Le garde des Sceaux, zombie politique d'un mois de mars où son image de perroquet moraliste a pris un sale coup, finit de faire le « boulot » ces jours-ci.
Après des mois d’orgie laxiste, passés à faire en sorte que le maximum de taulards puissent de nouveau humer le bon air du dehors, le festival Christiane Taubira se termine littéralement en feu d’artifice.
Le garde des Sceaux, zombie politique d’un mois de mars où son image de perroquet moraliste a pris un sale coup, finit de faire le « boulot » ces jours-ci.
Du moins, c’est à espérer, car on n’imagine pas qu’elle conserve son poste au lendemain du désastre électoral qui s’annonce !
Alors tant qu’à faire, le ministre pousse le bouchon le plus loin possible, quitte à écœurer encore un peu plus le monde judiciaire :
au nom du gouvernement Ayrault, à l’aide d’une « procédure accélérée » (amendement adopté au Sénat le 24 février dernier), elle projette en effet de supprimer la garde à vue de 96 heures pour escroquerie en bande organisée !
Dans les colonnes du Figaro, le commissaire Mégret (oui, je sais, ça fait bizarre), numéro deux du Syndicat indépendant des commissaires de police, est révulsé : « Les grands truands reconvertis dans ces arnaques juteuses, où nous ramassons régulièrement des cadavres, auront droit au même traitement que le simple conducteur arrêté en état d’ivresse, soumis au mieux à 24 heures de garde à vue renouvelables une fois. C’est ahurissant! Il ne se passe pas un mois désormais sans que l’on ne tente de désarmer les acteurs de l’investigation. »
Selon lui, « les affaires d’escroquerie en bande organisée sont complexes. Les 96 heures sont indispensables, par exemple, pour obtenir des réquisitions bancaires, car si nous les faisions avant la garde à vue, le système est à ce point poreux que les clients suspectés seraient alertés. »
La décision de madame Taubira est donc pour le moins surprenante, surtout avec cette étrange volonté d’aller très vite, comme si ce texte devait être adopté en priorité.
On a en tout cas le sentiment qu’il faut faire vite avant la raclée.
Car Christiane Taubira, devenue pour une majorité de Français un véritable repoussoir, n’a plus la cote même chez ses partisans.
OK, il y aura toujours un dernier carré de bobos prêts à mourir pour elle mais, on l’a vu ce jeudi, ils sont de moins en moins nombreux…
L’espèce d’icône était attendue à Grenoble pour assister au meeting du candidat écolo Éric Piolle en tête à l’issue du 1er tour.
La gauche locale – nous apprend Le Point – n’a visiblement pas souhaité la venue de l’encombrante agitatrice de papiers.
Christiane se serait donc pris un gros râteau à l’ancienne.
« Taubira voulait se victimiser : elle sait qu’elle va être virée, elle voulait donc pouvoir dire que son soutien à Piolle était la raison de son limogeage », a déclaré Michel Destot, le maire PS sortant.
Pour expliquer son étrange absence au dernier moment, la diva a eu une réponse pour le moins tirée par les cheveux : « J’ai raté mon train ! »
Pas grave, tout le monde veut qu’elle reste définitivement… à quai !
Le garde des Sceaux, zombie politique d’un mois de mars où son image de perroquet moraliste a pris un sale coup, finit de faire le « boulot » ces jours-ci.
Du moins, c’est à espérer, car on n’imagine pas qu’elle conserve son poste au lendemain du désastre électoral qui s’annonce !
Alors tant qu’à faire, le ministre pousse le bouchon le plus loin possible, quitte à écœurer encore un peu plus le monde judiciaire :
au nom du gouvernement Ayrault, à l’aide d’une « procédure accélérée » (amendement adopté au Sénat le 24 février dernier), elle projette en effet de supprimer la garde à vue de 96 heures pour escroquerie en bande organisée !
Dans les colonnes du Figaro, le commissaire Mégret (oui, je sais, ça fait bizarre), numéro deux du Syndicat indépendant des commissaires de police, est révulsé : « Les grands truands reconvertis dans ces arnaques juteuses, où nous ramassons régulièrement des cadavres, auront droit au même traitement que le simple conducteur arrêté en état d’ivresse, soumis au mieux à 24 heures de garde à vue renouvelables une fois. C’est ahurissant! Il ne se passe pas un mois désormais sans que l’on ne tente de désarmer les acteurs de l’investigation. »
Selon lui, « les affaires d’escroquerie en bande organisée sont complexes. Les 96 heures sont indispensables, par exemple, pour obtenir des réquisitions bancaires, car si nous les faisions avant la garde à vue, le système est à ce point poreux que les clients suspectés seraient alertés. »
La décision de madame Taubira est donc pour le moins surprenante, surtout avec cette étrange volonté d’aller très vite, comme si ce texte devait être adopté en priorité.
On a en tout cas le sentiment qu’il faut faire vite avant la raclée.
Car Christiane Taubira, devenue pour une majorité de Français un véritable repoussoir, n’a plus la cote même chez ses partisans.
OK, il y aura toujours un dernier carré de bobos prêts à mourir pour elle mais, on l’a vu ce jeudi, ils sont de moins en moins nombreux…
L’espèce d’icône était attendue à Grenoble pour assister au meeting du candidat écolo Éric Piolle en tête à l’issue du 1er tour.
La gauche locale – nous apprend Le Point – n’a visiblement pas souhaité la venue de l’encombrante agitatrice de papiers.
Christiane se serait donc pris un gros râteau à l’ancienne.
« Taubira voulait se victimiser : elle sait qu’elle va être virée, elle voulait donc pouvoir dire que son soutien à Piolle était la raison de son limogeage », a déclaré Michel Destot, le maire PS sortant.
Pour expliquer son étrange absence au dernier moment, la diva a eu une réponse pour le moins tirée par les cheveux : « J’ai raté mon train ! »
Pas grave, tout le monde veut qu’elle reste définitivement… à quai !
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