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vendredi 19 septembre 2014

Ce mépris de caste qui les habite ! (vidéo)


hollande-xvi


Le 18 septembre 2014


   
Pour les aristoscrash du pays légal, le bas peuple n'a qu'à fermer sa gueule édentée, tout en restant prostré sur son « illettrisme ».

La « caste » politico-médiatique est-elle en phase terminale ?
Plusieurs signes donnent à le penser.
 On sait que pour les aristoscrash du pays légal, le bas peuple n’a qu’à fermer sa gueule édentée, tout en restant prostré sur son « illettrisme ». « Il faut que les ignorants ignorent bien », disait Abel Bonnard.
Oui, les Cohen, Plenel, Caron et consorts, ces allégories ambulantes, bardées d’idées titubantes, font encore les bravaches.
Si vous n’êtes pas de gôche, vous méritez à peine de vivre.
Ces lords de l’animosité vous scrutent avec la tendresse des cafards, les antennes bien drues au-dessus de leur cervioles en compote.
Ils « savent », mon bon monsieur, et pas vous.
 Ils tolèrent déjà notre présence, ils daignent encore nous balancer des miettes, alors faut pas moufter dans les rangs.
Pourtant, l’indigence de ces zélites zélotes autoproclamées fait songer à un triste whisky-coca de boîte de nuit.
Ce 15 septembre, sur LCI, Julien Rochedy, patron du Front national de la jeunesse, a fait les frais de ce mépris de caste.
 Face à lui se trouvait Maurice Ulrich, journaliste à L’Humanité.
C’est dire le brevet de respectabilité.
Rochedy osa émettre une opinion non conforme : « Quand vous avez un djihadiste qui part, c’est qu’il est dans un milieu qui le pousse à partir. Faut arrêter, ce ne sont pas que des loups solitaires. » Ventrebleu, le sang rouge mort de Maurice ne fit qu’un tour de goulag et, d’emblée, l’Homo sovieticus rugit : « Arrêtez avec votre discours anti-immigrés. On sait que vous êtes là pour ça. […] Je ne supporte pas les gens de votre parti, je ne supporte pas les racistes. »

 
 La journaliste qui arbitrait semblait stupéfaite devant le visage de haine de son collègue.
 On sentait bien que Rochedy était en train de bouillir, lançant quasiment une invitation au duel, à l’ancienne, avec la brume et tout ça.
 Mais Maurice s’enferma dans son Kremlin mental, s’égosillant dans une diatribe collector « Vous êtes contre la civilisation, contre les Lumières ».
Le retraité de la pensée en arriva à citer Jaurès ; on attendait Lénine, il ne vint pas.
L’émission encore chaude, dans un obscur recoin de son antre, Bruno Roger-Petit aiguisait déjà sa plume-baïonnette en plastique.
Bruno venait d’assister, pensait-il, à un tournant dans l’histoire de la République.
Il commença alors à écrire une tribune vibrante, assassinant joyeusement le bête immonde.
 
 « Rochedy est l’incarnation du tonneau des Danaïdes frontiste de l’ère Marine : le peu de pensée qui y a été déversé s’est perdu faute de fond. Rochedy, avec ses trois cents mots de vocabulaire, et sa méconnaissance patente de l’imparfait du subjonctif, est de cette génération frontiste qui fait finalement honte à Jean-Marie Le Pen lui-même. »
« Trois cents mots de vocabulaire ».
 
Tout est dit.
 
 Pour les petits marquis du moment, l’Autre est forcément un inférieur, un édenté. Décidément, l’Ancien Régime n’en finit plus de pourrir…
 
 Et ça commence à sentir mauvais.
 
 

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