François Hollande n’en finit plus de ridiculiser la France.
Alors que tous les regards sont en train de se braquer sur les plages de Normandie, fin prêtes à commémorer le soixante-dixième anniversaire du débarquement allié de 1944, notre vénérable président doit dîner ce soir avec deux des principaux hôtes de marque de ces commémorations, Barack Obama et Vladimir Poutine.
Le hic, c’est qu’il dînera séparément avec chacun d’entre eux, l’un après l’autre, les deux « super-puissants » ayant émis le souhait de ne pas se côtoyer.
Pour se donner bonne figure, l’Elysée qualifie donc pudiquement ces entrevues de « rencontres de travail ».
La première de ces « rencontres de travail » se tiendra à 19 heures dans un restaurant parisien, où Barack Obama devrait tirer les oreilles de son homologue français sur l’affaire du contournement de l’embargo sur l’Iran, Cuba et le Soudan par le groupe BNP Paribas, lui demander si le soutien d’islamistes en Syrie ne lui pose pas trop de problèmes de conscience et lui faire la morale sur à peu près tout le reste.
On comprend, dans ces conditions, et sous couvert d’éviter un face à face entre Obama et Poutine, pourquoi les autorités françaises n’ont pas jugé utile de laisser le président russe assister à ce grand déballage.
A la suite de ces agapes, et alors qu’il aura déjà la peau du ventre bien tendue, notre dirigeant d’élite se rendra au palais de l’Elysée pour y recevoir à souper le très méchant Vladimir Poutine.
Ce faisant, notre président lancera au « Russkof » son regard noir et agitera son poing vengeur pour notifier à Poutine que tenter de protéger les populations civiles d’Ukraine orientale de l’action des nazillons soutenus par l’Union Européenne, ce n’est pas bien.
Là-dessus, Poutine enverra le petit François se rhabiller au vestiaire et demandera au sommelier de l’Elysée s’il n’a pas une bonne petite bouteille de vodka de derrière les fagots, au fond de la cave.
Au final, en bonne girouette de clocher, François Hollande se sera fait balader au gré des humeurs des uns et des autres, sera sorti de table, ou de tables, « torché » et le cœur au bord des lèvres, et se sera fait remonter les bretelles dans tous les sens.
Au final, en bonne girouette de clocher, François Hollande se sera fait balader au gré des humeurs des uns et des autres, sera sorti de table, ou de tables, « torché » et le cœur au bord des lèvres, et se sera fait remonter les bretelles dans tous les sens.
Cela lui aura-t-il servi de leçon et enfin permis de comprendre où est sa place ?
Connaissant notre homme, que nenni !
Notre bon président, fier de sa stature internationale, restera persuadé que ces « rencontres de travail » feront date dans l’histoire de la diplomatie française.
Notre bon président, fier de sa stature internationale, restera persuadé que ces « rencontres de travail » feront date dans l’histoire de la diplomatie française.
Toujours aussi peu lucide sur l’image déplorable qu’il donne de notre pays, il continuera de jouer les fiers à bras.
Mais le plus risible sera sûrement pour la journée de demain, alors qu’Obama et Poutine, frais comme des gardons, se trouveront de toute façon confrontés l’un à l’autre sur les plages du D-Day, autour d’un François Hollande avec la gueule de bois.
Mais le plus risible sera sûrement pour la journée de demain, alors qu’Obama et Poutine, frais comme des gardons, se trouveront de toute façon confrontés l’un à l’autre sur les plages du D-Day, autour d’un François Hollande avec la gueule de bois.
Je souhaite à ce dernier de ne pas trop avoir le mal de mer s’il lui prend l’envie de rejouer l’assaut d’Omaha Beach et de ne pas vomir sur le chapeau de la reine Elizabeth une fois le dernier nid de mitrailleuses nettoyé à la grenade.
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