Désolé pour les Lorrains qui vont nous absorber, je vais encore vous parler de l’un de mes glorieux compatriotes, l’un des as de la Royal Air Force.
Désolé pour les Lorrains qui vont nous absorber, je vais encore vous parler de l’un de mes glorieux compatriotes, l’un des as de la Royal Air Force qui, avec les Bérets verts du commandant Kieffer (encore un Alsacien !), a participé aux opérations du D-Day.
Le lecteur averti aura peut-être reconnu Pierre Clostermann, un pilote de chasse hors du commun, aux 33 victoires homologuées sur son « Grand Charles », son avion fétiche qui semait la terreur dans les combats contre la Luftwaffe.
Désolé pour les Lorrains qui vont nous absorber, je vais encore vous parler de l’un de mes glorieux compatriotes, l’un des as de la Royal Air Force qui, avec les Bérets verts du commandant Kieffer (encore un Alsacien !), a participé aux opérations du D-Day.
Le lecteur averti aura peut-être reconnu Pierre Clostermann, un pilote de chasse hors du commun, aux 33 victoires homologuées sur son « Grand Charles », son avion fétiche qui semait la terreur dans les combats contre la Luftwaffe.
Je l’avais rencontré il y a quelques années, avant qu’il ne rejoigne à jamais le ciel de ses exploits, pour un portrait que je lui ai consacré sur France 3…
Il m’avait accueilli dans son mas pyrénéen à Montesquieu, au pied du massif des Albères, qu’il avait choisi pour ses truites sauvages qu’il taquinait avec le lancer que lui avait légué Hemingway.
Ce même Hemingway, me révéla-t-il, qui, lors de la Libération de Paris, avait demandé en août 44 au général Leclerc, alias Philippe de Hauteclocque, un escadron pour aller libérer… le bar du Ritz !
« Foutez-moi ce clown dehors », lui avait répondu, à son Q.G., un peu pète-sec, le glorieux chef de la 2e D.B. dont les chars venaient de tenir le serment de Koufra.
D’origine alsacienne, né en 1921 au Brésil, Pierre Clostermann, dont le père était diplomate, avait découvert aux actualités américaines, sur la plage de Malibu, l’appel du 18 juin.
Aussi sec, le jeune dandy, qui venait de passer son brevet de pilote civil, décida de rejoindre de Gaulle à Londres et les premiers volontaires de la France libre.
Au sein des Forces aériennes françaises libres (FAFL), Clostermann est affecté en janvier 1943 sur Spitfire au 341 Squadron « Alsace » et en devient rapidement commandant d’escadrille avec le grade de wing commander (lieutenant-colonel).
Il termine la guerre comme simple lieutenant de l’armée de l’air française : « Je reçus une note du Ministère de l’Air, contresignée d’un général FFI, m’annonçant que par une grande faveur et à titre exceptionnel, on me nommait Lieutenant de réserve », raconte-t-il dans « Le Grand Cirque », son best-seller avec la traduction de « Jonathan Livingstone le goéland » de son ami pilote de guerre américain, Richard Bach, qu’il fit connaître aux lecteurs français.
C’est le plus grand as français de la Seconde Guerre mondiale avec 33 victoires homologuées.
Il a également détruit de nombreux avions ennemis au sol, des locomotives, camions et chars, mais aussi deux vedettes lance-torpilles, ce qui lui vaudra à 24 ans d’être nommé Compagnon de la Libération, proclamé à l’ordre du jour « le premier chasseur de France » par le général de Gaulle.
De retour à la vie civile, comme la plupart des fidèles du Général, il en partagera le cheminement politique, au sein des différents mouvements gaullistes.
Élu pour la première fois à 25 ans, il est alors « le plus jeune député de France ».
Clostermann sera réélu huit fois au Parlement et démissionnera, me confia-t-il, le jour de la mort de De Gaulle, citant le mot de son ami Romain Gary, pilote comme lui de la France libre : « Ce vieil homme vient de mourir, nous sommes tous orphelins… »
Il m’avait accueilli dans son mas pyrénéen à Montesquieu, au pied du massif des Albères, qu’il avait choisi pour ses truites sauvages qu’il taquinait avec le lancer que lui avait légué Hemingway.
Ce même Hemingway, me révéla-t-il, qui, lors de la Libération de Paris, avait demandé en août 44 au général Leclerc, alias Philippe de Hauteclocque, un escadron pour aller libérer… le bar du Ritz !
« Foutez-moi ce clown dehors », lui avait répondu, à son Q.G., un peu pète-sec, le glorieux chef de la 2e D.B. dont les chars venaient de tenir le serment de Koufra.
D’origine alsacienne, né en 1921 au Brésil, Pierre Clostermann, dont le père était diplomate, avait découvert aux actualités américaines, sur la plage de Malibu, l’appel du 18 juin.
Aussi sec, le jeune dandy, qui venait de passer son brevet de pilote civil, décida de rejoindre de Gaulle à Londres et les premiers volontaires de la France libre.
Au sein des Forces aériennes françaises libres (FAFL), Clostermann est affecté en janvier 1943 sur Spitfire au 341 Squadron « Alsace » et en devient rapidement commandant d’escadrille avec le grade de wing commander (lieutenant-colonel).
Il termine la guerre comme simple lieutenant de l’armée de l’air française : « Je reçus une note du Ministère de l’Air, contresignée d’un général FFI, m’annonçant que par une grande faveur et à titre exceptionnel, on me nommait Lieutenant de réserve », raconte-t-il dans « Le Grand Cirque », son best-seller avec la traduction de « Jonathan Livingstone le goéland » de son ami pilote de guerre américain, Richard Bach, qu’il fit connaître aux lecteurs français.
C’est le plus grand as français de la Seconde Guerre mondiale avec 33 victoires homologuées.
Il a également détruit de nombreux avions ennemis au sol, des locomotives, camions et chars, mais aussi deux vedettes lance-torpilles, ce qui lui vaudra à 24 ans d’être nommé Compagnon de la Libération, proclamé à l’ordre du jour « le premier chasseur de France » par le général de Gaulle.
De retour à la vie civile, comme la plupart des fidèles du Général, il en partagera le cheminement politique, au sein des différents mouvements gaullistes.
Élu pour la première fois à 25 ans, il est alors « le plus jeune député de France ».
Clostermann sera réélu huit fois au Parlement et démissionnera, me confia-t-il, le jour de la mort de De Gaulle, citant le mot de son ami Romain Gary, pilote comme lui de la France libre : « Ce vieil homme vient de mourir, nous sommes tous orphelins… »
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