N’allez pas demander à votre fédération ou vos élus locaux quels seront les candidats et leur programme. Ils n’en savent pas plus que vous.
À un mois et quelques jours des élections européennes, on entend surtout parler d’Europe à propos des admonestations de la Commission à la France, priée instamment de résoudre son déficit structurel et pérenne.
Plus de délai et de répit, la petite complainte du duo Sapin/Montebourg a fait pschitt…
« L’Europe, l’Europe, l’Europe ! 1 »…
En 1965, devant la presse, de Gaulle lançait cette boutade cabriolante et ajoutait : « Il faut prendre les choses comme elles sont. On ne fait pas de politique autrement que sur des réalités ! »
La réalité française est bien connue, surtout du FMI, de l’OCDE, de la Commission et de la BCE et aussi des marchés, tapis en embuscade.
Mais nos gouvernants feignent de contourner l’obstacle en distrayant l’attention sur d’autres fronts.
Dans un mois, donc, les électeurs sont rappelés aux urnes pour élire les députés européens.
À part quelques images de drapeaux (28, mais on ne les voit jamais tous sur les écrans trop étroits, même en 16/9) flottant devant le magnifique immeuble du Parlement strasbourgeois pour illustrer les rares incidents ou déclarations pittoresques de Dany le tonitruant, nulle actualité ou tribune régulière ne vient informer les citoyens français de ce qui se passe dans le grand amphithéâtre bleu.
Et encore moins les décisions cruciales qui y sont votées…
Une expérience originale est à faire dans son cercle d’amis, et plus palpitante qu’un Trivial Pursuit. Demandez quels sont les députés de leur grande circonscription, s’ils savent déjà quelle en est la géographie.
Expectative et recours immédiat aux jokers, usés avec la première tournée de questions.
Fin rapide du jeu et consultation de sites appropriés où l’on découvre (comme moi) les 72 dépositaires des voix de la France et les quelques figures connues parmi les siégeants.
Ainsi, outre José Bové assez pittoresque pour être interviewé quelquefois sur place, on trouve quelques noms connus, mais dont toutes les activités médiatisées nous éloignent loin de la cité alsacienne : Le Foll, Mélenchon, Dati, Hortefeux, Arif, les Le Pen, Joly, Désir et quelques autres…
Alors si, désormais, pris d’une saine culpabilité citoyenne, vous vous intéressez enfin au prochain scrutin, n’allez pas demander à votre fédération ou vos élus locaux quels seront les candidats et leur programme.
Ils n’en savent pas plus que vous.
À défaut de meetings grandioses, espérons quelques tracts et affiches sur les panneaux ad hoc d’ici le 25 mai…
Et quelques bonnes raisons de se rendre aux urnes !
Plus de délai et de répit, la petite complainte du duo Sapin/Montebourg a fait pschitt…
« L’Europe, l’Europe, l’Europe ! 1 »…
En 1965, devant la presse, de Gaulle lançait cette boutade cabriolante et ajoutait : « Il faut prendre les choses comme elles sont. On ne fait pas de politique autrement que sur des réalités ! »
La réalité française est bien connue, surtout du FMI, de l’OCDE, de la Commission et de la BCE et aussi des marchés, tapis en embuscade.
Mais nos gouvernants feignent de contourner l’obstacle en distrayant l’attention sur d’autres fronts.
Dans un mois, donc, les électeurs sont rappelés aux urnes pour élire les députés européens.
À part quelques images de drapeaux (28, mais on ne les voit jamais tous sur les écrans trop étroits, même en 16/9) flottant devant le magnifique immeuble du Parlement strasbourgeois pour illustrer les rares incidents ou déclarations pittoresques de Dany le tonitruant, nulle actualité ou tribune régulière ne vient informer les citoyens français de ce qui se passe dans le grand amphithéâtre bleu.
Et encore moins les décisions cruciales qui y sont votées…
Une expérience originale est à faire dans son cercle d’amis, et plus palpitante qu’un Trivial Pursuit. Demandez quels sont les députés de leur grande circonscription, s’ils savent déjà quelle en est la géographie.
Expectative et recours immédiat aux jokers, usés avec la première tournée de questions.
Fin rapide du jeu et consultation de sites appropriés où l’on découvre (comme moi) les 72 dépositaires des voix de la France et les quelques figures connues parmi les siégeants.
Ainsi, outre José Bové assez pittoresque pour être interviewé quelquefois sur place, on trouve quelques noms connus, mais dont toutes les activités médiatisées nous éloignent loin de la cité alsacienne : Le Foll, Mélenchon, Dati, Hortefeux, Arif, les Le Pen, Joly, Désir et quelques autres…
Alors si, désormais, pris d’une saine culpabilité citoyenne, vous vous intéressez enfin au prochain scrutin, n’allez pas demander à votre fédération ou vos élus locaux quels seront les candidats et leur programme.
Ils n’en savent pas plus que vous.
À défaut de meetings grandioses, espérons quelques tracts et affiches sur les panneaux ad hoc d’ici le 25 mai…
Et quelques bonnes raisons de se rendre aux urnes !
Notes:
- Revoir cette video. ↩
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