"C’est un choc brutal. "Quand je suis entré dans Lougansk, tout était complètement cassé : des voitures brûlées, des restaurants, des écoles, des hôpitaux, des maisons de civils, tous touchés par les bombardements", raconte Ramiro Gómez, Espagnol venu en bénévole en Ukraine.
« je ne pouvais concevoir pareille injustice, comment les médias occidentaux ont tronqué ce qui se passait ici et cela me rend fou. »
Je devais y aller et faire ce qui était dans mes possibilités, "Gomez explique sa décision d’abandonner sa communauté de Navarre et s’installer à Lougansk pour exercer un travail humanitaire.
La vaillance d’un peuple m’a bouleversé jusqu’au tréfonds de moi-même, un peuple complètement pris par la poursuite d’un rêve qui est d’être Novorussia.
Cela m’a ému de voir des personnes âgées, des jeunes qui, malgré tout ce qu’ils sont en train de souffrir, n’ont pas peur, ne fuient pas.
Ils n’ont pas cherché la guerre, la guerre les a cherchés eux et ils ont dû l’affronter. "commente-t-il.
Ils n’ont pas cherché la guerre, c’est la guerre qui est venue les chercher…
Selon les chiffres fournis par l’administration locale, pour l’instant à Lougansk, qui, avant qu’éclate le conflit avait une population de 463.000 personnes, il y a seulement six écoles en état d’être ouvertes. Pour l’instant, le nombre approximatif d’habitants de la ville qui sont morts depuis le début de la crise s’élève à 320 personnes, mais les autorités avertissent que ce chiffre peut être beaucoup plus élevé.
Ils vivent depuis un mois sans eau, sans lumière, sans communications
"C’est une situation terrible qui est celle aujourd’hui à Lougansk. Depuis environ un mois, ils subissent l’absence d’eau, de lumière, l’absence de communications avec l’extérieur : il y a le manque de nourriture et ils sont sous le feu constant de l’armée ukrainienne. J’ai vu beaucoup de ces visage d’enfants et celui de beaucoup de personnes âgées qui sont pris au piège dans une situation extrême et n’ont pas où aller, n’ont pas où se cacher parce que les frappes s’exercent sur toute la ville. Ils massacrent des civils avec une totale impunité et rien ne leur interdit de massacrer des quartiers entiers, les quartiers des travailleurs où meurent des enfants, des personnes âgées et un grand nombre de personnes. « C’est une catastrophe qui a lieu, une brutale injustice », insiste Ramiro.
La trêve est une stratégie de Poroshenko pour réorganiser l’armée
Ce vendredi les parties en conflit ont signé un cessez le feu et l’ouverture de couloirs humanitaires. Toutefois, la mesure ne convainc pas le bénévole espagnol. « Je pense que plus qu’une trêve, il s’agit d’une stratégie de Poroshenko pour réorganiser son armée, il perdait dans beaucoup de domaines, et face à la contre-offensive conjointe de Donetsk et de Lougansk, il était un peu hors du jeu, » dit Gomez.
NDLR :
toujours le même problème, nous sommes soumis à un véritable blocus de l’information sur novorussia… les médias "officiels" qui restent en France sur l’idée que la Russie mènerait une campagne contre la pauvre Ukraine, refusant l’existence d’une guerre civile et d’une catastrophe humanitaire et des sites fachos qui racontent n’importent quoi de l’exaltation de la chrétienté contre l’Islam à la négation du rôle des communistes, en passant par les arcanes du pouvoir à Moscou et ailleurs…
Il faut passer par les sites russes, espagnols, italiens pour être confrontés à la réalité…
Comme c’est dans ces mêmes sites espagnols que l’on peut lire la déclaration du dirigeant palestinien Abbas qui compare les massacres perpétrés dans le Donbass à ceux dans la bande de Gaza en intensité et en désastre humanitaire, inspirés par la même logique.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.