise en exergue de ces deux caractéristiques du nouveau ministre de l’Éducation qui serait honteuse ?
Parce que cette dernière serait la première à faire l’objet d’un tel traitement ?
Parce qu’on n’a pas écrit des bouquins entiers sur les origines irlandaises et catholiques de Kennedy ?
Parce qu’on n’a pas évoqué longuement dans la presse, tant en France qu’au Maroc, la charge symbolique d’une Rachida Dati, marocaine et musulmane elle aussi, accédant à la fonction de garde des Sceaux ?
Et est-ce cela qui a été le plus insultant pour le ci-devant ministre de la Justice, ou le voyeurisme virulent d’une certaine presse de gauche à l’endroit de sa vie privée ?
Ce serait donc l’angle choisi qui serait « immonde » ?
Parce qu’alors que le halal et le port du voile sont au cœur de polémiques récurrentes à l’école, il serait interdit de se demander si la religion et les origines du ministre pourraient avoir une incidence sur la gestion de ces questions ?
Depuis quand sont-ce les politiques qui décident des angles d’analyse des journaux ?
Oui, le procès qui est fait à ce titre (car il n’est question, ici, que du titre) ne devrait laisser aucun journaliste indifférent.
Au moment où j’écris ces lignes, j’apprends que la une de cette semaine de Valeurs actuelles sur la même Najat Vallaud-Belkacem fait déjà l’objet peu ou prou des mêmes accusations que celle de Minute.
Et ensuite, à qui le tour ?
On ne pourra bientôt plus rien écrire sur le ministre de l’Éducation.
Pas même qu’elle est « une femme merveilleuse », car mettre en avant son sexe et avoir l’air de vanter ses appas sera taxé de misogynie nauséabonde.
La vérité est que l’on ne pourra bientôt plus rien écrire du tout.
La gauche Titanic se noie et, se sentant couler, se débat comme un diable.
Elle veut museler tout ce qui bouge.
Les maires, la presse.
Peu de chances que tout cela l’empêche de boire le bouillon, mais en attendant, c’est la démocratie qui ramasse.
Sa valise qui flotte encore, sa valise qui ne le quittait pas du temps de sa superbe avec, à l’intérieur, tous ses outils bien rangés, toutes ses imprécations, ses indignations, ses discours horrifiés bien huilés qui lui ont rendu tant de loyaux services.
Alors que le gouvernement sombre, entraînant par le fond tout le socialisme français, et que se profile, pour le Président déjà à la baille, l’ombre d’un scénario catastrophe, Les Sans-dents de la mer, Cambadélis ne semble pas voir que sa valise prend l’eau, il fourrage à l’intérieur, il en sort « le racisme », l’agite en tous sens avec l’énergie du désespoir.
Il ne lui reste plus que ça.
Dans un communiqué officiel, il demande que Minute soit condamné pour son titre : « Une Marocaine musulmane à l’Éducation nationale ».
On peut penser ce que l’on veut du journal Minute, le juger sulfureux, provocateur, refuser habituellement de le lire, ou ne le lire que pour lever les yeux au ciel, mais la moindre des honnêtetés journalistiques commande, en l’espèce, de rester factuel : Minute serait condamnable si son titre était faux ou insultant.
Cambadélis ne peut pas dire qu’il est faux, ni insultant.
Sauf s’il considère qu’être de nationalité marocaine et de religion musulmane est infamant ; et dans ce cas, bien sûr, le raciste, ce serait lui.
Ce serait donc la mise en exergue de ces deux caractéristiques du nouveau ministre de l’Éducation qui serait honteuse ?
Parce que cette dernière serait la première à faire l’objet d’un tel traitement ?
Parce qu’on n’a pas écrit des bouquins entiers sur les origines irlandaises et catholiques de Kennedy ?
Parce qu’on n’a pas évoqué longuement dans la presse, tant en France qu’au Maroc, la charge symbolique d’une Rachida Dati, marocaine et musulmane elle aussi, accédant à la fonction de garde des Sceaux ?
Et est-ce cela qui a été le plus insultant pour le ci-devant ministre de la Justice, ou le voyeurisme virulent d’une certaine presse de gauche à l’endroit de sa vie privée ?
Ce serait donc l’angle choisi qui serait « immonde » ?
Parce qu’alors que le halal et le port du voile sont au cœur de polémiques récurrentes à l’école, il serait interdit de se demander si la religion et les origines du ministre pourraient avoir une incidence sur la gestion de ces questions ?
Depuis quand sont-ce les politiques qui décident des angles d’analyse des journaux ?
Oui, le procès qui est fait à ce titre (car il n’est question, ici, que du titre) ne devrait laisser aucun journaliste indifférent.
Au moment où j’écris ces lignes, j’apprends que la une de cette semaine de Valeurs actuelles sur la même Najat Vallaud-Belkacem fait déjà l’objet peu ou prou des mêmes accusations que celle de Minute.
Et ensuite, à qui le tour ?
On ne pourra bientôt plus rien écrire sur le ministre de l’Éducation.
Pas même qu’elle est « une femme merveilleuse », car mettre en avant son sexe et avoir l’air de vanter ses appas sera taxé de misogynie nauséabonde.
La vérité est que l’on ne pourra bientôt plus rien écrire du tout.
La gauche Titanic se noie et, se sentant couler, se débat comme un diable.
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Peu de chances que tout cela l’empêche de boire le bouillon, mais en attendant, c’est la démocratie qui ramasse.
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