Bernard ANTONY, président de l’INSTITUT DU PAYS LIBRE
Publié par Rédacteur à 13:58
La composition du gouvernement décidé hier, 1er avril, et rendue publique ce jour, appelle les observations suivantes.
Revoici en belle position Ségolène Royal.
Il ne faut certes pas dauber ici sur les questions de la vie privée – vie publique du chef de l’Etat. Comme chacun le sait ceci n’interfère pas du tout sur les choix politiques de ce dernier.
On mesure cependant ici la grandeur de madame Royal acceptant avec abnégation de travailler pour la République avec le père de ses enfants, bien qu’il l’ait abandonnée jadis.
On aurait apprécié que dans le même élan de pure utilisation des compétences acquises, François Hollande eut le panache d’attribuer à Valérie Trierweiler, ardente militante LGBT, par exemple le ministère de la Santé.
En effet celui-ci en tant que tel n’existe plus.
Il aurait pu de même rétablir pour l’actrice Julie Gayet, ancienne militante ardente de la Ligue Communiste Révolutionnaire, celui du Temps libre, jadis voulu par François Mitterrand pour le gouvernement de Pierre Mauroy.
Ceci n’aurait pas déplu au camarade Mélenchon.
Madame Taubira, contrairement à ce que nous avions imprudemment anticipé, est maintenue à la Justice.
En fait Manuel Valls qui a fait un beau tandem avec elle dans la mise en œuvre de la loi de dénaturation du mariage et de répression policière de ses opposants, n’était, sur d’autres plans, qu’en apparent désaccord avec elle.
Ils étaient dans un jeu de rôle : Manuel jouait celui du méchant flic et Christiane celui de la gentille juge... pour les malfrats.
Nul doute que l’entente de Manuel Valls et de Christiane Taubira sera désormais visiblement sans nuage.
Madame la ministre de la Justice qui est, comme nul ne saurait en douter, titulaire de plusieurs authentiques doctorats, continuera à apporter au gouvernement les fruits de son expérience et de sa vaste culture.
Quant à Manuel Valls on ne peut que comprendre le choix du chef de l’Etat quand on considère les grandes œuvres qu’il a accomplis comme ministre de l’Intérieur.
Il a en effet, sans faiblir, courageusement dissout deux ou trois groupuscules d’extrême-droite qui mettaient la République en danger.
Et il a combattu avec le courage des héroïques combattants de « No pasaran » l’effroyable menace des conjurés de la « quenelle ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.