Dans nos pays dit civilisés, la vie d’un journaliste russe n’a aucune valeur.
Il y a plus d’une semaine, deux journalistes russes, Igor Korneliouk et Anton Volochine, tous deux employés de la télévision russe VGTRK, sont morts.
Ils ont été tués dans une attaque ukrainienne à la frontière russe pendant qu’ils exerçaient leur métier.`
A l’exception d’un petit article dans Libération, la presse française n’a presque pas évoqué la mort de ses confrères.
Considère-t-elle que ces journalistes ne valent pas les journalistes de l’Europe de l’ouest ?
L’affaire n’est pas anodine, le ministère des affaires étrangères Russes a qualifié cet événemnt de « nouveau crime des forces ukrainiennes » et demande un enquête auprès des autorités de Kiev, sans succès jusqu’à présent.
Imaginons un instant qu’un ou deux journalistes français (par exemple de TF1) aient été tués dans cette attaque des Ukrainiens contre les Russes.
La presse dans son ensemble en aurait certainement fait ses gros titres, malgré le manque de place laissé par la Coupe du monde de football.
Nous aurions été sans doute abreuvés de commentaires plus forts et les plus anti-russes les uns que les autres.
Les deux journalistes seraient apparus comme des martyrs aux yeux de la terre entière, «eux qui risquaient leur vie pour informer », selon la formule.
Nous aurions eu droit aux discours des chefs d’Etat européens, défendant l’Ukraine, ce pauvre pays « attaqué » et pour lequel le monde entier se mobilise.
Mais rien de tout cela pour Korneliouk et Volochine.
On dirait que dans nos pays dit civilisés, la vie d’un journaliste russe n’a aucune valeur.
J’écris donc cet article pour rappeler que la vie d’un Russe (journaliste ou pas) est tout aussi importante que la vie d’un Européen ou d’un Américain.
Les Russes qui sont envoyés là bas par leur rédaction font le même travail que les autres.
A ce titre, ils méritent la même considération quand ils font leur travail et la même indignation quand ils sont tués.
J’ajouterais que le métier de journaliste ou de reporter photographe, partout dans le monde, doit être respecté.
La logique voudrait que tous les journalistes soient solidaires : on constate que ce n’est pas forcément le cas.
Il y a plus d’une semaine, deux journalistes russes, Igor Korneliouk et Anton Volochine, tous deux employés de la télévision russe VGTRK, sont morts.
Ils ont été tués dans une attaque ukrainienne à la frontière russe pendant qu’ils exerçaient leur métier.`
A l’exception d’un petit article dans Libération, la presse française n’a presque pas évoqué la mort de ses confrères.
Considère-t-elle que ces journalistes ne valent pas les journalistes de l’Europe de l’ouest ?
L’affaire n’est pas anodine, le ministère des affaires étrangères Russes a qualifié cet événemnt de « nouveau crime des forces ukrainiennes » et demande un enquête auprès des autorités de Kiev, sans succès jusqu’à présent.
Imaginons un instant qu’un ou deux journalistes français (par exemple de TF1) aient été tués dans cette attaque des Ukrainiens contre les Russes.
La presse dans son ensemble en aurait certainement fait ses gros titres, malgré le manque de place laissé par la Coupe du monde de football.
Nous aurions été sans doute abreuvés de commentaires plus forts et les plus anti-russes les uns que les autres.
Les deux journalistes seraient apparus comme des martyrs aux yeux de la terre entière, «eux qui risquaient leur vie pour informer », selon la formule.
Nous aurions eu droit aux discours des chefs d’Etat européens, défendant l’Ukraine, ce pauvre pays « attaqué » et pour lequel le monde entier se mobilise.
Mais rien de tout cela pour Korneliouk et Volochine.
On dirait que dans nos pays dit civilisés, la vie d’un journaliste russe n’a aucune valeur.
J’écris donc cet article pour rappeler que la vie d’un Russe (journaliste ou pas) est tout aussi importante que la vie d’un Européen ou d’un Américain.
Les Russes qui sont envoyés là bas par leur rédaction font le même travail que les autres.
A ce titre, ils méritent la même considération quand ils font leur travail et la même indignation quand ils sont tués.
J’ajouterais que le métier de journaliste ou de reporter photographe, partout dans le monde, doit être respecté.
La logique voudrait que tous les journalistes soient solidaires : on constate que ce n’est pas forcément le cas.
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