Ce n’est que l’escalade de la violence devant le laxisme de la justice.
Marseille est citée en exemple par l’Algérie pour les meurtres qui s’y succèdent depuis plusieurs mois.
Avec un peu de patience, la police algérienne pourrait également prendre pour exemple la ville de Toulouse qui, depuis plusieurs semaines, tente de rivaliser avec la cité phocéenne.
Le processus est absolument identique, comme l’origine du problème : le trafic de drogue et les rivalités entre gangs appartenant à des quartiers différents dans le but d’augmenter leur territoire de commercialisation.
Cela a débuté en décembre 2013 quand le gang du quartier de La Reynerie, dans Le Mirail, a empiété sur le quartier des Izards, jusque-là plaque tournante du trafic de stupéfiants.
Pour information, ce quartier classé ZSP (Zone de sécurité prioritaire) était également celui où résidait Mohamed Merah.
Le 4 décembre, deux hommes en scooter lâchent des rafales de kalachnikov sur les devantures de deux commerces.
Le client d’un salon de coiffure est blessé.
Le 5 décembre, c’est une tentative d’homicide contre l’employé d’une pizzeria.
Le 8 décembre, plusieurs rafales de kalachnikov sont tirées sur un groupe de dealers stationnant dans le hall d’un immeuble du quartier.
Parmi ce groupe, justement, l’employé de la pizzeria raté trois jours plus tôt.
Un jeune homme de 18 ans, Nabil Benani, est tué. Deux hommes sont mis en examen puis remis en liberté faute de preuves.
Dimanche 10 août, un homme de 27 ans est blessé de plusieurs coups de couteau suite à un règlement de comptes lié à la drogue.
Jeudi 14 août, Walid Larbi-Bey, 29 ans, gérant de la pizzeria « Le Milano », qui avait été appréhendé mais laissé en liberté faute d’éléments à charge, est scié par une rafale de fusil-mitrailleur.
Quinze douilles sont retrouvées sur place.
Le lendemain, vendredi, toujours dans ce quartier du Mirail, un jeune homme de 24 ans qui fumait le narguilé et buvait un thé dans un établissement de la place du Milan est abattu par une arme de guerre : huit coups de feu, tirés par un individu qui a pris la fuite à l’aide d’un scooter sur lequel l’attendait un complice qui, à son tour, tire quelques rafales afin de dissuader les curieux.
Ce jeune de 24 ans était connu des services de police pour vols aggravés, trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, mais bien entendu libre comme l’air.
Comme à Marseille, les véhicules ayant servi à ces homicides ont été retrouvés incendiés.
Des faits similaires se produisent également en Île-de-France, à Grenoble, à Lyon, mais on en parle moins.
Il n’y a qu’à attendre.
Rien à voir avec les précédents crimes mais, toujours à Toulouse, devant le « Puerto Habana », une querelle pour une raison mineure (scooter renversé accidentellement), liée sans doute à la consommation d’alcool, vient de faire deux morts (21 et 18 ans) et un blessé par arme blanche.
Rien à voir ?
Ce n’est que l’escalade de la violence devant le laxisme de la justice.
Avec un peu de patience, la police algérienne pourrait également prendre pour exemple la ville de Toulouse qui, depuis plusieurs semaines, tente de rivaliser avec la cité phocéenne.
Le processus est absolument identique, comme l’origine du problème : le trafic de drogue et les rivalités entre gangs appartenant à des quartiers différents dans le but d’augmenter leur territoire de commercialisation.
Cela a débuté en décembre 2013 quand le gang du quartier de La Reynerie, dans Le Mirail, a empiété sur le quartier des Izards, jusque-là plaque tournante du trafic de stupéfiants.
Pour information, ce quartier classé ZSP (Zone de sécurité prioritaire) était également celui où résidait Mohamed Merah.
Le 4 décembre, deux hommes en scooter lâchent des rafales de kalachnikov sur les devantures de deux commerces.
Le client d’un salon de coiffure est blessé.
Le 5 décembre, c’est une tentative d’homicide contre l’employé d’une pizzeria.
Le 8 décembre, plusieurs rafales de kalachnikov sont tirées sur un groupe de dealers stationnant dans le hall d’un immeuble du quartier.
Parmi ce groupe, justement, l’employé de la pizzeria raté trois jours plus tôt.
Un jeune homme de 18 ans, Nabil Benani, est tué. Deux hommes sont mis en examen puis remis en liberté faute de preuves.
Dimanche 10 août, un homme de 27 ans est blessé de plusieurs coups de couteau suite à un règlement de comptes lié à la drogue.
Jeudi 14 août, Walid Larbi-Bey, 29 ans, gérant de la pizzeria « Le Milano », qui avait été appréhendé mais laissé en liberté faute d’éléments à charge, est scié par une rafale de fusil-mitrailleur.
Quinze douilles sont retrouvées sur place.
Le lendemain, vendredi, toujours dans ce quartier du Mirail, un jeune homme de 24 ans qui fumait le narguilé et buvait un thé dans un établissement de la place du Milan est abattu par une arme de guerre : huit coups de feu, tirés par un individu qui a pris la fuite à l’aide d’un scooter sur lequel l’attendait un complice qui, à son tour, tire quelques rafales afin de dissuader les curieux.
Ce jeune de 24 ans était connu des services de police pour vols aggravés, trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, mais bien entendu libre comme l’air.
Comme à Marseille, les véhicules ayant servi à ces homicides ont été retrouvés incendiés.
Des faits similaires se produisent également en Île-de-France, à Grenoble, à Lyon, mais on en parle moins.
Il n’y a qu’à attendre.
Rien à voir avec les précédents crimes mais, toujours à Toulouse, devant le « Puerto Habana », une querelle pour une raison mineure (scooter renversé accidentellement), liée sans doute à la consommation d’alcool, vient de faire deux morts (21 et 18 ans) et un blessé par arme blanche.
Rien à voir ?
Ce n’est que l’escalade de la violence devant le laxisme de la justice.
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