Le pouvoir politique est face à des arbitrages compliquées, notamment avec le 126ème RI et le 3ème RPIMa
Les annonces de fermetures d'unités devaient être faites dans les tous derniers jours de juillet, le ministre de la Défense expliquant même qu'il allait se consacrer aux derniers arbitrages la semaine prochaine.
Patratras...
La Dicod a annoncé hier que tout était reporté au mois de septembre, au grand dam des militaires inquiets.
Le pouvoir politique a donc reculé de quelques semaines devant une décision douloureuse.
Le point dur concerne l'armée de terre.
Pour atteindre le format exigé par la Loi de programmation militaire, deux régiments doivent être dissous.
Depuis plusieurs mois, les états-majors ont remis leur copie : les deux régiments en question sont le 126ème régiment d'infanterie et le 3ème RPIMa, avec également le 1er RAMa.
Problème : le 126ème RI - qui figure tout en haut de la liste des régiments à dissoudre - est implanté à Brive, sous-préfecture de la Corrèze.
Et la principale figure politique du département est un certain François Hollande... qui a en quelque sorte succédé à Jacques Chirac.
Ce qui complique évidemment les choses.
Pour le 3ème RPIMa, la mobilisation des anciens paras du 3 est très forte et le général Henri Poncet n'est pas le dernier à remuer ciel et terre pour sauver son ancien régiment.
Implanté à Carcassonne, dans l'Aude, il est donc dans une terre socialiste très travaillée par le Front national.
L'alliance des Berets rouges et des Fêtes de la Rose languedociennes pèsent lourd.
L'an passé, les dissolutions n'avaient été annoncées qu'en octobre, alors qu'elles étaient politiquement moins douloureuses que cette année : transfert du REC d'Orange (un fief d'extrême-droite) vers Carpiagne et dissolution du 110ème RI en Allemagne.
Un autre dossier reste en suspens : l'annonce de la fermeture programmée de la BA de Dijon Longvic. On est là sur les terres d'un certain François Rebsamen, ministre du travail, qu'il faut aussi ménager...
Dans la Marine, Cherbourg devrait être touché et là, c'est de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, dont il est question.
Ces reports créent un vrai malaise dans l'institution militaire comme en ont témoigné les débats très vifs lors du dernier Conseil supérieur de la fonction militaire.
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Patratras...
La Dicod a annoncé hier que tout était reporté au mois de septembre, au grand dam des militaires inquiets.
Le pouvoir politique a donc reculé de quelques semaines devant une décision douloureuse.
Le point dur concerne l'armée de terre.
Pour atteindre le format exigé par la Loi de programmation militaire, deux régiments doivent être dissous.
Depuis plusieurs mois, les états-majors ont remis leur copie : les deux régiments en question sont le 126ème régiment d'infanterie et le 3ème RPIMa, avec également le 1er RAMa.
Problème : le 126ème RI - qui figure tout en haut de la liste des régiments à dissoudre - est implanté à Brive, sous-préfecture de la Corrèze.
Et la principale figure politique du département est un certain François Hollande... qui a en quelque sorte succédé à Jacques Chirac.
Ce qui complique évidemment les choses.
Pour le 3ème RPIMa, la mobilisation des anciens paras du 3 est très forte et le général Henri Poncet n'est pas le dernier à remuer ciel et terre pour sauver son ancien régiment.
Implanté à Carcassonne, dans l'Aude, il est donc dans une terre socialiste très travaillée par le Front national.
L'alliance des Berets rouges et des Fêtes de la Rose languedociennes pèsent lourd.
L'an passé, les dissolutions n'avaient été annoncées qu'en octobre, alors qu'elles étaient politiquement moins douloureuses que cette année : transfert du REC d'Orange (un fief d'extrême-droite) vers Carpiagne et dissolution du 110ème RI en Allemagne.
Un autre dossier reste en suspens : l'annonce de la fermeture programmée de la BA de Dijon Longvic. On est là sur les terres d'un certain François Rebsamen, ministre du travail, qu'il faut aussi ménager...
Dans la Marine, Cherbourg devrait être touché et là, c'est de Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, dont il est question.
Ces reports créent un vrai malaise dans l'institution militaire comme en ont témoigné les débats très vifs lors du dernier Conseil supérieur de la fonction militaire.
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