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mercredi 21 mai 2014

Hollande, invité surprise des trophées « d’improvisation » : une visite emblématique…


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Le 20 mai 2014

   
La diversité érigée en alpha et oméga et dont les Français ont plein le dos...

L’information fait les gros titres de la presse : lundi soir, François Hollande, flanqué de Benoît Hamon et Aurélie Filippetti, était « l’invité surprise » de Jamel Debbouze à la finale du « trophée d’improvisation théâtrale inter-collèges » organisée par la fondation « Culture et Diversité » et la compagnie « Déclic Théâtre » (qui a révélé, entres autres, Sophia Aram).
Un « invité surprise » prévisible puisque, en février dernier, plutôt qu’aller soutenir les athlètes français à Sotchi ou les Bretons sous les inondations, François Hollande avait préféré assister à Trappes aux éliminatoires de ce « match d’improvisation » et avait promis d’être là pour la finale.
 Et vous savez comme cet homme-là est de parole.
Il est revenu, donc, sans voir à quel point cette visite, à moins d’une semaine des élections européennes, pouvait être emblématique du rejet que les Français nourrissent à son endroit.
L’improvisation, d’abord.
 Là, c’est sûr, on tient un champion du monde.

 Il est d’usage, dans certains jurys, que l’on prenne comme président d’honneur un ancien lauréat : le rôle, forcément, lui revenait de droit.
 Deux ans qu’il improvise sous les feux des rampes, qu’il arpente la scène, harangue le public, hésite, lance un truc qui fait flop, essaie autre chose qui ne prend pas plus, change son fusil d’épaule et tente des effets spéciaux qui ne sont que des pétards mouillés.
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Le rire, ensuite.
Comme Jamel Debbouze, François Hollande adore ça.
 Il n’est pas pour rien Monsieur petites blagues.
 La légèreté pour tous, depuis le début de son quinquennat.
 Sauf que la France dans le désarroi n’a pas le cœur à la gaudriole.
 Les vannes à deux balles, les ricanements et les pince-moi-que-je-rigole quand on suit le corbillard « France » sont perçus comme autant d’indécences.
La diversité, enfin.
 La diversité érigée en alpha et oméga et dont les Français ont plein le dos, quand l’urgence serait au contraire de mettre du ciment dans les interstices pour construire, non pas une France éclatée, mais « une ».
Mais enfin, n’y a-t-il pas actuellement à travers le pays, comme tous les ans à la même époque, des milliers de kermesses scolaires, spectacles de fin d’année, ballets de danse, compétitions de judo, auditions de piano, concours d’éloquence, de lecture ou de rédaction au cours desquels se produisent devant le public de petits enfants ou des adolescents studieux, ayant travaillé d’arrache-pied tout l’année avec l’aide de professeurs dévoués, et qui sont au moins aussi méritants que les collégiens du « théâtre d’improvisation » sis à Trappes de la fondation « Culture et Diversité » ?

 Et pourquoi n’auraient-ils pas les honneurs, eux aussi, d’une visite du président de la République, du ministre de l’Éducation et de celui de la Culture, quand les autres y ont eu droit par deux fois ?

 Oui, pourquoi, sinon parce que le gouvernement doit sacrifier à la déesse diversité et s’incliner bien bas, attendu que le micmac autour de la théorie du genre risque de l’avoir mise sérieusement en pétard et que ses foudres électorales pourraient être terribles ?

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