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mardi 12 août 2014

Vol AH 5017 : premières conclusions pas convaincantes.


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Le 12 août 2014

   
Le chef enquêteur déclare se garder de tirer la moindre conclusion en « évitant d’émettre des hypothèses »…

Un accident aérien spectaculaire survenu récemment en Iran jette une nouvelle fois les projecteurs à sensation sur le risque aérien.
 Mais si la série récente interpelle et peut semer la confusion dans les esprits crédules, il est bon de rappeler quelques chiffres pour éteindre les angoisses potentielles.
 Quitte à les orienter vers les risques proches, permanents, mais que la fréquence fait oublier des médias, car ce ne sont plus des « scoops » !
Les accidents de la route tuent encore en France près de 3.300 personnes et 25 % sont imputables à l’alcoolémie, en particulier des moins de 25 ans !
L’avion commercial transporte annuellement trois milliards de personnes dans le monde entier et est responsable de moins d’un millier de victimes avec les accidents récents connus.
Cependant, ce qui frappe, c’est évidemment le nombre de victimes dans un seul sinistre aérien et, de fait, les familles et proches affectés , mais aussi la publicité relayée sans réserve et parfois de façon indécente par les médias (tel Paris Match avec le crash en Ukraine).
 Le besoin de connaître les raisons d’une catastrophe est hautement justifié et amplifié par le nombre de personnes atteintes directement ou indirectement.
Concernant l’accident du vol Air Algérie (AH 5017), des informations ont été publiées par le BEA (bureau d’enquêtes et d’analyses) après exploitation du seul enregistreur des données techniques.

 Appelées un peu précipitamment « premières conclusions » par les relais médiatiques, elles ne permettent en réalité que d’éliminer des circonstances mais pas de conclure sur le processus de génération et de déroulement de l’accident.
D’ailleurs, le chef enquêteur déclare se garder de tirer la moindre conclusion en « évitant d’émettre des hypothèses »…
L’enregistreur des échanges vocaux de l’équipage est « inexploitable » selon les enquêteurs, ce qui jette à nouveau un voile d’incertitude, et entretient le mystère.
Dans la relation que fait la presse, je relève des contradictions concernant, une fois encore, la vitesse et les conditions de chute.
 Une « vitesse de descente importante » n’est pas cohérente avec un « décrochage » suivi d’une « descente en feuille morte » quand la vitesse avant l’impact est indiquée à 740 km/h !
 Mais le plus étonnant est la certitude exprimée que l’avion ne s’est pas désintégré en vol, cette conviction étayée par les gendarmes affirmant que l’appareil était « intact » lorsqu’il s’est écrasé !

Quand on a vu les photos de la zone d’impact, le doute rumine ferme dans tout esprit logique !

 Mais nous a-t-on montré réellement le lieu du crash ?

Je continue de penser que les circonstances précises qui entourent ce vol et les causes réelles de son issue fatale ne seront pas révélées dans leur intégralité et vérité au grand public.

 Comme d’habitude, le temps et les autres soubresauts de l’actualité permettront de classer ce dossier en toute discrétion.

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