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samedi 15 février 2014

Peillon veut développer l'enseignement de l'arabe

 

AIX-EN-PROVENCE, 13 fév 2014 (AFP)

 - Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon a annoncé jeudi à Aix-en-Provence des moyens supplémentaires pour le développement de l'enseignement de la langue et de la culture arabes, pour répondre aux attentes de la "jeunesse" de l'autre côté de la Méditerranée.

Le ministère va notamment ouvrir un plus grand nombre de postes d'enseignants d'arabe aux concours et doubler d'ici trois ans le nombre de sections spécifiques dites "langues et cultures méditerranéennes" et "orientales", en collèges et lycées.
Les classes "langues et cultures méditerranéennes" mixent enseignement de langues et cultures de l'Antiquité et de la langue arabe.
 Douze sections de ce type ont été ouvertes de manière expérimentale en 2011, et c'est en rencontrant élèves et enseignants de celle du lycée Paul Cézanne d'Aix-en-Provence que M. Peillon a annoncé ces projets de développement.

Ceux-ci prévoient aussi le doublement du nombre de classes "orientales" (8 aujourd'hui) qui proposent des cours d'arabe et d'une matière enseignée en arabe.
"Nous allons mettre les moyens nécessaires" au développement de l'enseignement de l'arabe "abandonné, comme celui de l'allemand, depuis des années", a affirmé le ministre, lors de cette visite au cours de laquelle il a renouvelé la convention de trois ans entre son ministère et l'Institut du monde arabe, qui fournira des ressources pédagogiques (pour les élèves, les enseignants et les personnels).

"Les développements sont en grande partie de l'autre côté de la Méditerranée, c'est là qu'une jeunesse attend.
 Les Chinois et les Brésiliens vont investir dans ces régions et nous, qui avons cette richesse commune de la Méditerranée, en serions absents pour des raisons idéologiques?
C'est une folie!", a lancé le ministre.

"L'arabe est l'une des grandes langues de la mondialisation, c'est la 5e langue parlée dans le monde, mais elle est peu enseignée.

 Il faut combler cette anomalie, il y a là un enjeu politique et géostratégique important", a également commenté par ailleurs le ministère.

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