Sans la foi en la Résurrection du Christ, notre civilisation est vaine.
Deux petits gars qui rejoignent à pied la ville d’Emmaüs discutent à bâton rompu avec un inconnu.
Il est un peu bizarre.
Il semble être le seul dans la région à ne pas avoir eu vent des événements qui viennent de se dérouler à Jérusalem : on y a mis à mort un homme en lequel beaucoup avaient mis leur espoir.
On avait cru qu’il libérerait Israel du joug romain. Raté.
Le soir, l’inconnu – ils avaient insisté pour qu’il reste avec eux – a rompu le pain… d’une certaine manière… reconnaissable entre mille.
Alors leurs yeux se sont ouverts…
Ces deux petits gars ont raconté partout ce dont ils avaient été témoins.
Et puis d’autres – parmi lesquels un certain Simon-Pierre – ont aussi raconté les événements incroyables de ces jours-ci.
Jésus – puisque c’est de Lui qu’il s’agit – ne cessait d’apparaître et de disparaître, laissant même Ses disciples poser la main sur les blessures de la crucifixion.
Aussi impossible, aussi violent, aussi scandaleux que tout ceci pouvait sembler, il leur fallait maintenant partir dans le monde connu pour témoigner, raconter, expliquer ce dont ils avaient été les témoins directs.
C’est ainsi que nous, petits gars du XXIe siècle, nous savons.
C’est ainsi que nous pouvons croire.
Tous ces types qui avaient un boulot, une famille, des amis, ont tout quitté pour raconter l’indicible. Ils ont pris la route au péril – et au prix – de leur vie, pour expliquer au monde romain – dans lequel l’empereur était une semi-divinité – qu’un citoyen de Galilée était Le Fils de Dieu et Dieu fait homme, qu’Il était mort pour nous… mais surtout… surtout… qu’Il était ressuscité !
Ce dernier événement était le plus difficile à raconter.
Les peuples voulaient bien entendre parler d’un sage, de ses paraboles, de sa souffrance et de sa mort… mais sa résurrection ?
Vade ! Une insulte à leur intelligence.
Pourtant, les disciples n’avaient pas le choix.
Ils avaient VU, et donc ils ne pouvaient édulcorer leur message.
Ils ne pouvaient raconter la moitié de l’histoire, sans la fin qui était un début. La plupart en moururent.
De dire la vérité. Simplement.
Contrairement à ce qu’écrivent ceux dont les yeux sont toujours clos, l’histoire du Christ ne se termine pas mal.
Elle se termine avec la création d’un nouveau monde.
La plupart des sondages – et un simple tour de table vous suffira pour le confirmer – nous indiquent que les « chrétiens » ne croient plus beaucoup en la résurrection du Christ.
Ils la voient comme une image, une belle histoire, un symbole, que sais-je.
Pourtant, dès les premiers temps de l’Eglise, Paul prévenait :
Et si vous ne croyez pas au tombeau vide, à quoi croyez-vous donc ?
En Orthodoxie – qui célèbre Pâques aujourd’hui avec nous cette année – on se salue chaque matin du temps pascal d’un « Christ est ressuscité ! » auquel on répond par « Il est vraiment ressuscité !« .
Cet événement a fondé notre civilisation… cette civilisation que nous voyons s’étioler, que nous regrettons, dont on se plaint qu’on la remplace par une autre…
Pourtant, il ne faut pas s’étonner : sans la foi en la Résurrection du Christ, notre civilisation est vaine.
Alors ce n’est pas en geignant « non » au changement de civilisation qu’on l’évitera.
C’est en disant OUI au Christ, pleinement, entièrement, sans retenue, au quotidien.
Comme les premiers apôtres.
Il est un peu bizarre.
Il semble être le seul dans la région à ne pas avoir eu vent des événements qui viennent de se dérouler à Jérusalem : on y a mis à mort un homme en lequel beaucoup avaient mis leur espoir.
On avait cru qu’il libérerait Israel du joug romain. Raté.
Le soir, l’inconnu – ils avaient insisté pour qu’il reste avec eux – a rompu le pain… d’une certaine manière… reconnaissable entre mille.
Alors leurs yeux se sont ouverts…
Ces deux petits gars ont raconté partout ce dont ils avaient été témoins.
Et puis d’autres – parmi lesquels un certain Simon-Pierre – ont aussi raconté les événements incroyables de ces jours-ci.
Jésus – puisque c’est de Lui qu’il s’agit – ne cessait d’apparaître et de disparaître, laissant même Ses disciples poser la main sur les blessures de la crucifixion.
Aussi impossible, aussi violent, aussi scandaleux que tout ceci pouvait sembler, il leur fallait maintenant partir dans le monde connu pour témoigner, raconter, expliquer ce dont ils avaient été les témoins directs.
C’est ainsi que nous, petits gars du XXIe siècle, nous savons.
C’est ainsi que nous pouvons croire.
Tous ces types qui avaient un boulot, une famille, des amis, ont tout quitté pour raconter l’indicible. Ils ont pris la route au péril – et au prix – de leur vie, pour expliquer au monde romain – dans lequel l’empereur était une semi-divinité – qu’un citoyen de Galilée était Le Fils de Dieu et Dieu fait homme, qu’Il était mort pour nous… mais surtout… surtout… qu’Il était ressuscité !
Ce dernier événement était le plus difficile à raconter.
Les peuples voulaient bien entendre parler d’un sage, de ses paraboles, de sa souffrance et de sa mort… mais sa résurrection ?
Vade ! Une insulte à leur intelligence.
Pourtant, les disciples n’avaient pas le choix.
Ils avaient VU, et donc ils ne pouvaient édulcorer leur message.
Ils ne pouvaient raconter la moitié de l’histoire, sans la fin qui était un début. La plupart en moururent.
De dire la vérité. Simplement.
Contrairement à ce qu’écrivent ceux dont les yeux sont toujours clos, l’histoire du Christ ne se termine pas mal.
Elle se termine avec la création d’un nouveau monde.
La plupart des sondages – et un simple tour de table vous suffira pour le confirmer – nous indiquent que les « chrétiens » ne croient plus beaucoup en la résurrection du Christ.
Ils la voient comme une image, une belle histoire, un symbole, que sais-je.
Pourtant, dès les premiers temps de l’Eglise, Paul prévenait :
Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est sans valeur, vous êtes encore sous l’emprise de vos péchés ;C’est faire insulte aux premiers apôtres que de nier l’historicité de la résurrection.
Et si vous ne croyez pas au tombeau vide, à quoi croyez-vous donc ?
En Orthodoxie – qui célèbre Pâques aujourd’hui avec nous cette année – on se salue chaque matin du temps pascal d’un « Christ est ressuscité ! » auquel on répond par « Il est vraiment ressuscité !« .
Cet événement a fondé notre civilisation… cette civilisation que nous voyons s’étioler, que nous regrettons, dont on se plaint qu’on la remplace par une autre…
Pourtant, il ne faut pas s’étonner : sans la foi en la Résurrection du Christ, notre civilisation est vaine.
Alors ce n’est pas en geignant « non » au changement de civilisation qu’on l’évitera.
C’est en disant OUI au Christ, pleinement, entièrement, sans retenue, au quotidien.
Comme les premiers apôtres.
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