Non ! Le malheureux Hervé Gourdel n’est pas le premier otage français égorgé jusqu’à la décapitation par des terroristes islamistes en Algérie !
Non !
Le malheureux Hervé Gourdel n’est pas le premier otage français égorgé jusqu’à la décapitation par des terroristes islamistes en Algérie !
Des milliers de soldats français, simples appelés venus de métropole ou supplétifs musulmans dits « harkis » ainsi que des pieds-noirs d’origine européenne l’ont été entre 1954 et 1962, voire après le départ de la France !
Aussi dramatique, aussi tragique, aussi atroce que cela soit tant pour ses derniers instants que pour sa famille et ses amis, Hervé Gourdel n’est que le dernier nom du long martyrologe des Français morts en Algérie, victimes de la barbarie barbaresque (la Barbarie ne désignait-elle d’ailleurs pas… l’Afrique du Nord ?).
Si l’on ne remonte qu’à la guerre d’Algérie (1954-1962), selon les statistiques établies par l’historien (pied-noir) Benjamin Stora 1 – peu soupçonné en tant qu’ancien trotskiste d’être favorable aux Français ayant fait l’Algérie même s’il a parfois été critiqué par ses amis –, 17.000 soldats français, la plupart simples appelés du contingent, ont été tués lors de combats face aux hommes du FLN. Combien d’entre eux ont-ils été égorgés jusqu’à la décapitation ?
Des centaines ? Des milliers ?
Et parmi les 20.000 à 35.000 supplétifs de l’armée française – connus sous le nom générique de « harkis » ; hier, 25 septembre, était le jour du Souvenir – « morts pour la France » (5.000 tués ou disparus) ou abandonnés par les autorités gouvernementales d’alors conduites par le général de Gaulle (15.000 à 30.000 assassinés APRÈS la déclaration d’indépendance, dont leurs femmes et leurs enfants…), combien ont-ils été égorgés jusqu’à la décapitation ?
Des centaines ? Des milliers ?
Sans oublier les quelque 4.500 civils, hommes mais aussi femmes et enfants, assassinés : combien ont-ils été égorgés jusqu’à la décapitation ?
Des centaines ? Des milliers ?
Et parmi ces dizaines de milliers de personnes, nombre d’hommes ou de garçons ont été retrouvés, leurs attributs virils dans la bouche…
Nous, de culture chrétienne, trouvons atroce l’égorgement d’un être humain (à tel point que, moi-même, je m’autocensurais à la radio, préférant dans mes bulletins d’information parler de « mort par arme blanche » plutôt que de donner à l’auditeur à entendre « mort égorgé »).
Mais ce n’est pas le cas dans toutes les cultures : pour certaines, l’égorgement voire la décapitation « à la main », cela est tout à fait naturel.
Le geste n’a rien de… barbare, surtout pour des Barbaresques équipés de matériel vidéo.
Nous n’avons simplement pas les mêmes valeurs.
Le combat est inégal.
Un otage filmé a plus de poids que des centaines de combattants mis hors de combat dans l’anonymat le plus complet…
Le malheureux Hervé Gourdel n’est pas le premier otage français égorgé jusqu’à la décapitation par des terroristes islamistes en Algérie !
Des milliers de soldats français, simples appelés venus de métropole ou supplétifs musulmans dits « harkis » ainsi que des pieds-noirs d’origine européenne l’ont été entre 1954 et 1962, voire après le départ de la France !
Aussi dramatique, aussi tragique, aussi atroce que cela soit tant pour ses derniers instants que pour sa famille et ses amis, Hervé Gourdel n’est que le dernier nom du long martyrologe des Français morts en Algérie, victimes de la barbarie barbaresque (la Barbarie ne désignait-elle d’ailleurs pas… l’Afrique du Nord ?).
Si l’on ne remonte qu’à la guerre d’Algérie (1954-1962), selon les statistiques établies par l’historien (pied-noir) Benjamin Stora 1 – peu soupçonné en tant qu’ancien trotskiste d’être favorable aux Français ayant fait l’Algérie même s’il a parfois été critiqué par ses amis –, 17.000 soldats français, la plupart simples appelés du contingent, ont été tués lors de combats face aux hommes du FLN. Combien d’entre eux ont-ils été égorgés jusqu’à la décapitation ?
Des centaines ? Des milliers ?
Et parmi les 20.000 à 35.000 supplétifs de l’armée française – connus sous le nom générique de « harkis » ; hier, 25 septembre, était le jour du Souvenir – « morts pour la France » (5.000 tués ou disparus) ou abandonnés par les autorités gouvernementales d’alors conduites par le général de Gaulle (15.000 à 30.000 assassinés APRÈS la déclaration d’indépendance, dont leurs femmes et leurs enfants…), combien ont-ils été égorgés jusqu’à la décapitation ?
Des centaines ? Des milliers ?
Sans oublier les quelque 4.500 civils, hommes mais aussi femmes et enfants, assassinés : combien ont-ils été égorgés jusqu’à la décapitation ?
Des centaines ? Des milliers ?
Et parmi ces dizaines de milliers de personnes, nombre d’hommes ou de garçons ont été retrouvés, leurs attributs virils dans la bouche…
Nous, de culture chrétienne, trouvons atroce l’égorgement d’un être humain (à tel point que, moi-même, je m’autocensurais à la radio, préférant dans mes bulletins d’information parler de « mort par arme blanche » plutôt que de donner à l’auditeur à entendre « mort égorgé »).
Mais ce n’est pas le cas dans toutes les cultures : pour certaines, l’égorgement voire la décapitation « à la main », cela est tout à fait naturel.
Le geste n’a rien de… barbare, surtout pour des Barbaresques équipés de matériel vidéo.
Nous n’avons simplement pas les mêmes valeurs.
Le combat est inégal.
Un otage filmé a plus de poids que des centaines de combattants mis hors de combat dans l’anonymat le plus complet…
Notes:
- Coïncidence : pour une émission télévisée, Benjamin Stora était en avril dernier à Béjaïa, en Kabylie, c’est-à-dire dans la région où Hervé Gourdel a été enlevé. ↩
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