Le 7 avril 2014
Jany Leroy
Jean-Marc Ayrault devra se contenter des 15.000 euros mensuels générés par le cumul des retraites de ses divers mandats.
Nicolas Sarkozy l’avait décrété clairement : tout séjour de plus de deux ans à Matignon fait gagner automatiquement la Légion d’honneur.
Un fonctionnement proche des points accumulés dans les stations-service de naguère et qui voyait le client fidèle emporter fièrement un dessous de plat en échange de dix points collectés.
Dix pleins = dix points : t’as le dessous de plat.
Jean-Marc Ayrault, lui aussi, collectionnait les points, comptait les jours…
Plus que dix semaines, neuf, huit…
En coulisses, madame s’affairait…
Repassait les revers de veste à tour de bras, assouplissait les lainages pour une bonne pénétration de l’aiguille…
Un accident est si vite arrivé, avec ce maladroit de Hollande…
Plus que sept semaines, six…
Et patatras.
Le remaniement.
Les points collectionnés pour rien, madame qui jette le fer à repasser par la fenêtre, une aiguille de seringue qu’on plante dans le bras du Premier ministre…
Un calmant. La déception a été trop forte.
« Il me restait plus que six semaines, docteur… »
Sur le chemin qui le ramenait à Nantes, l’ex-homme de Matignon a tenté sa chance dans les stations-service.
En vain. « Le temps des verres et des dessous de plat est terminé depuis bien longtemps, mon pauvre monsieur… »
Dégoûté de la vie, Jean-Marc s’est rabattu sur les friandises.
Pas l’ombre d’une médaille en chocolat non plus.
Quand ça veut pas, ça veut pas, hein…
À la caissière d’un libre-service d’autoroute, Jean-Marc Ayrault a raconté sa déconvenue.
Ce François Hollande qui n’a même pas eu la courtoisie, que dis-je, la reconnaissance d’attendre encore six petites semaines.
Quarante-deux jours et demi et c’était dans la poche.
Elle ne se rendait pas compte.
La file de clients qui s’allonge, un gérant pas commode… Personne suivante…
À la Légion d’honneur, 100 % des Premiers ministres ont tenté leur chance.
Au grattage, au virage…
Jean-Marc Ayrault devra se contenter des 15.000 euros mensuels générés par le cumul des retraites de ses divers mandats (calcul de l’économiste Charles Gave publié par Le Point).
Sans médaille. Sans cerise à mettre sur le pactole.
La caissière a repris le cours normal de ses activités, complètement insensible à la détresse du monsieur aux cheveux blancs.
Après ça, ils viendront nous dire que, chez Total, on privilégie l’accueil… Tu parles…
Un fonctionnement proche des points accumulés dans les stations-service de naguère et qui voyait le client fidèle emporter fièrement un dessous de plat en échange de dix points collectés.
Dix pleins = dix points : t’as le dessous de plat.
Jean-Marc Ayrault, lui aussi, collectionnait les points, comptait les jours…
Plus que dix semaines, neuf, huit…
En coulisses, madame s’affairait…
Repassait les revers de veste à tour de bras, assouplissait les lainages pour une bonne pénétration de l’aiguille…
Un accident est si vite arrivé, avec ce maladroit de Hollande…
Plus que sept semaines, six…
Et patatras.
Le remaniement.
Les points collectionnés pour rien, madame qui jette le fer à repasser par la fenêtre, une aiguille de seringue qu’on plante dans le bras du Premier ministre…
Un calmant. La déception a été trop forte.
« Il me restait plus que six semaines, docteur… »
Sur le chemin qui le ramenait à Nantes, l’ex-homme de Matignon a tenté sa chance dans les stations-service.
En vain. « Le temps des verres et des dessous de plat est terminé depuis bien longtemps, mon pauvre monsieur… »
Dégoûté de la vie, Jean-Marc s’est rabattu sur les friandises.
Pas l’ombre d’une médaille en chocolat non plus.
Quand ça veut pas, ça veut pas, hein…
À la caissière d’un libre-service d’autoroute, Jean-Marc Ayrault a raconté sa déconvenue.
Ce François Hollande qui n’a même pas eu la courtoisie, que dis-je, la reconnaissance d’attendre encore six petites semaines.
Quarante-deux jours et demi et c’était dans la poche.
Elle ne se rendait pas compte.
La file de clients qui s’allonge, un gérant pas commode… Personne suivante…
À la Légion d’honneur, 100 % des Premiers ministres ont tenté leur chance.
Au grattage, au virage…
Jean-Marc Ayrault devra se contenter des 15.000 euros mensuels générés par le cumul des retraites de ses divers mandats (calcul de l’économiste Charles Gave publié par Le Point).
Sans médaille. Sans cerise à mettre sur le pactole.
La caissière a repris le cours normal de ses activités, complètement insensible à la détresse du monsieur aux cheveux blancs.
Après ça, ils viendront nous dire que, chez Total, on privilégie l’accueil… Tu parles…
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