Identifier une nation à quelques pousseurs de ballon empruntés pour l’occasion à des équipes professionnelles étrangères est la plus grosse mascarade mais surtout une insulte tragique faite à la fierté nationale.
Identifier une nation à quelques pousseurs de ballon empruntés pour l’occasion à des équipes professionnelles étrangères est la plus grosse mascarade mais surtout une insulte tragique faite à la fierté nationale.
Toute la « médiacratie » fait assaut de zèle complice et populiste en saturant les antennes avec force reportages et débats sur les exploits ou déceptions.
Au prix des temps d’émissions et piges des intervenants hautement qualifiés, les budgets rendent ridicules les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy !
Les drapeaux et Marseillaise jaillissent désormais puissants, collectifs mais provisoires sur les stades, les agoras urbains et au fond des cafés.
La contagion délirante atteint les supporters étrangers ou bi-nationaux qui brandissent « leurs » propres drapeaux avec force clameurs et désordres dans les espaces publics illuminés par quelques embrasements de voitures.
Les envahissements anarchiques de l’avenue qui dans 15 jours célébrera, ou prétendra célébrer, l’union nationale en honorant ses forces armées, est l’extravagance la plus scandaleuse que le président, installé bien confortablement devant sa télé, se garde bien de condamner face au peuple.
À Nice, ville du Carnaval, le maire n’a pas voulu, avec raison, laisser ce rendez-vous unique être dévoyé par un happening spontané commis par des acteurs amateurs incontrôlés.
Il est l’un des rares édiles courageux, à moins que l’on nous cache d’autres initiatives républicaines identiques ?
Le foot est donc devenu l’ultime agent mondial des fiertés citoyennes ou trans-citoyennes à durée et intensité déterminées.
Car toute élimination de l’équipe nationale adulée disloque brutalement l’identité qui devient désemparée et malheureuse.
Parfois alors, le miracle d’une désertion transfigure les anciens supporters qui se muent en ardents supplétifs de la (future) gagnante.
C’est ce que l’on appelle la prime au vainqueur.
Si « l’Équipe de France » rentre victorieuse de cette compétition mondiale, la verra-t-on défiler en tête des troupes sur les Champs-Élysées, brandissant les étendards des nations qui hébergent habituellement ces joueurs, intermittents du maillot tricolore ?
Identifier une nation à quelques pousseurs de ballon empruntés pour l’occasion à des équipes professionnelles étrangères est la plus grosse mascarade mais surtout une insulte tragique faite à la fierté nationale.
Toute la « médiacratie » fait assaut de zèle complice et populiste en saturant les antennes avec force reportages et débats sur les exploits ou déceptions.
Au prix des temps d’émissions et piges des intervenants hautement qualifiés, les budgets rendent ridicules les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy !
Les drapeaux et Marseillaise jaillissent désormais puissants, collectifs mais provisoires sur les stades, les agoras urbains et au fond des cafés.
La contagion délirante atteint les supporters étrangers ou bi-nationaux qui brandissent « leurs » propres drapeaux avec force clameurs et désordres dans les espaces publics illuminés par quelques embrasements de voitures.
Les envahissements anarchiques de l’avenue qui dans 15 jours célébrera, ou prétendra célébrer, l’union nationale en honorant ses forces armées, est l’extravagance la plus scandaleuse que le président, installé bien confortablement devant sa télé, se garde bien de condamner face au peuple.
À Nice, ville du Carnaval, le maire n’a pas voulu, avec raison, laisser ce rendez-vous unique être dévoyé par un happening spontané commis par des acteurs amateurs incontrôlés.
Il est l’un des rares édiles courageux, à moins que l’on nous cache d’autres initiatives républicaines identiques ?
Le foot est donc devenu l’ultime agent mondial des fiertés citoyennes ou trans-citoyennes à durée et intensité déterminées.
Car toute élimination de l’équipe nationale adulée disloque brutalement l’identité qui devient désemparée et malheureuse.
Parfois alors, le miracle d’une désertion transfigure les anciens supporters qui se muent en ardents supplétifs de la (future) gagnante.
C’est ce que l’on appelle la prime au vainqueur.
Si « l’Équipe de France » rentre victorieuse de cette compétition mondiale, la verra-t-on défiler en tête des troupes sur les Champs-Élysées, brandissant les étendards des nations qui hébergent habituellement ces joueurs, intermittents du maillot tricolore ?
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