Par Vasudevan Sridharan
26 juillet 2014 06:56 BST
Les débris de l'accident d'Air Algérie vol AH5017 vu sur le site près de la ville de Gossi au nord du Mali - Reuters
Sur les 116 ou 118 personnes à bord du vol AH5017 d'Air Algérie qui s'est écrasé dans le nord du Mali, au moins 33 militaires français, dont trois hauts responsables du renseignement et un chef du Hezbollah libanais étaient présents.
Alors même que les autorités algériennes ont affirmé que la véritable cause de l'accident ne pourra être établie qu'après une enquête approfondie, ils n'ont pas exclu que ce soit une attaque terroriste.
On ne sait pas encore le nombre exact de personnes présentes dans l'avion, un McDonnell Douglas-83, si c'était 116 ou 118.
Mais le quotidien local Echorouk, citant des sources, a dit qu'il y avait des troupes françaises à bord..
Il y avait au moins 19 passagers libanais , y compris un membre principal du Hezbollah présumé, qui était déguisé en homme d'affaires.
Une équipe d'experts libanais est également en route pour le Mali afin d' aider l'enquête en cours.
Pendant ce temps, les militants du Mouvement pour l'Unité et le Jihad en Afrique de l'Ouest (MOJWA), connu localement sous le Tawhid et Jihad en Afrique de l'Ouest, ont dits être stationnés à proximité du site de l'accident, qui n'est pas loin de leur fief.
Les rebelles d'inspiration Al-Qaïda sont censé être en possession d'un arsenal de missiles qui ont été clandestinement importé de Libye.
Toutefois, les experts ont fermement exclu toute attaque sol-air qui a fait tomber l'avion.
Mais la spéculation sur une affaire criminelle liée aux explosifs à l'intérieur de l'avion Burkina Faso-Alger a également fait surface.
Le ministre des Transports français Frédéric Cuvillier a déclaré a France 2 télévision " exclure - et ça dès le début - une attaque au sol,"
Lieu de l'accident .
Le lieu de l'accident où les débris de l'avion sont dispersé est une zone relativement petite qui suggère que l'avion a heurté le sol intact et qu'il s'est désintégré.
Jusqu'à présent, les experts ont collé à la théorie des conditions météorologiques défavorables ou de problèmes techniques qui pourraient être la cause de l'accident.
Le ministre des Transports algérien, Amar Ghoul, a déclaré aux journalistes: "L'enquête est toujours en cours.
Il faut du temps, mais il ne faut pas interdire toute hypothèse jusqu'à ce que l'enquête soit réalisée. Nous devons traiter de l'information et de ne pas croire les rumeurs jusqu'à ce que les enquêteurs terminent leur travail..».
"Nous ne pouvons pas parler de la véritable raison de l'accident avant que l'enquête soit terminée. Les données techniques indiquent le mauvais temps. Le Mali a la priorité pour enquêter puisque l'accident a eu lieu là-bas. L'Algérie, la France ou tout autre pays aideront en conformité avec la loi ".
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