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samedi 6 septembre 2014

Handicap : Philippe Croizon répond à François Hollande.

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Par Ivan Valerio
Mis à jour le 05/09/2014 à 16:22
Publié le 05/09/2014 à 09:23   


Crédits photo : © Jacky Naegelen / Reuters/Reuters

C'est le nouvel extrait du livre de Valérie Trierweiler qui fait polémique.

 Et il concerne Philippe Croizon, sportif amputé des quatre membres qui s'est distingué notamment pour avoir traversé la Manche à la nage. Interrogé à son sujet par Valérie Trierweiler, selon ce qu'elle rapporte dans Merci pour ce moment, François Hollande se serait montré perplexe à son sujet, lâchant: «Je n'aime pas les handicapés qui font commerce de leur handicap.»

L'ex-compagne du chef de l'État dit être restée bouche bée face à cette réponse, alors qu'elle venait d'inviter le sportif à l'Élysée.
 «Par quelle métamorphose cet homme que j'ai connu sensible (...) a-t-il pu devenir un bloc de métal, insensible et tranchant, ce cynique qui cherche la phrase qui fait mal», s'interroge-t-elle.
 Après les «sans-dents», extrait dans lequel elle accuse son ex-compagnon de ne pas aimer les pauvres, c'est un autre morceau du récit politique qui vient frapper l'image du président de la République.

«Je n'attends aucune réponse du président de la République»

La petite phrase rapportée a également suscité la réaction de Philippe Croizon lui-même.
Sur Facebook et sur Vivre FM, radio notamment consacrée aux questions liées au handicap, il rétorque qu'«heureusement qu'il y a des personnes handicapées qui se bougent, pour faire changer le regard du handicap en France».
«Qu'est-ce que demande le président?
Que les personnes en situation de handicap continuent de vivre sous le seuil de pauvreté, avec 800 € par mois?», répond le sportif.
 «Aujourd'hui j'ai bougé, je n'ai pas attendu que le gouvernement me vienne en aide», indique-t-il.
Mais l'athlète prend également ses distances par rapport à ses propos et préfère les minimiser jugeant que ces mots «sont privés et n'auraient jamais dû être rendus publics».

 «Je n'attends donc aucune réponse du président de la République», assure-t-il.

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