En Europe, les mots "socialiste" et surtout "communiste" ont pratiquement disparu du vocabulaire politique, excepté en France.
Hier matin, les radios et les télés bruissaient des spéculations sur "une équipe gouvernementale plus fidèle aux conceptions socialistes et réformatrices du président Hollande" et autres foutaises qui pouvaient sortir du tri que Valls était en train de faire dans les candidats possibles à un poste ministériel.
Des commentateurs politiques surexcités nous ont sorti du Delanoë, du Collomb, du Vallini et plein d'autres noms de vieilles carnes du socialisme dont la plupart ont été compromis dans des affaires de marchés publics truqués, de prises illégales d'intérêt, de détournements de fonds publics, de favoritisme et autres petites ou grandes escroqueries que ces hommes de parti, qui n'ont rien d'hommes d'État, ont commises au nom de la gauche et aux frais des contribuables.
Où en est l'enquête sur les dizaines de personnels CGT payés par Delanoë sur le budget de la ville de Paris ?
Dans les mêmes circonstances, Chirac avait été condamné à rembourser pour une dizaine de militants de l'UMP...
Où en sont les enquêtes sur les multiples malversations financières d'argent public perpétrées par le clan Guérini au détriment des contribuables de Provence ?
La gauche française a abandonné depuis longtemps l'idée de progrès social et scientifique qui était le fer de lance du socialisme au siècle dernier.
Elle est devenue par nature conservatrice, égoïste, gardienne des privilèges, aujourd’hui discriminante.
Bref, l’incarnation d’un système injuste tourné vers le passé et dans lequel le bonheur ne saurait exister sans le pillage des fonds publics pour engraisser toujours plus de clients-fonctionnaires en les multipliant, recrutant leurs femmes, leurs filles, leurs gendres, leurs cousins dans les municipalités et les régions socialistes.
En leur fournissant si possible voitures de fonction, personnel de service et vacances aux frais de la collectivité.
Et que l'on ne dise pas que ce n'est pas vrai, j'ai sous les yeux un bon du Conseil Général d'Aquitaine pour la prise en charge de la location d'un appartement pour les vacances de Mr, Mme X et leurs enfants.
Le loueur est prié d'envoyer directement la facture au Conseil Général, preuve que l'administration est capable de simplification quand il s'agit de ses intérêts propres.
Le nouveau gouvernement perd Montebourg, Hamon et Filipetti.
Ils nous disent que la décision de partir, c'est eux qui l'ont prise délibérément, par convenance personnelle, donc sans souci de l'intérêt général des Français et contrairement aux annonces de l'Elysée et du ministère de l'Intérieur disant que leur licenciement sec est une preuve d'autorité présidentielle.
La lettre lamentable d'Aurélie Filipetti écrite sur papier à en-tête du ministère, donc officielle, dans laquelle elle tutoie le président de la République et le Premier ministre comme s'ils avaient gardé les cochons ensemble, truffée de non seulement de "tu" mais de "je" et de "me" confirmant qu'il s'agit bien de la lettre personnelle d'une voyouse écrivant à deux autres voyous, montre que dans ce régime socialiste en crise, les ministres ne servent décident à rien.
Ils peuvent aller et venir à leur guise, cela ne change rien à rien.
La politique à mettre en oeuvre ?
Ils n'en ont rien à cirer, qu'elle leur plaise ou non.
Mais, répètent-ils, ils restent dans ce système tellement profitable à leurs intérêts personnels.
Ils continueront donc à soutenir ce président, ridicule dans ses airs de chat passé sous la douche, et demandent instamment à être réintégrés dans des postes où ils continueront à s'enrichir de gros salaries et d'avantages en nature de toutes sortes.
Le nouveau gouvernement Valls II n'a que deux "vraies" nouveautés, Tous les autres étaient déjà dans le gouvernement Valls I et n'ont été que recyclés comme de vieux déchets du développement durable.
Valls II sait-il où il va mieux que Valls I ?
On tente de nous le faire croire.
Mais avec la promesse que la même politique continuera à être menée, avec les mêmes pour faire les pitres devant les caméras et les micros, alors que la vraie gouvernance des ministères est celle des directeurs d'administration, tous ou presque franc-maçons, et n'en faisant qu'à leur tête, pourquoi le changement "fort et accéléré" serait-il au rendez-vous ?
Ce dessin du temps de Mitterrand n' pas vieilli et illustre ce qu'il en est :
(rappel : cliquez sur les images pour les agrandir)
Les deux nouveaux qui ne manquent pas de piquant !
Emmanuel Macron, qui reprend le ministère de l'Économie que détenait Montebourg, est un récent ex-directeur de la Banque Rothschild.
Il a fait une grosse fortune en devenant gérant-associé chez Rothschild, pilotant début 2012 le rachat par Nestlé d'une filiale de Pfizer.
Cette acquisition à plus de 9 milliards d'euros a fait de lui un millionnaire.
Un vrai profil de militant socialiste enrichi par la finance boursière, donc éligible à un poste ministériel !
C'est peu de temps après cette opération et fortune faite qu'il a rejoint François Hollande à l'Elysée en tant que secrétaire général adjoint, et œil des Rothschild au cœur du gouvernement.
Il est incontestablement compétent en finance internationale, mais il faut constater que l'homme qui disait au Bourget "je n'aime pas les riches" a de curieuses amitiés !
À moins, c'est ce que pensent beaucoup d'initiés, que Macron n'ait été placé là sur injonction venue de plus haut et transmise à Valls par ses "patrons" de Bilderberg, pour gérer l'économie française au mieux des intérêts supérieurs de la finance internationale.
Patrick Kanner est ministre de la Ville, de la jeunesse et des sports.
Patrick Kanner est ministre de la Ville, de la jeunesse et des sports.
C'est le président du Conseil général du Nord et l'œil de Martine Aubry dont il est l'adjoint honoraire à la mairie de Lille.
Il remplace Benoit Hamon au poste d'espion-aubry au sein du gouvernement.
Ce choix est surprenant, car c'est un critique aussi virulent que Montebourg dont il a soutenu la cabale anti-Hollande : "Sous la Vème République nous vivons une crise digne de la IVème... Ne sommes nous pas arrivés à la fin d'un système qui montre ses limites ?" s'interrogeait-il lundi après l'annonce de la démission du gouvernement Valls I.
On peut en conclure que rien de fondamental ne changera, le chômage continuera à progresser, la relance ne viendra pas, des milliards seront consacrés en pure perte aux cités par le nième ministre de la Ville, la seule chose qui progressera seront les profits des élus.
On peut en conclure que rien de fondamental ne changera, le chômage continuera à progresser, la relance ne viendra pas, des milliards seront consacrés en pure perte aux cités par le nième ministre de la Ville, la seule chose qui progressera seront les profits des élus.
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