Stéphane Sellami | Publié le 05.04.2014, 10h25
ARCHIVES. | LP
L'affaire a été traitée dans la plus grande discrétion par les enquêteurs de la police judiciaire départementale.
Hier soir, trois hommes ont été présentés à un juge d'instruction du tribunal de Bobigny.
Un d'entre eux a été mis en examen pour des faits d'« escroquerie », « faux et usage de faux » et « abus de confiance » avant d'être placé en détention provisoire.
Ses deux complices présumés devaient être également mis en examen pour les mêmes faits.
La justice les soupçonne d'avoir détourné près de 800 000 € versés par Pôle emploi et destinés, à l'origine, au financement de contrats aidés pour l'embauche d'animateurs.
Des emplois aidés fictifs
Selon nos informations, près d'une soixantaine d'emplois subventionnés, dans le cadre du dispositif du contrat unique d'insertion -- contrat d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE) -- se sont avérés fictifs.
Pôle emploi avait donné l'alerte au mois de septembre 2013 après avoir notamment constaté que plusieurs conventions signées avec l'association les Ailes de la jeunesse (ADJ), implantée à Bobigny, n'avaient donné lieu à aucune formation.
« Par ailleurs, aucun salarié censé avoir été embauché par cette structure ne s'est présenté aux différentes convocations délivrées par Pôle emploi, précise une source policière.
Cette escroquerie a débuté au cours de l'année 2012.
Cette première association a touché indûment près de 100 000 €. »
Au fil de leurs investigations, les policiers de la PJ découvrent qu'un club de football, le FC Bobigny, a également profité du même système.
« Le président de l'association ADJ était également impliqué dans ce club de foot, poursuit la même source.
Son président, qui n'était pas présent à son domicile à l'arrivée de la police, est activement recherché. Cette structure a perçu plus de 330 000 €. »
Une autre association sportive, le Racing Club Bobigny, a touché près de 275 000 €, grâce à la même escroquerie.
Un troisième club, le FC Le Blanc-Mesnil est aussi suspecté d'avoir bénéficié de 95 000 € dans les mêmes conditions.
Toujours selon nos informations, près de 430 000 € ont été bloqués sur les comptes de ces associations.
Les fonds ainsi détournés auraient notamment servi à financer des voyages à Dubaï.
La justice les soupçonne d'avoir détourné près de 800 000 € versés par Pôle emploi et destinés, à l'origine, au financement de contrats aidés pour l'embauche d'animateurs.
Des emplois aidés fictifs
Selon nos informations, près d'une soixantaine d'emplois subventionnés, dans le cadre du dispositif du contrat unique d'insertion -- contrat d'accompagnement dans l'emploi (CUI-CAE) -- se sont avérés fictifs.
Pôle emploi avait donné l'alerte au mois de septembre 2013 après avoir notamment constaté que plusieurs conventions signées avec l'association les Ailes de la jeunesse (ADJ), implantée à Bobigny, n'avaient donné lieu à aucune formation.
« Par ailleurs, aucun salarié censé avoir été embauché par cette structure ne s'est présenté aux différentes convocations délivrées par Pôle emploi, précise une source policière.
Cette escroquerie a débuté au cours de l'année 2012.
Cette première association a touché indûment près de 100 000 €. »
Au fil de leurs investigations, les policiers de la PJ découvrent qu'un club de football, le FC Bobigny, a également profité du même système.
« Le président de l'association ADJ était également impliqué dans ce club de foot, poursuit la même source.
Son président, qui n'était pas présent à son domicile à l'arrivée de la police, est activement recherché. Cette structure a perçu plus de 330 000 €. »
Une autre association sportive, le Racing Club Bobigny, a touché près de 275 000 €, grâce à la même escroquerie.
Un troisième club, le FC Le Blanc-Mesnil est aussi suspecté d'avoir bénéficié de 95 000 € dans les mêmes conditions.
Toujours selon nos informations, près de 430 000 € ont été bloqués sur les comptes de ces associations.
Les fonds ainsi détournés auraient notamment servi à financer des voyages à Dubaï.
Le Parisien
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.