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jeudi 17 juillet 2014

Ces Roms qui font vivre l’enfer à une famille d’agriculteurs de Castres.

Jeudi 17 Juillet 2014 à 10:44 (mis à jour le 17/07/2014 à 10:44)
Par valeursactuelles.com             


Image d'illustration. Un camp de Roms. Photo © AFP
 

Torture d’animaux. Pour se «distraire», des gens du voyage vont régulièrement attaquer les pauvres agneaux et moutons d’une petite exploitation familiale en face de leur campement illégal.

Lundi, plus de sept agneaux et une brebis en gestation ont été torturés et tués.
«La fois de trop», pour la famille d’agriculteurs qui est à bout et qui lance un appel de désespoir.
 
Plus de quinze attaques en une seule année

Jean-Marc Cousinié et ses deux filles, qui ont repris une petite exploitation agricole qui appartenait à la ville de Castres, sont à bout.
 C’est le journal La Dépêche qui rapporte cette histoire, à peine croyable.
 Lundi soir vers 18h30, «Jean-Marc venait vérifier que tout allait bien lorsqu’il a surpris deux jeunes individus, âgés de dix ans à peine, versant de l’essence dans l’abreuvoir des pauvres bêtes» rapporte le quotidien local.
«Il les a ensuite poursuivis mais les fuyards ont sauté la clôture, traversé la nationale puis rejoint les caravanes de gens du voyages installés illégalement près de l’aéroport depuis des mois sur un terrain appartenant à la communauté d’agglomération de castres-Mazamet».

 C’est en revenant à sa ferme que Jean-Marc découvre le massacre : «il découvre deux, puis quatre, puis six et au final huit brebis et une barre de fer que ces très jeunes adolescents auraient utilisés pour frapper les bêtes».

Au total, un en an, la famille a vécu une quinzaine d’attaques de ce genre.
Depuis avril 2013, la ferme a perdu 134 ovins.

La famille vit désormais dans la peur et l’angoisse

«On ne se déplace plus seule et on n’ose pas venir ici sans les chiens» déplore une des filles de l’agriculteur.
 «Même si les gendarmes sont très compétents, le système judiciaire est trop long et les coupables connus sont non solvables» témoigne la deuxième fille.
 Mais ça ne s’arrête pas là.
 En effet, les actes de vandalisme se multiplient dans leur petite ferme.
 Le journal relate : «après les vols divers, les dégradations, les tortures d’animaux, les menaces, la famille craint à présent la prochaine action».
 L’un des filles lâche, pessimiste : «on a peur qu’ils nous mettent le feu à le ferme».
 Rien que depuis le début d’année, la famille a porté plainte neuf fois…
 «On écrit à la préfète, mais c’est pour le moment sans effet», souligne Aude, qui regrette que «ces enfants soient délaissés (…) c’est irresponsable».

La préfecture rétorque qu’ils «ne font pas rien»

Le directeur de cabinet de la préfète du Tarn, toujours dans La Dépêche, se défend : «on ne peut pas laisser dire que l’on ne fait rien. Cela fait plus d’un an que ce dossier est traité».
Le directeur de cabinet souligne également qu’il refuse «les a priori et les clichés»

 Et le journal de conclure : «en attendant, policiers et gendarmes collectionnent les procédures à leur encontre, notamment pour actes de barbarie sur animaux. Mais quand il s’agit d’enfants de 10 ans, la justice est impuissante… ».

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