Julien Constant | Publié le 16.03.2014, 21h33
Mustapha, comme d'autres habitants de la cité de la Noé, estime que la police a fait preuve d'une violence non justifiée.
Après des échauffourées dans l'après-midi, qui avaient vu une soixantaine d'habitants s'en prendre aux force de l'ordre à la cité de la Noé à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), les tensions sont montées d'un cran dimanche en début de nuit.
Un peu après 22h30, les pompiers ont été appelés après que la Maison de l'Emploi du quartier ait été incendiée.
Selon les premières constatations, une voiture était également en feu.
La colère grondait depuis la fin d'après-midi alors qu'une série d'arrestations avait eu lieu dans la cité. Les habitants s'estiment victimes de violence gratuite et de harcèlement quotidien de la part des forces de l'ordre.
Lors d'une manifestation improvisée, ils demandaient la libération de jeunes gens injustement arrêtés selon eux.
La police livre une version des faits bien différente.
Tout aurait commencé vers 16 heures, lorsque les policiers de brigade anti-criminalité (Bac) prennent en chasse une voiture dans la cité.
La poursuite est rapidement abandonnée.
Puis sur leur chemin, les forces de l'ordre reconnaissent, un jeune homme suspecté d'avoir dérobé, la veille, dans un supermarché, le sac à main d'une commerçante de la ville qui contenait 20 000 € de bijoux.
Elles veulent alors procéder à son interpellation.
Lorsqu'une policière s'approche du jeune homme, elle a, selon la police, été insultée et même frappée. Une échauffourée s'en est suivie et une soixantaine de personnes qui s'en seraient violemment prises aux fonctionnaires de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Des renforts de police ont été appelés et cinq jeunes ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine.
Les forces de l'ordre comptent six blessés dans leurs rangs par des pierres ou des coups.
Le chef d'état-major le la police des Yvelines, Yannick Gomez, assure que toute la lumière sera faite sur cette affaire qui sera traitée avec le plus grand sérieux.
Selon les premières constatations, une voiture était également en feu.
La colère grondait depuis la fin d'après-midi alors qu'une série d'arrestations avait eu lieu dans la cité. Les habitants s'estiment victimes de violence gratuite et de harcèlement quotidien de la part des forces de l'ordre.
Lors d'une manifestation improvisée, ils demandaient la libération de jeunes gens injustement arrêtés selon eux.
La police livre une version des faits bien différente.
Tout aurait commencé vers 16 heures, lorsque les policiers de brigade anti-criminalité (Bac) prennent en chasse une voiture dans la cité.
La poursuite est rapidement abandonnée.
Puis sur leur chemin, les forces de l'ordre reconnaissent, un jeune homme suspecté d'avoir dérobé, la veille, dans un supermarché, le sac à main d'une commerçante de la ville qui contenait 20 000 € de bijoux.
Elles veulent alors procéder à son interpellation.
Lorsqu'une policière s'approche du jeune homme, elle a, selon la police, été insultée et même frappée. Une échauffourée s'en est suivie et une soixantaine de personnes qui s'en seraient violemment prises aux fonctionnaires de police qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Des renforts de police ont été appelés et cinq jeunes ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Conflans-Sainte-Honorine.
Les forces de l'ordre comptent six blessés dans leurs rangs par des pierres ou des coups.
Le chef d'état-major le la police des Yvelines, Yannick Gomez, assure que toute la lumière sera faite sur cette affaire qui sera traitée avec le plus grand sérieux.
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