Manuel Valls à l'Elysée, le 3 septembre. (Photo Alain Jocard. AFP)
INFO LIBÉ
Malgré les démentis de la semaine dernière, cette hypothèse reste en discussion à l'Elysée et à Matignon.
La piste d’une hausse de la TVA est toujours d’actualité.
Contrairement à plusieurs démentis, Matignon réfléchit bien à la possibilité de relever le taux supérieur de TVA dès le budget 2015.
Selon nos informations, le sujet a été discuté cette semaine à l’occasion de plusieurs réunions à Matignon et à l’Elysée, en présence des ministres concernées, dont Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’Economie.
«L’arbitrage final devrait intervenir dans les jours qui viennent», assure une source gouvernementale, sans se risquer à un pronostic.
En attendant, le député socialiste, membre de la commission des finances, Christophe Caresche prépare les esprits.
Ce matin dans les Echos, il défend l’option d’une hausse de deux points du taux normal (aujourd’hui à 20%), comme «concevable et même souhaitable», compte tenu «du faible niveau de l’inflation». Officiellement, il s’engage, là, à titre personnel.
Mais un ministre assure : «c’est un ballon d’essai».
Contrairement à plusieurs démentis, Matignon réfléchit bien à la possibilité de relever le taux supérieur de TVA dès le budget 2015.
Selon nos informations, le sujet a été discuté cette semaine à l’occasion de plusieurs réunions à Matignon et à l’Elysée, en présence des ministres concernées, dont Emmanuel Macron, le nouveau ministre de l’Economie.
«L’arbitrage final devrait intervenir dans les jours qui viennent», assure une source gouvernementale, sans se risquer à un pronostic.
En attendant, le député socialiste, membre de la commission des finances, Christophe Caresche prépare les esprits.
Ce matin dans les Echos, il défend l’option d’une hausse de deux points du taux normal (aujourd’hui à 20%), comme «concevable et même souhaitable», compte tenu «du faible niveau de l’inflation». Officiellement, il s’engage, là, à titre personnel.
Mais un ministre assure : «c’est un ballon d’essai».
Tout en reconnaissant que «toutes les pistes possibles sont étudiées», Bercy et Matignon avaient alors tenté d’éteindre l’incendie en assurant qu’une telle hausse «n’était pas d’actualité». Ce qui était faux.
«Tout est dur politiquement»
Il faut dire que, pour le gouvernement, la tentation est grande.
Une augmentation de deux points de TVA du taux normal rapporterait près de 15 milliards d’euros dans les caisses de l’Etat.
D’un seul coup.
Ce qui permettrait, selon Caresche, «de compenser les faibles recettes fiscales compte tenu de la croissance atone», de «poursuivre la réduction des déficits» et de «financer la fusion entre la prime pour l’emploi et le RSA».
Cette fusion sur laquelle travaille le gouvernement, pourrait en effet coûter de deux à cinq milliards d’euros supplémentaires selon les options retenues.
Reste qu’une hausse de TVA ferait office d’une petite bombe politique, au moment où une partie de la majorité, déboussolée par le virage social libéral du gouvernement Valls II , exige un rééquilibrage de la politique économique en faveur du pouvoir d’achat des ménages.
«Mais tout est dur politiquement, répond un ministre : les 50 milliards d’économie, c’est dur, le gel du point d’indice, c’est dur…».
La décision finale sera prise, au plus tard, en fin de semaine prochaine, avant le discours de politique générale de Manuel Valls, et le vote de confiance de la majorité, prévus le 16 septembre.
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